Interventions sur "ministre de l'intérieur"

145 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Habib :

Très sincèrement, ainsi que vous le mesurez vous-même, monsieur le président, nous ne pouvons pas reprendre nos travaux avant que les présidents de groupe n'aient été réunis sous l'autorité de François de Rugy. De même, nous ne pouvons pas reprendre nos travaux sans que ce dernier ou quelqu'un qu'il ne m'appartient pas de désigner ne nous informe de l'heure à laquelle le ministre de l'intérieur va venir devant notre assemblée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Habib :

La majorité souhaite que le Président de la République puisse assister, lors des réunions du Congrès à Versailles, au débat entre les différents groupes qui animent la vie démocratique française. Ne serait-elle donc pas capable de demander au ministre de l'intérieur, pour lequel j'ai par ailleurs du respect et de l'estime, de se présenter devant notre assemblée ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Tant que nous n'aurons pas reçu le ministre de l'intérieur, il nous sera impossible de travailler. Chers collègues de la majorité : je me mets à votre place. L'hémicycle n'est désormais plus qu'une caisse de résonance de l'actualité :

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

S'il était venu dans notre hémicycle, cela n'aurait pas été plus mal. Nous demandons aussi la présence du ministre de l'intérieur. Je suis allé vérifier son emploi du temps, qui est très officiel. Je le twitterai dans quelques instants, de sorte que tous les Français pourront le voir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Dans son agenda du 14 au 22 juillet, il y a quelque chose le 14 juillet, le 15, le 16, le 17, le 18, le 19, mais rien aujourd'hui ! Strictement rien dans son emploi du temps ! Cela veut dire qu'il est disponible ! Je lance donc un avis de recherche pour retrouver le ministre de l'intérieur. Par ailleurs, je veux vous ramener un peu en arrière, mes chers collègues. Nous sommes le 26 juillet. Les acteurs de la pièce sont les mêmes. Vous êtes là, madame la ministre. Mme la présidente de la commission des lois est là. Nous examinons la loi pour la confiance dans la vie politique. Notre collègue Abad défend un amendement no 627 qui vise à appliquer aux collaborateurs du Président de la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Tout le monde le reconnaît aujourd'hui : le ministre de l'intérieur a menti devant le Sénat. Nous en sommes tous d'accord, il n'est pas anecdotique qu'un ministre mente sciemment devant la chambre haute.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Vous ne pouvez pas, d'un côté, revendiquer le statut de majorité investie par le suffrage universel, et de l'autre, refuser les moyens de débloquer la situation. Et le seul moyen objectif, sincère et conforme à l'esprit des lois pour y parvenir, dans un régime parlementaire démocratique, c'est que le ministre de l'intérieur, dont l'agenda est aujourd'hui vide – où est-il, d'ailleurs ? – , ou le Premier ministre viennent s'expliquer sur ce qui se passe aujourd'hui dans notre pays. Le second point que je voulais souligner, c'est qu'honnêtement, cela ferait beaucoup de bien aux députés de la majorité comme à ceux de l'opposition d'aller sur le terrain écouter nos concitoyens. Ceux-ci disent aujourd'hui : on avait cru ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Hier, notre groupe avait deux fortes demandes, pour ne pas dire des exigences : la constitution d'une commission d'enquête – c'est fait, mais j'y reviendrai dans quelques instants – et l'audition du ministre de l'intérieur ou du Premier ministre. Nous avons à peu près obtenu satisfaction sur le premier point. Mme la présidente de la commission des lois a rappelé les règles du jeu ; elles nous conviennent et nous les respecterons parce que nous sommes profondément attachés au respect des règles applicables dans cette maison. Mais pourquoi attendre vingt heures pour réunir le bureau de la commission des lois ? Nous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

