Interventions sur "nouvelle-zélande"

32 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Chapelier :

...n, existe déjà chez nous, étant là-bas une priorité – et des droits des peuples autochtones, ainsi que le respect des normes sociales. Cette approche vertueuse doit désormais être la règle dans tout accord de partenariat entre États. N'oublions pas que, comme l'a souligné Mme Maina Sage, la France, avec ses collectivités ultramarines et les populations autochtones qui y vivent, est voisine de la Nouvelle-Zélande et que notre coopération y prend alors tout son sens. Le réchauffement climatique ne connaît pas de frontières et cet accord de partenariat est une trame pour une gouvernance plus écologique. La Nouvelle-Zélande et l'Union européenne sont à l'avant-garde des efforts internationaux visant à lutter contre le changement climatique, et tout ce qui peut renforcer cette lutte commune est un pas de plu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaM'jid El Guerrab :

... rapporteure, dans le cadre des commémorations du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, le mémorial français inauguré en mai dernier à Wellington porte ces mots, écrits en maori : Haere whakamua, titiro whakamuri, qui signifient : « marcher dans l'avenir, avec nos yeux ouverts sur le passé ». Cette phrase symbolise les liens amicaux, intimes et profonds qui unissent la France et la Nouvelle-Zélande depuis des temps immémoriaux. En effet, nos deux pays partagent une proximité à la fois géographique, historique et culturelle. Géographique, tout d'abord, en raison de la présence dans le Pacifique de trois de nos collectivités : la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française et Wallis-et-Futuna, que la Nouvelle-Zélande a d'ailleurs soutenues pour qu'elles puissent devenir membres du Forum des ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaM'jid El Guerrab :

Je m'efforce du reste, dans le cadre de la révision constitutionnelle actuellement engagée, de me battre pour que l'enseignement du français à l'étranger soit inscrit et reconnu dans notre Constitution. Dix mille Français résident en Nouvelle-Zélande et l'île accueille plus de 60 000 touristes chaque année. Grâce aux visas « vacances-travail », 8 000 jeunes Français s'y rendent tous les ans pour travailler et découvrir le pays. L'accord que nous examinons aujourd'hui permettra d'encourager plus encore cette mobilité. La France est, à l'heure actuelle, le seul pays de l'Union européenne à être présent dans cette région du monde – à l'exceptio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Thomas :

...t, madame la présidente de la commission des affaires étrangères, madame la rapporteure, mes chers collègues, l'accord que nous examinons aujourd'hui n'est pas un accord commercial, ce n'est pas un accord de libre-échange entre les parties. L'intérêt de la France à ratifier l'accord de partenariat sur les relations et la coopération entre l'Union européenne et ses États membres, d'une part, et la Nouvelle-Zélande, d'autre part, est multiple et doit être perçu au-delà de débats qui sont parfois hors-sujet. L'histoire entre nos deux pays ne s'inscrit pas seulement dans le rythme des rencontres autour d'un ballon ovale. Elle est longue, riche et parfois difficile, mais elle perdure. La France, en signant cet accord, apportera une pierre supplémentaire à l'édifice de la réconciliation entre nos deux pays, en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Portarrieu :

Est-il besoin de souligner davantage que la Nouvelle-Zélande a toujours combattu avec la France pour nos valeurs et pour la liberté ? L'accord de partenariat dont nous discutons aujourd'hui revêt donc un caractère symbolique. Signé le 5 octobre 2016 à Bruxelles, il remplace une déclaration commune adoptée le 21 septembre 2007, sans créer de contrainte juridique. Cet accord n'est donc pas contraignant ; pourtant, il est ambitieux. Dans tous ses articles, i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Portarrieu :

