Interventions sur "nationale"

243 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

...protéger nos concitoyens. Monsieur le ministre d'État, vous assumez la lourde et importante mission de protéger nos concitoyens. Je veux vous exprimer des voeux de réussite dans cette fonction ô combien difficile et vous dire que, comme nous l'avons fait par le passé, lorsque Manuel Valls et Bernard Cazeneuve occupaient le poste de Premier ministre, nous serons toujours au rendez-vous de l'unité nationale et du rassemblement pour combattre la barbarie islamiste et le terrorisme et pour mieux protéger les Français. C'est cet esprit de responsabilité qui nous animera dans ce débat et qui nous conduira naturellement à voter la prorogation de l'état d'urgence que vous nous demandez. Nous la voterons compte tenu du contexte particulier, que vous avez rappelé. La menace terroriste demeure maximale. La ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

...ui a été effectif, reste insuffisant. Puisqu'il peut exister des circonstances exceptionnelles où l'état d'urgence vient restreindre un certain nombre de libertés ou accroître les moyens intrusifs de l'État, ce contrôle parlementaire doit être permanent et non pas dépendant de la seule bonne volonté de l'époque, du gouvernement et des présidents des commissions des lois du Sénat et de l'Assemblée nationale : il doit être rendu obligatoire par la loi et assuré par une commission spécifique. Pour conclure, il me paraît inutile de rappeler à quel point l'état d'urgence est imparfait et combien son efficacité est aujourd'hui discutée par ceux-là mêmes qui l'avaient mis en oeuvre et refusaient de le lever. Mais il me paraît important de souligner qu'en matière de lutte contre le terrorisme, il n'existe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Dussopt :

...nelle ; obligation de privilégier les perquisitions de jour, sauf nécessité opérationnelle ; enfin et peut-être surtout, mise en place d'un contrôle parlementaire strict des mesures prises sur le fondement de l'état d'urgence. En effet, depuis 2016, la loi de 1955 modifiée prévoit en son article 4-1 la mise en oeuvre d'un contrôle parlementaire strict de toutes les mesures prises : « L'Assemblée nationale et le Sénat sont informés sans délai des mesures prises par le Gouvernement pendant l'état d'urgence. Les autorités administratives leur transmettent sans délai copie de tous les actes qu'elles prennent en application de la présente loi. L'Assemblée nationale et le Sénat peuvent requérir toute information complémentaire dans le cadre du contrôle et de l'évaluation de ces mesures. » Sur la base d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...ire de concevoir une réponse de long terme à la menace du terrorisme international. » Il ne s'agit ni de gauchistes ni d'irresponsables mais de personnes qui ont en tête les dangers et les responsabilités. Cette affirmation fait également écho au bilan dressé par la commission des lois en décembre 2016 dans le cadre du contrôle parlementaire et par des autorités indépendantes comme la Commission nationale consultative des droits de l'homme ou encore le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe. En contournant la justice antiterroriste, en épuisant les forces de sécurité, l'état d'urgence perpétué pendant plusieurs mois s'avère non seulement inefficace mais encore contre-productif. Je ne reviendrai pas sur les chiffres qui ont été donnés : les quelque 4 500 perquisitions administrat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...onomique et sociale, de violence et d'attaques terroristes, ce sont ces droits qui doivent être renforcés : c'est plus et non moins de droits que l'on devrait avoir. Comme l'a rappelé Ugo Bernalicis, il faut prendre le problème à la racine. On ne peut pas faire croire au peuple français que c'est l'état d'urgence qui permettra de combattre durablement les attaques terroristes. Une politique internationale s'attaquant aux sources de financement est nécessaire. Or que fait-on aujourd'hui contre l'entreprise Lafarge ? Que fait l'État contre celles et ceux qui ont avoué aider des organisations terroristes ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

...ire s'est installé dans la durée. Le risque d'accoutumance et la banalisation de l'exception ont depuis été largement dénoncés. Dès février 2016, le Conseil d'État a prévenu que les renouvellements de l'état d'urgence « ne sauraient […] se succéder indéfiniment ». Le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, des experts indépendants de l'ONU, le défenseur des droits, la Commission nationale consultative des droits de l'homme – la CNCDH – ainsi que des avocats, des magistrats, des policiers, des professeurs de droit et des organisations non gouvernementales ont fait part de leur profonde inquiétude s'agissant de l'installation durable de l'état d'urgence dans notre pays. Dans cet hémicycle, les députés communistes, avec d'autres, ont à plusieurs reprises alerté en vain sur les risqu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Fauvergue :

