Interventions sur "militaire"

31 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosy Poueyto :

...os armées, totalement investies dans les enjeux sahéliens depuis l'opération Serval. Dans ce combat de longue haleine contre l'insurrection djihadiste, leur mission doit se poursuivre : elle n'est pas terminée en dépit du sang versé. Je pense ici aux cinquante-neuf soldats français tombés au Mali. À cet égard, permettez-moi de rendre hommage, en tant que députée des Pyrénées-Atlantiques, aux sept militaires du cinquième régiment d'hélicoptères de combat de Pau qui ont perdu la vie le 26 novembre 2019 lors d'une mission où six autres soldats ont également péri. Pensons à toutes ces vies perdues par les pays contributeurs, et n'oublions pas les nombreux blessés. Pour conclure, je tiens à rappeler un point qui me paraît fondamental : la seule approche sécuritaire ne sera jamais suffisante pour tout r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Habib :

...pulations du nord du Mali et qui, à terme, menaçaient l'ensemble de l'Afrique de l'Ouest. Par son intervention, la France a évité l'effondrement de l'État malien, lequel peut désormais se prévaloir d'une armée forte de 40 000 soldats. François Hollande a eu raison d'intervenir, tout comme Emmanuel Macron a eu raison, ne serait-ce qu'en raison du risque terroriste, de maintenir une forte présence militaire française au Mali et dans le reste du Sahel. Je ne reviendrai pas sur les déclarations de l'État islamique au Grand Sahara qui, encore récemment – la semaine dernière – affichait sa volonté d'agresser notre pays et sa population. Pour nous socialistes, la question est réglée : la France a eu raison d'intervenir et face aux faux pacifistes, qui sont souvent des poutinistes, nous maintenons l'ana...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Habib :

Au Mali, le groupe Wagner représente plusieurs centaines de soldats qui, au-delà des opérations militaires, contribuent à renforcer un sentiment anti-Français. En cela, ils sont aidés par l'ambassadeur de Russie à Bamako, Igor Gromyko, dont le nom est un doux rappel de la période soviétique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Nadot :

...Mali, pays souverain, nous demande de partir. Notre seule solution est donc d'obtempérer. Mais le mal est fait. La gifle du Mali, c'est le joli discours du président Macron à Ouagadougou, en 2018, qui se fracasse sur les réalités. Comment peut-on disserter une heure durant sur la relation entre la France et l'Afrique en feignant d'ignorer que la France en Afrique, c'est d'abord et avant tout des militaires, des fusils, des drones et des bombes ? La gifle du Mali, c'est la réponse au cynisme, à l'arrogance et à l'exploitation rapace made in France : voilà les valeurs françaises que l'on mesure au quotidien quand on vit au Sahel. Et que réserve-t-on aux migrants qui viennent en France ? La maltraitance d'État, car ils ne sont pas assez riches ou trop noirs. Nous affirmons combattre chez eux ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Taché :

Force est de constater que l'intervention militaire menée au Mali par les forces françaises était dans l'impasse. La situation humanitaire, sociale et démocratique du Mali relève de la tragédie pour les civils et pour nos soldats, nos journalistes et nos humanitaires qui y ont perdu la vie, et dont je tiens à honorer la mémoire. Face aux organisations terroristes, l'action de nos forces armées s'est révélée inefficace : rien qu'en 2021, près de 2...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSereine Mauborgne :

Une génération entière de soldats français a foulé les sables sahéliens pour traquer les groupes djihadistes affiliés à Al-Qaïda et au groupe État islamique dans un territoire vaste comme l'Europe. Nos pensées vont d'abord aux cinquante-neuf militaires français, à leurs familles et à leurs frères d'armes qui sont morts au Sahel en se battant contre le terrorisme. Leur nom restera à jamais gravé dans la mémoire collective de notre pays et dans le marbre du monument aux militaires morts pour la France en opérations extérieures (OPEX) inauguré par le Président de la République et par Geneviève Darrieussecq le 11 novembre 2019. Il est important d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude de Ganay :

... la souveraineté du Mali », tel était l'objectif de l'opération Serval, selon les termes du discours du 2 février 2013 prononcé par le Président de la République François Hollande à Bamako, devant une foule qui brandissait des drapeaux français. Neuf ans plus tard, les manifestations à Bamako sont ponctuées de slogans anti-Français devant des drapeaux russes – une attitude encouragée par la junte militaire qui cherche un bouc émissaire à ses propres échecs. Le moment venu, nous tirerons les leçons de nos erreurs au Mali. Aujourd'hui, évitons les raccourcis simplistes qui tendent à qualifier l'opération Barkhane d'échec. Réaffirmons ici que l'intervention au Sahel de notre armée, qui, au cours de la dernière décennie, a perdu cinquante-neuf de ses soldats, auxquels je rends hommage, a permis d'empê...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Ballet-Blu :

... vingt-cinq États européens. Malheureusement, les récentes tensions avec la junte au pouvoir à Bamako et les dernières déclarations des autorités maliennes laissent craindre pour l'avenir de cette mission de formation qui est primordiale pour accompagner nos partenaires maliens. Surtout, à travers la task force Takuba, nous avons atteint un niveau inédit de cohésion européenne dans une opération militaire. Créée à l'issue du sommet de Pau en 2020 et placée sous le commandement de l'opération Barkhane, la task force Takuba – mot qui signifie « sabre » en langue touareg – fut engagée pour former, conseiller, assister et accompagner au combat les forces armées maliennes dans la zone du Liptako. Composée de 900 militaires des forces spéciales issus d'une douzaine de nations européennes, cette task fo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAmélia Lakrafi :

Les orateurs qui m'ont précédée l'ont rappelé : l'action de la France au Sahel est à la croisée des chemins. Notre retrait du Mali nous amène à la redéfinir en profondeur. Je m'associe aux hommages à nos soldats morts au combat. Leur sacrifice n'est pas vain. Notre dispositif militaire dans la région, aux côtés de nos alliés du G5 Sahel et de nos partenaires européens, a porté un coup sérieux aux mouvements extrémistes. Ces opérations militaires ne doivent pas faire oublier que notre action repose sur un volet « développement » extrêmement important. En effet, il s'agit non pas simplement de lutter contre les djihadistes mais d'empêcher, par le développement social et économiq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Maire :

Ce débat, nous le devons aux cinquante-neuf soldats français morts au combat et à tous les morts civils et militaires du conflit. Ce débat est nécessaire. Il éclaire une page de la longue histoire qui unit nos deux peuples. Il éclaire une lutte commune contre le terrorisme, car le Mali a fait appel à la France au nom de l'état de droit, d'un accord entre nos deux pays et d'une démocratie menacée. C'est donc un combat juste, pour préserver une culture séculaire, celle des manuscrits mythiques de Tombouctou, Dje...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Maire :

... force Takuba, et les pays du golfe de Guinée, qui se mobilisent dans le cadre de l'initiative d'Accra. L'Europe s'engage également, en déployant des moyens financiers. Le principal défi est d'instaurer la bonne gouvernance. D'un côté, la pauvreté pousse les jeunes désœuvrés dans les bras des djihadistes ; de l'autre, la corruption désespère les populations et les jette dans les bras des régimes militaires. Les régimes élus ont fait défaut. La bonne gouvernance sera la condition de notre réussite ou de notre échec. Elle devra s'appuyer sur des parlements qui exercent leur mission de contrôle. Avec les parlements sahéliens, nous avons participé à la création du comité interparlementaire du G5 Sahel. Nous y poursuivons ensemble un même objectif : mieux contrôler la coopération civile et militaire e...