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...espérons que la navette parlementaire permettra à chacun de reprendre ses esprits et que les travaux qui s'ouvriront au printemps, à l'occasion de la nouvelle lecture, donneront une autre image de l'Assemblée. Il y va de l'avenir de la démocratie parlementaire, dont un tel dévoiement ne peut perdurer. À bons entendeurs ! Chers collègues, le groupe MODEM et apparentés s'opposera fermement à cette motion de censure et profite de cet instant pour assurer le Gouvernement de son soutien plein et entier dans la conduite de la transformation du pays, conformément au mandat confié démocratiquement par nos concitoyens en 2017 !
Cette motion de censure résulte avant tout du rejet d'une mauvaise réforme, mal préparée, guidée pour l'essentiel par des considérations financières et par le désir ardent de reculer l'âge de départ à la retraite, de supprimer les régimes spéciaux et de faire des économies – une réforme conduite par un exécutif droit dans ses bottes…. à moins qu'il ne s'agisse des bottes d'Alain Juppé.
...ant en outre la question de la pénibilité et, avec elle, les travailleurs du secteur du bâtiment et des travaux publics ou de l'industrie, les caissières et les égoutiers. En clair, c'est une réforme mal préparée, mal maîtrisée, mal financée et mal exécutée, qui conduit notre modèle social dans le mur – un modèle social qu'il faudra, dans moins de dix ans, le ramasser à la petite cuiller. Cette motion de censure est aussi le fruit du rejet de votre méthode de gouvernement, qui ne saurait se réduire au seul recours au 49. 3 : c'est une pratique institutionnelle que caractérisent l'unilatéralisme, la verticalité et le contournement des corps intermédiaires – syndicats, partis politiques ou élus qui, selon vous, sont les refuges du conservatisme. Pour vous, guidés par une forme de positivisme, toute opposi...
… voteront naturellement cette motion de censure et défendront demain, devant la commission des affaires sociales, l'un des droits fondamentaux d'une opposition, celui de la création d'une commission d'enquête.
...mmerçants. Des droits pour tous ceux que notre système actuel ne protège plus efficacement, parce que notre société a changé et évolué. De tout cela, nous n'avons pas pu parler, et nous le regrettons. L'absence de débat et le 49. 3 sont de votre faute, de votre responsabilité ! Il vous faut donc maintenant assumer votre stratégie. Le groupe UDI, Agir et indépendants ne soutiendra donc pas cette motion de censure. Nous regrettons cette séquence, qui affaiblit le Parlement et dont personne, surtout pas la démocratie, ne sortira grandi. Je vous l'ai dit mardi soir, lors d'une séquence un peu tendue : « J'ai honte ! » Oui, j'ai honte de l'image que nous avons renvoyée de notre institution.
Alors, pour toutes ces raisons, l'immense majorité du groupe Libertés et territoires votera pour cette motion de censure.
Nous y voilà ! Après une longue série de procédés visant à l'obstruction du débat parlementaire sur le projet de loi instituant un système universel de retraite, vous défendez le vote d'une motion de censure du Gouvernement. Vous usez pour cela d'arguments qui ne tiennent pas, voire qui frisent une certaine amnésie concernant les pratiques de vos groupes respectifs. Vous citez tout d'abord le Conseil d'État, qui regrette de n'avoir eu que trois semaines pour examiner le texte. Laissez-moi à mon tour commenter son avis. Certes, il commence par deux pages de mise en garde, mais vous ne dites jamais qu...
Mesdames et messieurs les tartuffes, je vous confirme que nous ne dormons point. C'est pourquoi le groupe La République en marche ne votera pas la motion de censure.
Cela pose, et c'est un des fondements de cette motion de censure, la question de la séparation des pouvoirs entre un président aveuglé par son désir de toute puissance et un gouvernement qui, d'une certaine manière, a abdiqué ses responsabilités : confusion des pouvoirs entre les deux têtes de l'exécutif, subordination du gouvernement à la présidence, et abdication des pouvoirs gouvernementaux, voilà les raisons cardinales qui justifient de vous interpeller au...
pour présenter cette motion de censure du Gouvernement, responsabilité que j'ai acceptée : « Quand les blés sont sous la grêle, Fou qui fait le délicat ». Ensemble, nous avons estimé que l'exécutif a menti pour se protéger. Ensemble, nous avons cherché la vérité, mais vous avez refusé de vous expliquer. C'est la raison pour laquelle nous avons décidé de prendre cette initiative commune afin que les représentants du peuple puissent en...
