Interventions sur "pétition"

49 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

C'est trop. Un demi-million de pétitionnaires pour activer un ensemble cohérent, c'est très lourd et difficile à obtenir. L'exemple précité des 700 000 pétitionnaires – n'ayant d'ailleurs pas obtenu gain de cause – est un cas extraordinaire. Manifestement, il faut abaisser le seuil. Une fois n'est pas coutume, nous nous rallierons avec grand plaisir à la position initiale du Gouvernement : dans un premier temps, diviser le chiffre par...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPacôme Rupin :

Contrairement à M. Gosselin, je ne redoute pas une possible concurrence entre les pétitions ; je pense qu'il faut laisser aux citoyens la liberté d'interpeller telle ou telle assemblée. Cependant, il serait cohérent de retenir le même nombre de pétitionnaires pour l'Assemblée nationale, le Sénat et le CESE. Notre règlement actuel dispose que les pétitions sont mises en ligne et examinées lorsqu'elles sont signées par plus de 100 000 personnes. Ce chiffre est symbolique, facile à reten...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Euzet :

Personne n'a raison ou tort dans ce débat où il s'agit de savoir où mettre le curseur et où positionner les garde-fous. Pour ma part, je me réjouis du choix qui a été fait : passer de 500 000 à 150 000 pétitionnaires. Nous pourrions même aller un peu au-delà et envisager de descendre jusqu'à 100 000, à condition de prévoir des garde-fous – comme le propose notre amendement no 260 – pour éviter des pétitions sur tout et n'importe quoi, notamment sur des sujets trop locaux. Dans un souci de parallélisme des formes, je vous propose de nous inspirer des 500 signatures requises depuis la loi constitutionnel...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Ce sujet est extrêmement intéressant. En abaissant le nombre minimum de signataires, nous voulons rendre effectif le droit de pétition, héritage de la Révolution. Lors des consultations et auditions que nous avons menées, certains responsables de sites qui lancent des pétitions en ligne nous ont conseillé de baisser drastiquement le seuil des 500 000 signataires. C'est ainsi que nous avons opté pour le nombre de 150 000. Au passage, je signale que le garde des sceaux n'a jamais parlé de 250 000 : il avait dit « au moins 250 000 ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

C'est important. Si nous avons opté pour un seuil de 150 000, c'est aussi par souci d'un certain parallélisme des formes avec le droit de pétition européen. Nous avons également prévu que les signataires devaient être issus de trente départements, afin d'éviter que les sujets soulevés ne soient locaux. Cette solution élaborée en commission des lois me semble équilibrée. On nous propose maintenant de descendre jusqu'à 100 000 signataires pour s'aligner sur le modèle de l'Assemblée nationale. Or une pétition ayant recueilli 100 000 signature...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Euzet :

Sans vouloir être insistant, j'aimerais souligner l'intérêt de la proposition que j'ai formulée. Dans le dispositif actuel, une pétition peut être signée par 149 970 personnes habitant une même ville et par 30 autres personnes vivant dans trente départements différents. C'est la raison pour laquelle je propose que l'on s'inspire du dispositif de la loi organique du 31 janvier 1976 relative aux listes électorales consulaires et au vote des Français établis hors de France pour l'élection du Président de la République. Dans ce dispos...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Brindeau :

Comme en commission, nous venons de débattre longuement du seuil permettant de rendre effectif le droit de pétition. Faut-il le fixer à 150 000 ou à 250 000 signatures ? Je n'ai pas d'avis tranché sur la question, mais je suis défavorable à l'application de la règle utilisée dans l'élection présidentielle selon laquelle les parrainages des candidats doivent émaner d'élus d'au moins trente départements différents. Si elle se comprend pour l'élection présidentielle, cette règle des trente départements est ici so...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaetitia Avia :

...euils au sein de cette assemblée. Il est toujours très difficile de trouver le bon chiffre car aucune solution n'est idéale. De ce point de vue, la proposition conjointe de la commission et du Gouvernement de ramener le nombre de signataires à 150 000 apparaît équilibrée, d'autant qu'elle ne se traduira pas par une limitation de l'activité du CESE. Nous savons bien que le seuil actuel de 500 000 pétitionnaires n'est pas effectif. Toutefois, il n'a pas empêché le CESE de se saisir lui-même, à plusieurs reprises, de sujets qui n'avaient recueilli que 50 000 signatures – je le précise pour ceux qui considèrent le seuil de 150 000 signataires comme trop élevé. Pour ceux, en revanche, qui jugent ce seuil trop bas, je rappelle qu'une pétition ne débouche pas forcément sur des travaux du CESE, qui seul ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Je précise, à l'intention de M. Brindeau, que nous ne nous sommes pas inspirés du dispositif de l'élection présidentielle, mais du droit de pétition en vigueur au Sénat et à l'Assemblée nationale.