La conférence des présidents doit se réunir à quatorze heures trente. Il serait donc parfaitement logique que le bureau de la commission des lois en fasse de même dès quinze heures ou quinze heures trente, et qu'à défaut de pouvoir entendre le ministre de l'intérieur ici, en séance publique, on puisse fixer la date et l'heure de son audition sous serment devant la commission. Cela permettrait d'accélérer le processus et de faire droit à la demande de notre collègue Jean-Christophe Lagarde. Par conséquent, si nous le voulons aujourd'hui, ou plutôt si la majorité le veut – car c'est vous, chers collègues des groupes REM et MODEM, qui avez les cartes en main – ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Dès seize heures, nous pourrions avoir arrêté la liste des auditions à mener. Et je vous propose, si la commission en est d'accord, d'auditionner dès dix-neuf ou vingt heures le ministre de l'intérieur. Si on le souhaite, l'affaire est réglée !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Les manquements du ministre de l'intérieur et du directeur de cabinet de l'Élysée à l'article 40 disent quelque chose sur la façon d'exercer le pouvoir et ont donc un lien direct avec la loi dont nous discutons, qui porte sur l'éthique du pouvoir et de la responsabilité que nous devons tous mettre en oeuvre – vous, aujourd'hui, dans la majorité, nous peut-être, demain, à d'autres responsabilités. Pour avoir exercé des responsabilités loca...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLuc Carvounas :

C'était un tweet du Président de la République, Emmanuel Macron ! Dès le lendemain, le Président de la République, avec son directeur de cabinet, le ministre de l'intérieur et le préfet de police de Paris ont, à la suite d'un rapport, étouffé le fait qu'une sorte de police politique, comprenant un salarié de La République en marche, un salarié du cabinet du Président de la République, se rendait dans les manifestations pour tabasser nos compatriotes. C'est une honte !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLuc Carvounas :

Je demande que le président de Rugy vienne reprendre sa place au perchoir. Si le quatrième personnage de l'État n'arrive pas, depuis vingt-quatre heures, à faire venir le ministre de l'intérieur, quel est le pouvoir du Parlement ? Qu'est-ce que c'est que ce parlement de godillots ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLuc Carvounas :

chargée de fliquer je-ne-sais-qui ; qu'hier, le ministre de l'intérieur a menti au Sénat. Le ministre de l'intérieur a dit des mensonges et il essaie de faire croire à l'opinion publique qu'il aurait commandé un rapport ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Chalas :

Pendant ce temps, ici, les députés d'opposition, de droite comme de gauche, vocifèrent, et nous n'avançons pas – alors que c'est notre responsabilité vis-à-vis des Français ! Nous devrions prendre exemple sur le flegme des sénateurs. Bien sûr, ils ont entendu M. le ministre de l'intérieur. Mais nous aussi allons l'entendre, dès lundi, dans le cadre de la commission d'enquête, et l'ensemble des ministres du Gouvernement seront présents mardi prochain pour la séance de questions d'actualité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

Je vais y venir, madame. Depuis hier, j'essaie de dire que quand quelqu'un commet des faits, il en est responsable. La commission d'enquête établira ces faits et en discutera. Au-delà, le vrai problème, c'est la couverture de ces faits. Des éléments nouveaux sont apparus. Notamment, nous savons maintenant que le ministre de l'intérieur savait. Cela signifie une chose très simple : c'est qu'aux termes de l'article 40 du code de procédure pénale, il avait une obligation à agir, ce qu'il n'a pas fait. Dès lors, en tant que ministre, sa responsabilité est engagée. D'où le problème. Peut-être s'est-il trompé en s'exprimant devant le Sénat – comme vous le voyez, j'utilise des termes extrêmement neutres – , mais le fait qu'il n'ait p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

Nous demandons en vain, depuis cet après-midi, que le Premier ministre, le ministre de l'intérieur et les principaux conseillers du chef de l'État s'expriment soit devant l'hémicycle, soit devant la commission d'enquête. En revanche, et cela ne me surprend pas complètement, l'Élysée communique sur cette affaire. Je viens de lire à l'instant un article dans le journal Le Parisien, qui reprend allègrement les éléments de langage de la présidence de la République. On y trouve le déroulement préci...