Interventions sur "motion de censure"

80 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Elimas :

...espérons que la navette parlementaire permettra à chacun de reprendre ses esprits et que les travaux qui s'ouvriront au printemps, à l'occasion de la nouvelle lecture, donneront une autre image de l'Assemblée. Il y va de l'avenir de la démocratie parlementaire, dont un tel dévoiement ne peut perdurer. À bons entendeurs ! Chers collègues, le groupe MODEM et apparentés s'opposera fermement à cette motion de censure et profite de cet instant pour assurer le Gouvernement de son soutien plein et entier dans la conduite de la transformation du pays, conformément au mandat confié démocratiquement par nos concitoyens en 2017 !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Cette motion de censure résulte avant tout du rejet d'une mauvaise réforme, mal préparée, guidée pour l'essentiel par des considérations financières et par le désir ardent de reculer l'âge de départ à la retraite, de supprimer les régimes spéciaux et de faire des économies – une réforme conduite par un exécutif droit dans ses bottes…. à moins qu'il ne s'agisse des bottes d'Alain Juppé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...ant en outre la question de la pénibilité et, avec elle, les travailleurs du secteur du bâtiment et des travaux publics ou de l'industrie, les caissières et les égoutiers. En clair, c'est une réforme mal préparée, mal maîtrisée, mal financée et mal exécutée, qui conduit notre modèle social dans le mur – un modèle social qu'il faudra, dans moins de dix ans, le ramasser à la petite cuiller. Cette motion de censure est aussi le fruit du rejet de votre méthode de gouvernement, qui ne saurait se réduire au seul recours au 49. 3 : c'est une pratique institutionnelle que caractérisent l'unilatéralisme, la verticalité et le contournement des corps intermédiaires – syndicats, partis politiques ou élus qui, selon vous, sont les refuges du conservatisme. Pour vous, guidés par une forme de positivisme, toute opposi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

… voteront naturellement cette motion de censure et défendront demain, devant la commission des affaires sociales, l'un des droits fondamentaux d'une opposition, celui de la création d'une commission d'enquête.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Firmin Le Bodo :

...mmerçants. Des droits pour tous ceux que notre système actuel ne protège plus efficacement, parce que notre société a changé et évolué. De tout cela, nous n'avons pas pu parler, et nous le regrettons. L'absence de débat et le 49. 3 sont de votre faute, de votre responsabilité ! Il vous faut donc maintenant assumer votre stratégie. Le groupe UDI, Agir et indépendants ne soutiendra donc pas cette motion de censure. Nous regrettons cette séquence, qui affaiblit le Parlement et dont personne, surtout pas la démocratie, ne sortira grandi. Je vous l'ai dit mardi soir, lors d'une séquence un peu tendue : « J'ai honte ! » Oui, j'ai honte de l'image que nous avons renvoyée de notre institution.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Fabre :

Nous y voilà ! Après une longue série de procédés visant à l'obstruction du débat parlementaire sur le projet de loi instituant un système universel de retraite, vous défendez le vote d'une motion de censure du Gouvernement. Vous usez pour cela d'arguments qui ne tiennent pas, voire qui frisent une certaine amnésie concernant les pratiques de vos groupes respectifs. Vous citez tout d'abord le Conseil d'État, qui regrette de n'avoir eu que trois semaines pour examiner le texte. Laissez-moi à mon tour commenter son avis. Certes, il commence par deux pages de mise en garde, mais vous ne dites jamais qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Fabre :