Monsieur le président, monsieur le ministre d'État, chers collègues, c'est un honneur et un plaisir de prendre la parole devant vous. Sauf erreur de ma part, c'est la première fois qu'un ancien responsable de la police nationale est appelé à siéger et à s'exprimer devant cette docte assemblée. Je mesure la solennité du moment à sa juste valeur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Fauvergue :

...rouge pour les pompiers – oui, vous m'avez entendu : de bleu, blanc, rouge, à l'image de notre drapeau national. Ces femmes et ces hommes consacrent leur temps à nous protéger et à sauver nos vies au péril de la leur. Je ne parle pas seulement des opérateurs hautement spécialisés du RAID – recherche, assistance, intervention, dissuasion –, du GIGN – le groupement d'intervention de la gendarmerie nationale – et de la BRI – la brigade de recherche et d'intervention –, que j'ai eu tant de plaisir à commander pour les uns et à croiser sur des opérations périlleuses pour les autres. Je parle aussi de toutes ces femmes et de tous ces hommes qui, tout en demeurant nos anges gardiens, sont aussi devenus les cibles de ces barbares sans honneur et sans foi. Je n'oublie pas non plus, dans cet hommage, nos mi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

...nsieur ministre d'État, madame la présidente de la commission des lois, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, chacun le sait, à cinq reprises déjà, sous la précédente législature, nous avons prorogé l'application de l'état d'urgence. Nous l'avons choisi en étant guidés par une seule exigence : l'esprit de responsabilité qui doit tout particulièrement prévaloir lorsqu'est en jeu la sécurité nationale. Ce qui compte, face au péril du terrorisme islamiste, c'est l'efficacité de l'État, pour sauvegarder la nation et sauver des vies. Nous n'avons d'ailleurs pas attendu l'élection d'Emmanuel Macron pour savoir nous rassembler sur l'essentiel ; nous l'avons fait lorsque Manuel Valls puis Bernard Cazeneuve étaient premiers ministres. Les députés du groupe Les Républicains ont alors su se mettre d'a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

...nvisagez de mettre en oeuvre concernant le temps de travail. La réforme actuelle des cycles horaires pourrait absorber, selon certains scénarios, près de 10 000 effectifs, soit la quasi-totalité des créations d'emplois envisagées pendant le quinquennat dans les forces de sécurité. Ma troisième et dernière question technique porte sur les heures supplémentaires, problème structurel dans la police nationale, comme vous le savez, avec un stock valorisé à plus de 260 millions d'euros et croissant depuis les attentats de 2015. Elles sont restées non payées jusqu'à présent. Je crois qu'il est nécessaire d'engager un plan de valorisation de ces heures supplémentaires afin de les rémunérer et d'augmenter, à peu de frais, le potentiel opérationnel des forces de sécurité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Pour conclure, monsieur le président, l'état d'urgence ne saurait être un exercice virtuel de communication : il doit se traduire par une action. Je sais que vous en êtes convaincu comme moi, monsieur le ministre d'État. Cette action doit être menée de façon transparente, sous le contrôle vigilant de l'Assemblée nationale. C'est dans cet esprit que les députés Les Républicains, notamment Éric Ciotti, continueront à oeuvrer, au sein de cette assemblée, au service de l'intérêt général.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

Cet amendement vise, non pas à modifier la loi relative à l'état d'urgence en cours, mais celle de 1955, afin de mieux encadrer le dispositif et d'assurer un contrôle parlementaire automatique. Je vais m'expliquer, notamment pour nos nouveaux collègues. Durant la précédente législature, lorsque l'état d'urgence a été décrété, le président de la commission des lois de l'Assemblée nationale – il s'agissait à l'époque de M. Urvoas, je crois – et le président de la commission des lois du Sénat se sont mis d'accord pour assurer un contrôle parlementaire sur l'application de la loi de 1955, ce qui n'avait jamais été fait jusqu'alors. Le Gouvernement, dirigé par Manuel Valls, l'a accepté. Toutefois, en l'état, rien n'oblige le Gouvernement à le faire. Mon amendement tend donc à garantir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

...r fermé les yeux, d'avoir accepté de rester absents au moment où l'on contrôle des mesures intéressant les libertés de nos concitoyens. Je souhaite, au nom de l'avenir, que vous preniez la responsabilité d'adopter cette mesure de bon sens, qui n'entravera en rien la liberté d'action d'un gouvernement mais permettra seulement de la contrôler. C'est la moindre des choses, de la part de l'Assemblée nationale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Bridey, président :

