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...ntre vous ont rencontré des écoliers qui avaient travaillé sur ces sujets : il ressort des échanges que j'ai eus avec vous que les enfants sont très sensibles à la manière dont les légumes ou légumineuses ont été cuisinés. Je le répète, la généralisation des repas végétariens dans les écoles dépend donc des filières et des recettes, qui se développent à grande vitesse. Nous n'imposerons pas cette option partout ; nous nous en remettons aux collectivités, particulièrement en cette année d'élections régionales et départementales, où les candidats diront ce qu'ils souhaitent en la matière. Quant aux autres amendements en discussion commune, de manière générale, ils visent également à étendre cette obligation à la restauration collective relevant des collectivités territoriales, voire du secteur pr...
Comme beaucoup de nos collègues, je pense qu'il est temps d'agir et je remercie Mme la rapporteure de son amendement. J'appellerai cependant votre attention sur la rédaction proposée par Mme Le Feur – « une option sans viande ni poisson » –, que je voudrais voir intégrer au texte. Pour le pratiquer depuis quarante ans, je connais toute l'histoire du végétarisme : croyez-moi, personne ne sait ce qu'est un végétarien. On nous confond avec les végétaliens, avec les véganes, avec les veggies, avec les flexitariens ; on nous demande si nous mangeons tout de même du poisson, par exemple. La formulation utilisée ...
...est ainsi que je l'interprète – pourrait donc se limiter au choix entre un menu végétarien et rien du tout. Il me semble donc nécessaire de prendre la précaution suivante : pour au moins la moitié des repas servis au cours de la semaine – deux fois quand les cours ont lieu le lundi, mardi, jeudi et vendredi ; trois fois quand ils se tiennent aussi le mercredi –, les cantines devront proposer une option non végétarienne. Cela n'implique pas forcément de servir de la viande rouge : viande blanche ou poisson pourront aussi être au menu. Attention à ne pas mal interpréter mes propos. J'explique simplement qu'à un moment donné, si l'on veut défendre la liberté de choix, il faut que celle-ci puisse réellement s'exercer.
...e et ne nous permettrait pas de disposer d'une vision globale sur la part respective donnée aux menus végétariens et non végétariens. Ce faisant, vous donnez à cette expérimentation un but qui n'est pas celui que nous voulons lui assigner. Par ailleurs, vous dites que le mot « choix » à l'alinéa 2 n'est pas clair. Je ne le pense pas, car il implique bien la possibilité de choisir entre plusieurs options et non pas entre un menu végétarien ou rien. Avis défavorable.
Vous avez déposé plusieurs amendements qui procèdent du même mécanisme : créer un comité scientifique pour évaluer l'expérimentation volontaire d'une option végétarienne quotidienne dans les cantines et, à partir de là, travailler sur certains sujets qui vous tiennent à cœur. Je respecte vos intentions, mais le lien avec l'article 59 est parfois ténu. S'agissant de l'accès universel, son expérimentation fait l'objet de groupes de travail dans les différentes instances existantes. Un groupe de travail au sein du Conseil national de la restauration co...
L'Andra a acté qu'elle ne pouvait acquérir une certitude sur la sûreté du stockage. Depuis, nous devons gérer les incertitudes. Considérez-vous que l'on puisse prendre une décision en fonction d'incertitudes aussi grandes, sachant qu'il a été décidé de ne pas étudier d'autres options ?
N'entrons-nous pas dans un cercle vicieux ? Dès lors que les autres options, qu'elles soient bonnes ou non, n'ont pas été évaluées et que l'on fait peser sur l'Andra le poids de gérer la seule option possible qui ait été étudiée, l'Andra ne se retrouve-t-elle pas confrontée à la nécessité de prouver, malgré les incertitudes, que cette solution est performante ?
Au regard des années de travail que vous avez effectuées estimez-vous que la démocratie s'exprime réellement sur ces questions ? En tant que citoyen, accorderiez-vous crédit à ce projet ou attendez-vous que l'on explore d'autres options ?
...ci, monsieur le ministre, pour votre présentation de cette réforme ambitieuse et progressiste, grâce à laquelle nos futurs bacheliers disposeront d'un examen plus juste, permettant d'évaluer leurs efforts et leurs acquis de manière continue, un examen moins complexe à organiser et davantage tourné vers la réussite des élèves dans le cadre de leur projet professionnel. Que va devenir le bac OIB – option internationale – et quelles seront les modalités retenues pour les épreuves de langue vivante, notamment à l'oral ? Vous préservez le totem de la philosophe parmi les épreuves finales, mais ne pourrait-on pas envisager l'apprentissage de cette matière dès la seconde ou la première, tant son programme est dense ? Enfin, je suis satisfait de voir proposée une nouvelle matière intitulée « Humanité...