Mesdames et messieurs les tartuffes, je vous confirme que nous ne dormons point. C'est pourquoi le groupe La République en marche ne votera pas la motion de censure.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mesdames, messieurs les membres du Gouvernement, mes chers collègues, j'ai l'honneur d'avoir été désigné par les groupes Socialistes et apparentés, France insoumise et Gauche démocrate et républicaine pour présenter cette motion de censure. J'ai accepté cette responsabilité, qui a pris une nouvelle dimension depuis le drame survenu à Strasbourg. Conscients de la gravité du contexte, nous avions fait savoir au président de notre assemblée notre accord pour discuter la motion en début de semaine prochaine, si le Gouvernement le souhaitait. Comme nous, le Premier ministre a considéré que la meilleure façon de lutter contre le terroris...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Aussi est-il de notre responsabilité de vous stopper dans votre course têtue en faveur du capital. Le lien de confiance entre notre peuple et l'exécutif est rompu, le divorce est acté ; il est temps d'en tirer les conséquences. C'est pourquoi nous avons décidé de déposer une motion de censure pour obtenir votre démission. Cette démission serait l'acte de naissance d'un nouveau gouvernement, qui ne pourrait faire autrement que de s'inspirer directement des revendications économiques et sociales légitimes du mouvement populaire qui traverse notre pays.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Vous n'entendez pas votre peuple, parce que vous êtes déconnectés du peuple. C'est pourquoi notre motion de censure est plus que jamais d'actualité. Chers collègues, nous l'avons voulu rassembleuse, aussi appelons-nous l'ensemble des députés à la voter. Oui, vous pouvez la voter ; oui, vous devez la voter. Quelle que soit votre sensibilité politique, vous pouvez la voter en femmes et en hommes libres.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Le Gendre :

...l'ordre pour leur professionnalisme et leur dévouement total à la plus belle des missions : notre protection et notre sécurité. Depuis longtemps, et plus encore ces dernières semaines, nous leur demandons beaucoup. Beaucoup ! Ne l'oublions jamais. Malgré cet attentat, car c'est bien d'un attentat qu'il s'agit – même s'il n'y a pas eu à ce jour de revendication officielle – , les auteurs de cette motion de censure ont choisi de ne pas la retirer. Je ne souhaite pas engager de polémique sur le sujet.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Le Gendre :

Qu'y a-t-il de commun ? Rien, sinon une tentative d'user de cette motion de censure comme d'un rituel convenu pour faire oublier le terrible verdict que vous ont infligé les Français il y a dix-huit mois.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Le Gendre :

Plus exactement, comme les autres signataires de la motion de censure, vous sautez sur votre banc, tel le cabri cher au Général de Gaulle, en criant : « ISF ! ISF ! ISF ! » Avec tout le respect que je vous dois, permettez-moi de vous dire que le cabri risque de s'essouffler. Au cours des presque quarante ans d'existence de cet impôt, sur ces bancs-ci, vous l'avez défendu. Pendant quarante ans, sur ces bancs-là, vous l'avez honni, sans jamais avoir le courage de le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVirginie Duby-Muller :

Avant d'en venir à la motion de censure, je veux rendre un hommage appuyé à nos forces de l'ordre et de secours, durement mobilisées depuis plusieurs semaines en raison des manifestations et de l'attentat terroriste de Strasbourg. Face à la violence et au danger, elles ont toujours été notre rempart pour assurer notre sécurité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Mignola :

Nous nous retrouvons cet après-midi pour débattre d'une motion de censure déposée par trois groupes minoritaires. Nous aurions préféré, il est vrai, que vous vous entendissiez pour que ce débat se tienne il y a quelques jours, en début de semaine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Mignola :

Et c'est en renforçant la démocratie représentative que, comme nous y invite le Président de la République sur le vote blanc, nous pourrons demain ouvrir de nouvelles voies à la démocratie participative. Il est légitime que, dans le cadre d'une motion de censure, les oppositions s'opposent au Gouvernement et que la majorité le soutienne. Il est surtout utile que de nos débats naissent des solutions. Nous sommes entrés dans le temps des solutions : le Président de la République a fait des propositions, et, au-delà, exposé une vision pour le pays. Nous ne voterons donc pas cette motion. Au fond, ceux qui l'ont déposée veulent un nouveau Gouvernement quand...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Mignola :

Parmi les trois groupes qui défendent cette motion de censure, l'un voudrait leur faire faire la révolution.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Mignola :

Mes chers collègues, en réalité, cette motion de censure vise les responsables de la crise. Ce gouvernement, cette majorité en prennent leur part, mais tous les gouvernements précédents, toutes les majorités précédentes ont la leur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Mignola :

En revanche, les gouvernements des majorités précédentes l'auraient méritée, eux, mais ils sont déjà tombés. Cette motion de censure, au mieux incongrue, est au pire un boomerang pour ceux qui l'ont déposée. Travaillons donc ensemble pour refonder le pacte économique, le pacte fiscal, le pacte social et le pacte démocratique de notre pays, …