...omble, Mme Florence Parly, ministre des Armées, que je remercie pour sa présence et sa ponctualité. Avant de lui donner la parole, je souhaite vous dire un mot du fonctionnement de notre commission. Les auditions de Mme la ministre, des chefs d'état-major et de certains industriels, qui peuvent détenir des informations confidentielles, ne sont pas retransmises sur le site Internet de l'Assemblée nationale et se déroulent en l'absence de journalistes. J'ajoute que vous devez, bien entendu, vous abstenir de tweeter… Chacun se doit de respecter cette confidentialité car il importe que s'instaure un climat de confiance avec nos interlocuteurs, afin que nous puissions les questionner librement et qu'ils nous apportent des réponses d'autant plus précises qu'ils seront assurés de ne pas les retrouver dan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarianne Dubois :

Le 18 mars dernier, le président de la République présentait sa politique de défense. Il projetait d'instaurer un service militaire obligatoire encadré par les armées et par la gendarmerie nationale, quelque 600 000 jeunes devant être concernés chaque année. Mardi dernier, dans sa déclaration de politique générale, le Premier ministre n'a évoqué que très brièvement la création d'un nouveau service national, sans mentionner s'il serait obligatoire. Les contraintes budgétaires, j'imagine, donnent un sérieux coup de frein à ce projet. En outre, nous avons travaillé pendant un an, avec Joaquim P...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

...t des quartiers généraux militaires internationaux créés en vertu du Traité de l'Atlantique nord – laquelle loi autorise le retour des forces de l'OTAN sur le territoire national alors qu'elles n'y avaient plus accès depuis la décision du général de Gaulle ? Enfin, plus grave encore, qu'en est-il de la mise en conformité de nos armements avec les normes OTAN ? Il y va en effet de la souveraineté nationale si nous nous trouvons – comme du reste c'est déjà souvent le cas – avec des armes américaines ou qui doivent être conformes aux normes de l'OTAN.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

... un simple objectif, mais bien comme une réponse aux besoins. Chacun sait bien qu'il s'agit en fait d'une injonction de l'OTAN, les PIB variant du reste d'un pays à l'autre. Je considère qu'il s'agit d'un mauvais objectif et qu'il ne faut pas raisonner en termes de trajectoire, mais en se posant la question : comment répondre, en termes de budget, aux besoins afin de mettre à niveau notre défense nationale ? Et j'insiste sur les mots « défense nationale », car je ne pense pas forcément à une force de projection destinée à intervenir dans d'autres pays. Envisagez-vous de réexaminer la part, très importante, du nucléaire dans le budget de la défense ? Quelle sera votre politique en la matière ? Mènerez-vous une politique de fabrication française ? Notre fusil est allemand, nos pistolets sont suisse...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Studer, président :

Chers collègues, j'ai le plaisir d'accueillir en votre nom à tous M. Jean-Michel Blanquer, ministre de l'éducation nationale. J'en profite pour saluer les téléspectateurs, sans doute très nombreux à l'occasion de cette première réunion de notre commission, qui nous regardent via le site de l'Assemblée nationale. Nous sommes très heureux, monsieur le ministre, que vous soyez le premier membre du Gouvernement que nous auditionnons : cela témoigne de l'importance cardinale que nous accordons, dans la droite ligne des eng...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Christine Lang :

Permettez-moi tout d'abord, monsieur le ministre, de vous dire tout le plaisir qui est le nôtre de vous accueillir dans cette commission une semaine après notre installation à l'Assemblée nationale. Comme le Président de la République l'a répété tout au long de sa campagne, la question de l'école est première et les défis sont colossaux. Les attentes de nos concitoyens sont fortes et, dans le domaine de l'éducation plus encore que dans tous les autres, nous sentons une immense impatience et une forte exigence d'efficacité – d'aucuns diraient d'effectivité. Nous avons donc une obligation de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

...s des classes de CP à douze élèves en zone de REP+ nous préoccupe, car la réussite de l'apprentissage de la lecture est fondamentale non seulement dans les zones d'éducation prioritaire, mais aussi en milieu rural où les moyens font souvent défaut. N'aurait-il pas été judicieux de généraliser le dispositif « Plus de maîtres que de classes » ? Les directeurs académiques des services de l'éducation nationale (DASEN) ne vont-ils pas devoir puiser dans le vivier des remplaçants ou remettre en cause des ouvertures de classes ? D'autre part, suite aux travaux du Conseil national de l'évaluation du système scolaire (CNESCO), il est plus que jamais fondamental de redonner leurs lettres de noblesse aux filières professionnelles avec le développement massif de l'alternance. C'est le meilleur moyen de combat...