58 interventions trouvées.
Vous parlez au Gouvernement pour atteindre le Président. Vous présentez une motion de censure, non sur une politique, mais sur un soupçon et des suppositions.
Monsieur le Premier ministre, la motion de censure déposée par le groupe Les Républicains est légitime. L'affaire Benalla est d'abord une affaire grave. Les coups portés, la violence, les délires d'un observateur qui renonce à toute mesure et à toute retenue pour devenir l'acteur principal d'un passage à tabac public, les images vues par le monde entier : tout cela est grave, de même que les attributs de police – le brassard, le poste de radio e...
La justice et la presse continueront à faire éclater la vérité. Nous, socialistes, n'avons jamais demandé des têtes. Nous n'avons exigé qu'une seule chose : que la vérité éclate et que les parlementaires et les juges puissent découvrir la réalité des faits. C'est ce que nous avons demandé, c'est ce qui nous a été refusé. Comme je le disais au début de mon intervention, cette motion de censure est légitime. Pour autant, nous ne la voterons pas, car le but d'une motion de censure est de faire tomber un gouvernement pour le remplacer par une nouvelle majorité. Or, dans le cas présent, ce n'est ni notre objectif, ni celui des Républicains. Pour ce qui nous concerne, nous, députés socialistes, profitons de ce moment particulier pour redire qu'en France, monsieur le Premier ministre, il y ...
C'est la raison pour laquelle les députés socialistes ne voteront pas la motion de censure déposée par le groupe Les Républicains.
Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mes chers collègues, cette motion de censure intervient dans un contexte particulièrement grave. L'affaire qui nous occupe n'est pas un fait divers, mais un véritable scandale d'État.
Oui, mes chers collègues, nous avons subi une véritable humiliation institutionnelle, et déposer une motion de censure est le seul moyen de contraindre le Gouvernement à venir s'expliquer.
Nous voulons l'harmonie, elle veut la compétition sauvage. Nous voulons l'État de droit, elle veut l'État des passe-droit. Nous voulons l'intérêt général, elle veut préserver les intérêts particuliers. Nous devons en finir avec la Ve République, et aujourd'hui, nous votons la motion de censure.
Chers collègues, l'usage que vous faites de la procédure de motion de censure est une forme de dévoiement de notre démocratie. Votre motion n'est qu'un alignement de conclusions hâtives, d'énumérations d'informations hasardeuses et d'accusations péremptoires.
Bref, comme le disait Talleyrand, tout ce qui est excessif est insignifiant, et votre motion de censure en est l'illustration parfaite.
D'ailleurs, dès qu'il est apparu qu'il ne s'agissait pas d'une affaire politique mais d'une affaire de service, vous avez claqué la porte de la commission d'enquête. Puis vous surenchérissez avec une motion de censure !
Le peuple ne l'entend pas de cette oreille. En votant cette motion de censure, nous sommes fidèles à sa colère.
Nous nous sommes donné les moyens de le faire et nous croyons que l'objectif est désormais atteint. C'est la raison pour laquelle nous ne pouvons souscrire à cette entreprise politicienne qui ne répond ni aux besoins ni aux interrogations des Français. Le groupe MODEM et apparentés ne participera donc pas à cette motion de censure.
L'ambition de cette motion de censure est toute différente. Elle est une alerte. Je vous entends déjà hurler, mesdames et messieurs de la majorité : « beaucoup de bruit pour rien ! »
Pendant que M. Benalla était simplement mis à pied, les ministres qui avaient obligation de le dénoncer se taisaient. Si nous déposons cette motion de censure, ce n'est donc pas simplement à cause de ce que vous appelez « l'affaire Benalla », c'est parce qu'une grande partie du Gouvernement et de la majorité ont un peu de Benalla en eux.
La réponse à votre motion de censure, chers collègues de la gauche insoumise, de la gauche radicale et de la soi-disant nouvelle gauche, aurait presque pu être un copié-collé de celle que nous avons faite à celle de M. Jacob. En effet, vos motions, c'est bonnet blanc et blanc bonnet !
Pas plus que la droite qui, tout à l'heure, a échoué à faire adopter sa propre motion de censure malgré l'appui de certains d'entre vous, vous ne pourrez espérer rassembler une majorité en utilisant la motion de censure non pour débattre d'idées, de projets ou d'un quelconque programme, mais simplement pour créer un feu médiatique dans l'espoir, finalement, de masquer vos incohérences multiples.
... contre les violences sexuelles et sexistes est un impératif ; dans une actualité où le ministre d'État Nicolas Hulot appelle au rassemblement contre le réchauffement climatique, vous, vous vous complaisez à faire de la procédure parlementaire. C'est certes votre droit, mais cela ne sert en rien l'intérêt général. Vous l'aurez compris, les députés de La République en marche ne voteront pas votre motion de censure.