L'objet de cette réforme nécessaire est de rendre le baccalauréat plus juste, plus égalitaire et plus cohérent. Monsieur Mathiot, vous faites, dans votre rapport, état des choix d'orientation des lycéens et précisez que, parmi les filières les plus demandées, figurent le droit et la psychologie, alors même que ces deux matières ne sont pas enseignées au lycée, ou alors à titre très optionnel. Non seulement les sciences sociales sont plébiscitées par les bacheliers, mais elles leur apprennent à s'adapter au monde du travail qui les attend, elles permettent d'acquérir des compétences fondamentales comme la capacité d'adaptation et de coopération, la faculté d'analyse et l'esprit critique, la rigueur méthodologique, la prise d'initiative, autant d'aptitudes qui permettront à ces jeu...
...anière parallèle, afin d'avancer vers un lycée plus polyvalent, où chacun aurait pu trouver sa place. Je reviendrai ici sur le cas de la philosophie au sujet de laquelle nous avons interrogé la présidente du Conseil supérieur des programmes pour savoir s'il n'était pas possible de l'intégrer dans le programme des lycées professionnels. Il semble que la porte ne soit pas totalement fermée à cette option. Le confirmez-vous ? Par ailleurs, votre réforme ne risque-t-elle pas de rendre certains lycées moins attractifs s'ils ne peuvent offrir l'ensemble des binômes de matières à leurs élèves ? J'ai cru comprendre que les réponses concrètes à cette question nous parviendrons dans quelques semaines, mais je tenais d'ores et déjà à vous faire part de notre inquiétude.
...ce nouveau bac : on va enfin casser la hiérarchie des filières et introduire plus de souplesse pour les choix personnels des lycéens. Comme vous l'avez dit, il faudra néanmoins veiller à éviter que la mise en place concrète des spécialités et leur répartition par « bassin » ne donne lieu à des concurrences délétères entre enseignants pour l'ouverture ou le maintien de telle ou telle spécialité ou option – comme chacun le sait, c'est parfois la course à l'échalote sur le terrain, et tout le monde a intérêt à éviter cela. Ma question aurait peut-être davantage vocation à être adressée à Mme Vidal, ministre de l'enseignement supérieur, mais je ne doute pas que vous puissiez y répondre, monsieur le ministre. J'aimerais savoir si les attendus du supérieur seront assez souples pour permettre à des ly...
...riez-vous nous préciser la place des enseignements artistiques – histoire de l'art, théâtre, musique ou danse – dans la réforme du baccalauréat ? Au lycée général, la nouvelle mouture du baccalauréat propose aux futurs lycéens de façonner leur parcours en fonction de leurs appétences disciplinaires, de leurs envies et de leurs ambitions académiques et professionnelles. Avec la multiplication des options, on peut craindre que la liberté laissée aux élèves soit supplantée par les stratégies familiales et sociales : voulant ouvrir une « voie royale » à leurs enfants, certains parents ne vont-ils pas les pousser à délaisser les disciplines libérales que sont les humanités ou les enseignements artistiques, alors qu'elles souffrent déjà fréquemment d'un déficit de légitimité ? Vous l'avez souligné, ...
(M. Molac prononce quelques mots en breton.) Ma question, plus largement, porte sur les options de manière générale. On peut actuellement choisir des options même si l'on n'en a pas suivi l'enseignement. J'ai ainsi des enfants qui parlent breton couramment et qui ont choisi cette option au baccalauréat alors qu'ils n'avaient suivi aucun cours de breton en terminale, ce qui ne sera plus possible dorénavant. Je pense à d'autres élèves qui, à la maison, parleraient russe, serbo-croate ou que ...
...sant : il a été rappelé que 60 % des étudiants échouaient à l'issue de leur première année d'études supérieures, taux qui montre que le baccalauréat, clef pour poursuivre ses études, n'est pas assez « qualifiant ». Aussi ne craignez-vous pas que l'amélioration du niveau du baccalauréat – excellente nouvelle en soi – n'entraîne fatalement une chute du taux de réussite ? Quelles seront dès lors les options proposées à ceux qui n'auraient pas le baccalauréat et donc ne pourraient accéder à l'enseignement supérieur ?
...s » quel que soit leur niveau dans les différentes matières, ou bien seront-elles déterminées en fonction de leur niveau ? La note du baccalauréat devrait intégrer, pour 10 %, le bulletin scolaire. Pourquoi ne pas avoir accordé à ce dernier plus d'importance ? Est-ce par crainte de remettre en cause l'égalité entre les élèves ? Pour finir, quelles seront les modalités d'inscription et les choix d'options pour les candidats qui passeront librement le baccalauréat ?
...e rapport de septembre 2016 sur la promotion de l'activité physique et sportive pour tous et tout au long de la vie, nous avons proposé d'accroître l'horaire obligatoire d'EPS en classes de seconde et première, le portant de deux heures hebdomadaires à trois heures et, à moyens constants, de faire passer l'épreuve anticipée du baccalauréat à la fin de la première et de laisser l'EPS comme matière optionnelle en terminale afin que les élèves puissent mieux se préparer à la période d'autonomie que représente l'enseignement supérieur. Que prévoyez-vous pour les trois années de lycée et pour le baccalauréat concernant l'EPS ? Par ailleurs, Monsieur Mathiot, vous qui avez piloté la mise en place des parcours d'excellence pour des classes de troisième en réseaux d'éducation prioritaire « plus » (REP+...