Certains voudraient nous faire croire que les Néo-Zélandais ne sont pas respectueux des droits de l'homme et ne partagent pas les mêmes valeurs de liberté que nous – soyons sérieux ! Nous partageons avec la Nouvelle-Zélande une approche similaire, conforme à la mise en oeuvre de l'accord de Paris et qui inclut une exigence élevée en matière de responsabilité sociale et de bien-être pour tous. Le comité mixte de suivi s'est d'ailleurs réuni une première fois, confirmant que la Nouvelle-Zélande développe bien une approche responsable et inclusive du libre-échange, une approche qui correspond bien à l'esprit du plan de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...l Lecoq l'a bien précisé, nous sommes favorables sans ambiguïté à la conclusion d'accords de partenariats dans les domaines politique, diplomatique, culturel et d'autres encore. Nos réticences viennent de ce que les conséquences de ces accords commerciaux de libre-échange vont être dévastatrices, notamment pour l'agriculture. Madame Sage, vous nous avez répondu que la France est aux portes de la Nouvelle-Zélande, mais Jean-Paul Lecoq n'a pas dit le contraire. Nous savons bien que la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française en sont proches. J'ai relu son intervention : il parlait de la distance entre l'Union européenne et la Nouvelle-Zélande. Bien sûr, on peut dire que l'Union européenne, par le biais des territoires français d'outre-mer, est aux portes de la Nouvelle-Zélande, mais cela ne change rien...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoachim Son-Forget :

L'accord dont ce texte a pour objet d'autoriser la ratification permettra de renforcer le dialogue entre l'Union européenne et la Nouvelle-Zélande. Vous aurez noté que son titre II est intitulé « Dialogue politique et coopération sur les questions de politique étrangère et de sécurité. » Cet accord s'inscrit donc dans le cadre d'une politique ambitieuse pour la France, pour sa présence partout dans le monde, sur tous les océans. Si je défends ce texte, c'est par patriotisme – le magazine Valeurs actuelles, dans son édition de cette semaine...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Fanget :

Nous voterons, bien sûr, pour ce projet de loi autorisant la ratification de l'accord de partenariat entre la Nouvelle-Zélande et l'Union européenne. Nous avons eu un débat éclairé, au cours duquel les uns et les autres ont présenté leurs arguments. Sur le plan démocratique, l'association des parlements nationaux est déjà un signe fort, comme l'ont dit Mme la présidente de la commission et M. le secrétaire d'État. Sur le plan économique, je ne reviendrai pas sur ce qui a été dit au cours de la discussion générale. En ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaina Sage :

Ce débat a été riche : les avantages de cet accord ont été décrits, mais aussi les craintes des uns et des autres. Notre histoire commune avec la Nouvelle-Zélande et les enjeux qui se jouent entre le Pacifique et l'Europe dans la perspective du Brexit, militent en faveur de sa ratification. J'ai oublié de mentionner tout à l'heure un aspect très important de la question, à savoir l'accord post-Cotonou, qui sera conclu avec les pays ACP et aura un impact direct sur les PTOM – pays et territoires d'outre-mer – , dont les trois territoires français du Pacifi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaina Sage :

Nous avons développé des échanges à la fois culturels, touristiques, mais aussi éducatifs et commerciaux. Cet accord-cadre permettra donc de relancer et de renforcer nos relations avec ce territoire essentiel du Pacifique. Je mettrai toutefois deux bémols à ce jugement positif, monsieur le secrétaire d'État. Premièrement, je regrette que le texte relatif à l'accord avec la Nouvelle-Zélande ne soit pas examiné en même temps que celui relatif à l'accord avec l'Australie. Compte tenu des relations entre ces deux pays, il eût été logique de les examiner conjointement. Deuxièmement, il est peut-être temps de passer à la VIeRépublique que vous avez évoquée, de manière à garantir la voix des parlements nationaux quant à la traduction de cet accord-cadre, notamment en matière commerciale, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Hutin :

...res commerciales, surtout dans ce monde où les marchés sont ouverts aux quatre vents. C'est pour cette raison que nous ne voterons pas ce texte. Je précise, au passage, que je n'ai pas avancé l'argument de l'impact écologique de ce texte, notamment du bilan carbone, tout simplement parce qu'il n'a pas de sens au regard de notre nation. On ne peut pas dénoncer le bilan carbone des importations de Nouvelle-Zélande sans en faire autant pour celles des territoires français du Pacifique – Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Wallis-et-Futuna. Or là-bas, c'est la France ! Cet argument tombe du fait même de notre souveraineté et de la volonté de maintenir la présence de la France dans ces territoires.