Pas son résultat non plus, parce que finalement, en 2017, c'est une motion de censure du peuple français tout entier que vous avez reçue.
... viennent. Nous avons un vaste chantier devant nous, qui devra remettre d'équerre les rôles de chacun, trop souvent inversés ou confus dans la période que nous avons vécue. Mes chers collègues de l'opposition, j'aurais pu vous dire que c'est quand on n'a plus rien à dire que l'on censure ainsi ! Que c'est quand on ne sait plus quoi faire que l'on censure ainsi ! Que dans ce contexte, déposer une motion de censure relève plus de la théâtralité de notre vie politique que de l'usage grave pour lequel elle a été prévue.
Et quelle mascarade ! Les groupes de gauche ont fini par déposer eux aussi une motion de censure, de peur de prendre du retard sur le groupe Les Républicains dans la course à l'opposition la plus radicale et à la démagogie la plus dangereuse ! On ne sait d'ailleurs plus qui va voter pour qui, avec qui, pourquoi et surtout pour faire quoi ensuite !
C'est en raison de cette affaire et de votre mauvaise gestion de cette crise, monsieur le Premier ministre, que nous avons déposé une motion de censure de votre Gouvernement – présentée par notre collègue André Chassaigne – mais c'est surtout au regard de votre conception de l'exercice du pouvoir, que cette affaire a révélé au grand jour, et des conséquences qui en résultent pour notre pays, que nous demandons à l'Assemblée nationale de vous retirer la confiance qui vous a été accordée. Si nous souhaitons censurer votre Gouvernement, c'est d'ab...
...érité et de transparence. Si nous souhaitons vous retirer la confiance, c'est ensuite au regard de la conception de l'exercice du pouvoir présidentiel que vous cautionnez. Monsieur le Premier ministre, « après tout, notre censure s'adresse à d'autres qu'à vous-même. [… ] Vous exécutez une politique qui vient d'ailleurs » : ces mots sont ceux de François Mitterrand, défendant à cette tribune une motion de censure en 1978. Force est de constater que la motion de censure s'adresse, aujourd'hui encore – et en même temps – au chef du gouvernement que vous êtes et au Président de la République dont nous dénonçons la pratique des institutions. Le Président de la République a souhaité exercer une présidence « jupitérienne ». Cela se traduit par un exercice personnel du pouvoir, qui fait fi des assemblées, des s...
...mant pour elles l'obligation de s'inscrire sur le registre des lobbies, vous courez le risque de laisser s'installer certaines associations radicales au coeur de notre République, et ce, parce que vous avez fait le choix de rendre notre État invisible et de ne pas encadrer les logiques d'influence de la sphère privée sur la sphère publique. En conclusion, monsieur le Premier ministre, avec cette motion de censure, nous voulons vous retirer la confiance qui vous a été accordée l'an dernier. Nous le faisons, parce que nous estimons que la cohésion de notre pays requiert un État républicain fort, pas un État invisible ou un État vendu à la découpe. En préférant la main invisible à l'action publique offensive, vous faites courir un risque fort à notre État, à son intégrité, à son efficacité et à sa performanc...
La motion de censure, dans laquelle vous ne parlez que de M. Benalla, ne fait que confirmer ce que vous recherchez.
Votre motion de censure est à l'image de cette VIe République que vous réclamez. Elle ne serait, finalement, qu'un retour à la IVe, où les gouvernements mouraient avant d'avoir vu le jour et où l'on pouvait défaire en une main levée ce qu'on avait mis des semaines ou des mois à construire. J'entends aussi les appels à la célérité des camarades socialistes. Mais le Premier ministre l'a rappelé : il a fallu naguère, je m...
Nous n'accepterons jamais que le Président de la République se comporte comme s'il était propriétaire de l'État. Nous n'accepterons jamais qu'Emmanuel Macron confonde son parti et les institutions de la République. Nous n'accepterons jamais qu'un système de pouvoir personnel dévoie la Ve République et la transforme en principat. En votant cette motion de censure, nous nous engageons à défendre les libertés des Français, pour que vive la République et que vive la France !