Interventions sur "ministre de l'intérieur"

123 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Chalas :

Pendant ce temps, ici, les députés d'opposition, de droite comme de gauche, vocifèrent, et nous n'avançons pas – alors que c'est notre responsabilité vis-à-vis des Français ! Nous devrions prendre exemple sur le flegme des sénateurs. Bien sûr, ils ont entendu M. le ministre de l'intérieur. Mais nous aussi allons l'entendre, dès lundi, dans le cadre de la commission d'enquête, et l'ensemble des ministres du Gouvernement seront présents mardi prochain pour la séance de questions d'actualité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

Je vais y venir, madame. Depuis hier, j'essaie de dire que quand quelqu'un commet des faits, il en est responsable. La commission d'enquête établira ces faits et en discutera. Au-delà, le vrai problème, c'est la couverture de ces faits. Des éléments nouveaux sont apparus. Notamment, nous savons maintenant que le ministre de l'intérieur savait. Cela signifie une chose très simple : c'est qu'aux termes de l'article 40 du code de procédure pénale, il avait une obligation à agir, ce qu'il n'a pas fait. Dès lors, en tant que ministre, sa responsabilité est engagée. D'où le problème. Peut-être s'est-il trompé en s'exprimant devant le Sénat – comme vous le voyez, j'utilise des termes extrêmement neutres – , mais le fait qu'il n'ait p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

Nous demandons en vain, depuis cet après-midi, que le Premier ministre, le ministre de l'intérieur et les principaux conseillers du chef de l'État s'expriment soit devant l'hémicycle, soit devant la commission d'enquête. En revanche, et cela ne me surprend pas complètement, l'Élysée communique sur cette affaire. Je viens de lire à l'instant un article dans le journal Le Parisien, qui reprend allègrement les éléments de langage de la présidence de la République. On y trouve le déroulement préci...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Chenu :

...s rendons bien compte que la séance n'avance pas, que le temps passe, et nous ne voyons pas apparaître un seul des ministres dont nous réclamons la présence – on peut d'ailleurs se demander pourquoi. Qu'est-ce qui empêche les ministres de venir répondre aux questions que veulent leur poser les parlementaires ? Ils sont planqués, absents ; ils ont disparu. L'État a pris la poudre d'escampette. Le ministre de l'intérieur a dit des contrevérités au Sénat : quel intérêt aurions-nous à l'accueillir ? C'est au tour du Premier ministre de rétablir les choses. Cette crise démocratique est due au fait que les ministres et l'Élysée n'ont pas respecté le second alinéa de l'article 40 du code de procédure pénale, aux termes duquel ils doivent saisir la justice lorsque l'un de leurs employés est impliqué dans une affaire où...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Cela est de nature à porter préjudice à un principe fondamental inscrit dans le préambule de notre constitution : la séparation des pouvoirs. L'affaire qui nous occupe depuis plusieurs heures renforce encore cela. Vous êtes acculés. Vous êtes à bout d'arguments pour justifier l'injustifiable. Vous partagez notre souhait légitime d'auditionner le Premier ministre et le ministre de l'intérieur, dont tout le monde dit – du moins les observateurs extérieurs à l'Hémicycle – qu'il est désormais disqualifié pour assumer cette responsabilité. Or, malgré le fait que vous partagiez tout ce que nous disons, tout ce que nous exigeons, tout ce que nous dénonçons, parce qu'un grand nombre d'entre vous sont, je pense, attachés aux valeurs qui fondent notre République, malgré tout cela, le fait majo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Je réaffirme donc, avec tranquillité, avec responsabilité, notre exigence que la représentation nationale, et à travers elle la France, puisse obtenir la vérité, la vérité de la part du Premier ministre et du ministre de l'intérieur. Votre réforme constitutionnelle est discréditée par suite de cette mauvaise affaire !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Chenu :

