Interventions sur "motion"

28 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Terlier :

Mme la garde des sceaux l'a rappelé : les déserts judiciaires, c'est la réforme Dati qui les a créés. Aujourd'hui, nous ne prévoyons de fermer aucun lieu de justice. C'est pourquoi le groupe LaREM ne votera pas votre motion de rejet préalable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Savignat :

Madame la garde des sceaux, je suis un peu surpris. Vous nous proposez une loi de programmation pour la justice que vous voulez être celle du XXIe siècle et, pour vous opposer à la motion de rejet préalable défendue par mon collègue Gosselin au nom de notre groupe, vous vous retournez en arrière et vous nous lancez que nous n'avons pas fait mieux il y a dix ans. Je pensais que nos débats en commission, que vous avez reconnus vous-mêmes comme dignes et constructifs, nous permettraient à tous de nous projeter en avant, ce qui nous dispenserait de régler de vieux comptes, d'autant qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Savignat :

...urra, lui, décider de le fermer. Toutes vos propositions pour la justice de demain se fondent sur des promesses budgétaires. Or, pour les OPEX, les opérations extérieures, nous avons vu que celles de la loi de programmation militaire n'étaient pas tenues. On ne peut pas réformer en se fondant sur des promesses budgétaires. C'est pourquoi nous sommes inquiets pour la suite et nous voterons pour la motion de rejet préalable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant :

Je le dis d'emblée, mais vous l'aurez compris : le groupe MODEM votera contre la motion de rejet préalable. En effet, il est temps de réformer la justice de notre pays, dont les dysfonctionnements sont identifiés depuis longtemps et qui souffre d'un déficit d'investissement récurrent. Ce déficit, monsieur Gosselin, c'est votre héritage et non le vôtre. Notre groupe salue ce texte. L'augmentation du budget ambitieuse et réaliste permettra à la justice de recruter des effectifs dont ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Untermaier :

Le groupe Socialistes et apparentés considère qu'un texte est indispensable. C'est pourquoi nous nous abstiendrons sur la motion de rejet préalable qui nous a été présentée comme sur celle qui le sera tout à l'heure. Les citoyens attendent que la justice retrouve – ou trouve enfin – un niveau de qualité égal à celui qu'on rencontre dans d'autres États de l'Union européenne. Au cours des débats, nous nous efforcerons d'améliorer ce texte, car nous identifions des manques et des inquiétudes légitimes. Un débat d'une semaine...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Zumkeller :

Dans le même esprit, le groupe UDI, Agir et indépendants ne votera pas la motion. Même si nous partageons certaines analyses pertinentes de notre collègue Gosselin, nous pensons qu'il est temps de débattre. Nous pensons aussi que, par nos amendements, nous arriverons à enrichir le texte. Je pense sincèrement que l'important, pour la justice, est de savoir où elle va, de s'inscrire dans la durée. Ces dernières années, peut-être avons-nous trop changé trop rapidement les choses...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

Nous voterons pour la motion de rejet préalable. Beaucoup d'arguments ont déjà été échangés. Disons-le clairement : votre texte manque singulièrement d'ambition, il ne nous permettra pas résorber le retard de notre justice. Ce retard, ne serait-ce que par rapport à un pays comparable au nôtre, l'Allemagne, est considérable – nous avons deux fois moins de magistrats que les Allemands. Je sais que ce n'est pas un argument, ma...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Dans quelques instants, j'aurai l'occasion d'indiquer les nombreuses raisons qui nous incitent à nous opposer à ce texte et justifient que nous votions pour la motion de rejet préalable. Je les résumerai ainsi : votre projet nous propose une justice désincarnée, déterritorialisée et, d'une certaine manière, virtualisée, numérisée. J'insisterai quelques instants sur la place de la victime, particulièrement des enfants, en parlant de ce que j'observe sur mon territoire. Préconisées par le rapport de la commission d'enquête créée après l'affaire d'Outreau, les u...