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...iés et celles des employeurs. Le montant de leurs cotisations doublera, ce qui rendra insupportable leur charge financière tout en fragilisant grandement l'équilibre économique de leur activité. Je vous sens par ailleurs exaspérés par notre volonté de débattre. Or le rôle du Parlement est justement de parlementer. Mais si vous avez l'impression que la discussion se heurte à des blocages – à de l'obstruction, pour reprendre vos termes – , tournez-vous vers le Gouvernement qui n'a pas été capable de déposer le texte dans les délais qui lui auraient permis de le faire examiner en temps programmé. Si le Gouvernement n'avait pas fait preuve d'un tel amateurisme, vous ne vous seriez pas retrouvés face à ce blocage, que vous avez beau jeu de dénoncer aujourd'hui.
Comme notre collègue du groupe Les Républicains, je constate que, dès qu'un débat s'engage, nous sommes systématiquement accusés de faire de l'obstruction.
Bien sûr que si, et surtout à ne pas s'opposer à vos desseins funestes puisque, dès que nous le faisons, nous sommes taxés d'obstruction. Cela fait pourtant plus de deux siècles que l'opposition s'oppose et que la majorité essaye de faire passer ses textes. Cela s'appelle la démocratie, et souhaitons qu'elle dure le plus longtemps possible ! Vous être la première majorité à dire à ce point combien l'opposition vous embête et vous ennuie.
Mon rappel se fonde sur l'article 100 du règlement. En effet, le compteur indique qu'il reste encore plus de 31 200 amendements. Avez-vous le même chiffre, monsieur le président ? Par ailleurs, je tiens à répondre à nos collègues que la parole présidentielle dit également qu'il n'y aura pas de recours à l'article 49, alinéa 3, sauf obstruction.
Car l'obstruction interdit les travaux et nous empêche de sortir dans des délais raisonnables un texte véritablement à la hauteur de l'enjeu. Je demande donc une fois de plus aux oppositions de reconsidérer leur logique d'obstruction.
...u titre de l'article 100, concernant le droit d'amendement des députés. En effet, comme nos collègues de La République en marche interviennent systématiquement pour le remettre en cause, je tiens à leur poser des questions très précises. Il vient d'être affirmé que la menace de l'article 49, alinéa 3, qui est l'arme nucléaire pour tuer un débat parlementaire, peut être désormais brandie en cas d'obstruction.
Je vous pose clairement la question : à quel niveau estimez-vous qu'il y a obstruction ? Ce matin, nous avons avancé à raison de 100 amendements par heure. Faudrait-il que nous en examinions 200, voire 300 de l'heure pour que vous déclariez qu'il n'y a pas obstruction ? Nous en avons déposé 10 000 contre ce texte, dont une majorité de Français ne veulent pas.
Est-ce pratiquer l'obstruction qu'être en phase avec la majorité de l'opinion ? À partir de quel nombre d'amendements jugez-vous qu'il y a obstruction ? Faudrait-il que nous n'en ayons déposé que 200 ou 300, comme vous, qui défendez ce texte, pour ne pas être accusés de pratique l'obstruction ? Eh bien, il vous faut accepter que, dans ce pays, des gens pensent différemment de vous, – tout simplement ! Il vous faut également ac...
Il est fondé, lui aussi, sur l'article 100. Nous avons l'impression que vous tombez de l'armoire parce que vous découvrez que l'opposition s'oppose et qu'elle le fait dans des termes qui lui sont propres. Ce n'est pas à vous, mais à nous, de décider le contenu de nos amendements et celui de nos interventions, que cela vous convienne ou pas. S'agissant de l'obstruction, …
… mes chers collègues de la majorité, j'aimerais bien que nous comptions le nombre d'heures passées par les députés de votre groupe à expliquer que la méthode que l'opposition a choisie pour s'opposer ne convient pas. En l'espèce, l'obstruction est considérable ! Madame la présidente de la commission spéciale, et vous autres, collègues de La République en marche, vous passez un temps infini à critiquer la méthode que l'opposition a choisie pour s'opposer, …
mais assumez votre obstruction auprès des Français. J'en veux pour preuve les fameux 700 000 sous-amendements que vous avez validés.
Et pourtant, c'est la réalité, et vous ne cessez d'essayer de revenir à votre thème de l'obstruction. Ce que cela révèle, c'est que vous aimeriez que les désaccords, les mécontentements et les colères s'arrêtent aux portes de l'Assemblée nationale. Pour ma part, je pense que c'est une nécessité que s'expriment ici les contradictions et les colères.
Et elle s'y expriment de diverses manières, y compris à travers le choix fait par plusieurs groupes de déposer beaucoup d'amendements – ce que la majorité appelle de l'obstruction.
...yez à la page 146 de l'étude d'impact, mais nous ne savons toujours pas comment le système sera financé, ni quels seront la valeur du point d'indice ou l'âge d'équilibre. Admettez tout de même que nous avons le droit de nous poser des questions ! Or c'est ce que nous faisons à travers nos amendements. L'hémicycle doit être un lieu de débat et de proposition, un lieu où l'opposition – et non pas l'obstruction, contrairement à ce qui est souvent répété par certain collègue – …