J'apprends d'ailleurs qu'une deuxième garde à vue est en cours dans le cadre de l'affaire qui occupe en ce moment la classe politico-médiatique et les Français. Nous avons découvert les mensonges et les contradictions des ministres devant la représentation nationale – ce qui est indéfendable. Nous avons découvert les contradictions entre la garde des sceaux et le ministre de l'intérieur. Nous avons découvert les mensonges du ministre de l'intérieur. Nous découvert ce flottement de l'État. On a l'impression qu'il n'y a plus de pilote dans l'avion. Emmanuel Macron, en tant que président de la République, est garant de nos institutions et de l'État de droit ; or cette affaire met en lumière qu'il le piétine. Qui sera donc le garant de l'État de droit, si le Président de la Républi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Plutôt que de nous chamailler – puisque les Français nous regardent – , cette seule introduction devrait collectivement nous obliger à interrompre nos débats pour entendre le ministre de l'intérieur, autrement dit à jouer, tout simplement, notre rôle de représentants du peuple. Les Français attendent en effet de l'Assemblée nationale qu'elle les représente, c'est-à-dire qu'elle puisse, dans un moment de crise, entendre le Gouvernement. Je suis très étonné de votre attitude, chers collègues de la majorité. Pourquoi avez-vous si peur de voir venir ici le ministre de l'intérieur ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Pourquoi même suspendre nos débats, au milieu de nos joutes oratoires, alors que le ministre de l'intérieur, s'il n'a rien à se reprocher, peut venir s'exprimer devant nous ? Le choix est très simple : soit le ministre de l'intérieur vient, dit la vérité et sauve sa conscience, soit il ne vient pas et il doit alors démissionner. La réalité, en effet, c'est que l'exécutif est aux abois car il ne connaît pas la vraie vérité : seul Emmanuel Macron la connaît. La vraie vérité, c'est qu'il y a eu la tentat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Guévenoux :

Les faits dont nous parlons doivent être examinés, beaucoup l'ont rappelé, de façon sereine et sincère. C'est le choix que nous avons fait en transformant les commissaires aux lois en commissaires enquêteurs. En demandant à auditionner tout de suite le ministre de l'intérieur, vous mettez en cause la légitimité, et l'existence même de cette commission d'enquête.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

Nous ne sommes pas convaincus, nous n'avons plus confiance dans la parole de l'exécutif, dans la parole du ministre de l'intérieur !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMeyer Habib :

...omme dont nous parlons tutoie le Président de la République, à qui il était manifestement très fidèle. Il a, tout aussi manifestement, commis une erreur grave, que l'on ne peut camoufler. Les Français nous regardent ! Dieu sait si je ne suis pas, en politique, un « fan » de la France insoumise, mais nous parlons, je le répète, d'un homme qui manifestait de façon normale, et qui a été tabassé ! Le ministre de l'intérieur et le Président de la République doivent donc s'exprimer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

non seulement devant le Sénat, où il apparaît aujourd'hui que le ministre de l'intérieur a menti, mais ici où aucun ministre n'a daigné venir fournir des explications. Oui, il existe une obstruction, qui est le fait non de l'opposition, mais de la majorité, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

...e bureau de la commission des lois doit se réunir. Rien n'empêche qu'il le fasse à quinze heures : nous allons pouvoir nous préparer. S'il ne le fait pas, c'est, je le répète, que nous sommes complices des tentatives d'étouffer l'affaire en laissant passer plusieurs heures, puis le week-end. Réunissons donc le bureau de la commission des lois dès le début de l'après-midi, et auditionnons enfin le ministre de l'intérieur sous serment ; nous pourrons alors reprendre sereinement nos travaux sur l'État de droit. Voilà le calendrier. Si nous ne choisissons pas cette option, c'est bien que nous sommes complices de l'exécutif qui cherche à étouffer l'affaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

...Roissy. Il y a un problème avec M. Benalla, tout le monde en est conscient, même si certains membres de la majorité ne semblent pas choqués. Mais, au-delà du cas de M. Benalla, il y a une deuxième personne mise en examen. Combien d'autres y en avait-il dans cette cellule à l'Élysée, qui s'apparente de plus en plus à une milice privée ? Il y a là beaucoup de présomptions d'un scandale d'État : un ministre de l'intérieur qui a menti au Sénat, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

… un ministre de l'intérieur qui est tenu de faire respecter l'article 40 du code de procédure pénale et de dénoncer les délits dont il a connaissance et qui avait connaissance des délits en question dès le 2 mai ! Pourquoi a-t-il averti l'employeur de celui qui les a commis plutôt que le parquet ? Là est le vrai scandale d'État, là sont les questions à poser. Or ces questions n'entrent pas dans le champ de la commission d'e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

Le 1er mai, l'affaire est limitée à un seul homme, mais le 2 mai, parce que le ministre de l'intérieur sait et qu'il transmet l'information à l'Élysée – la présidence était au courant, puisque le directeur de cabinet du Président de la République a indiqué qu'une sanction avait été prise à l'encontre de M. Benalla – , le fait divers devient un scandale d'État. Il s'agit d'un scandale d'État parce que le pouvoir camoufle, mais également parce qu'il nous ment depuis deux jours. Il nous ment lorsque...