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...ier fait que j'ai rencontré hier soir des parents d'élèves et des lycéens du lycée Paul Éluard à Saint-Denis, à leur invitation. Ils m'ont expliqué la façon lamentable dans laquelle se déroule leur scolarité – professeurs non remplacés, assistantes sociales, infirmières absentes, etc. Au-delà, ils m'ont aussi fait état de leurs inquiétudes quant à ce qu'ils ont vécu avec la réforme du bac et avec Parcoursup, car les deux sont liés. Et en liant les deux, vous avez aggravé la discrimination à l'encontre des lycées et des jeunes des quartiers populaires. Le résultat, c'est que le bac – qui était un examen national avec, à chaque coin de France, du moindre petit village jusqu'au quartier populaire d'une grande ville en passant par les petites bourgades, le même examen pour tout le monde – en est réduit...
Vous le regrettez peut-être, mais vous l'avez dit. C'est choquant et méprisant pour les jeunes de la Seine-Saint-Denis. Il n'est pas question d'autoriser quelques-uns à sortir de leur réserve indienne pour étudier dans les universités parisiennes. Je suis député de la Seine-Saint-Denis, où sont implantées deux grandes universités – Paris 8 et Paris 13. La question est la suivante : Parcoursup a-t-il permis à plus d'enfants de la Seine-Saint-Denis d'accéder à l'enseignement supérieur ? La réponse est non !
En renforçant la sélection, Parcoursup a mis plus d'enfants des quartiers populaires sur le banc de touche que ne le faisaient les dispositifs précédents !
Il s'agit d'une nouvelle rédaction de l'alinéa 3, relatif à l'anonymisation, sans préjudice des mécanismes de promotion de l'égalité des chances. Nous proposons une rédaction plus opérationnelle du dispositif d'anonymisation du lycée d'origine dans la plateforme Parcoursup, afin d'éviter que ce critère soit utilisé à des fins discriminatoires et de reproduction des inégalités sociales, et de contribuer au mouvement d'harmonisation des pratiques de notation entre les différents établissements. L'amendement précise également que cette anonymisation ne remettrait pas en cause les dispositifs visant à promouvoir l'égalité des chances, principe auquel nous sommes très ...
...était le métier, il n'y en a plus. Je ne vois pas comment un professeur de maths, même principal, pourrait connaître toutes les filières et toutes les spécificités qu'il faut suivre pour rentrer dans telle ou telle filière. On a même vu apparaître des coachs privés ! D'un coup, on a vu pulluler des publicités faisant la promotion des coachs privés pour savoir comment s'orienter dans le méandre de Parcoursup et des spécialités. Voilà la réalité. Et je salue le travail des enseignants.
Démonstration a été faite, et explication nous a été donnée, dans les universités, par les associations d'étudiants et les présidents d'université, que Parcoursup méritait pour le moins quelques corrections, rectifications, adaptations et améliorations. Dans ce texte de loi, nous vous proposons des améliorations de Parcoursup. Jusqu'à preuve du contraire, l'anonymat concernant le lycée d'origine ne me semble pas mettre en péril le fonctionnement de Parcoursup, mais vous le refusez…
...ique qui, elle, est présente sur l'ensemble du territoire français et qui est au contact des différents acteurs. Encore récemment, avec le Mouvement jeunes communistes de France, nous avons fait le point et constaté que la proposition de loi correspond exactement aux attentes des étudiants, des professeurs et des présidents d'université quant à une amélioration du dispositif. Nous vous disons que Parcoursup n'est pas le dispositif idéal pour entrer à l'université, et il l'est encore moins pour les masters et les autres formations. Saisissez la balle au bond afin, à tout le moins, de l'améliorer, comme nous vous y invitons – et si vous ne voulez pas l'améliorer, afin de le supprimer.
...ssite. C'est précisément l'objet de l'amendement que de tenir compte des processus de discrimination positive ; il suffit donc de l'adopter. Je veux vous faire part, chers collègues, des propos de Mme la ministre – car je les ai bien entendus –, qui a justifié son refus en disant qu'il ne fallait pas chercher à « faire le buzz ». Je ne sais pas si tel était le cas ; nous avons cherché à améliorer Parcoursup mais, visiblement, ce n'est pas l'objectif du Gouvernement.
Je voudrais d'abord saluer les très nombreuses améliorations qui ont été apportées à Parcoursup depuis sa création. Vous l'avez rappelé, madame la ministre, les progrès dans l'accompagnement des bacheliers dans leurs choix d'orientation sont réels, et l'accès à certaines filières très sélectives a été démocratisé.
Tout à l'heure, elle a énoncé à la tribune un certain nombre de prétendues vérités ; ainsi, les étudiants inscrits sur Parcoursup auraient tout à fait connaissance des attendus des différentes formations, et quand ils ne sont pas pris, ils auraient un retour sur les raisons de cette décision.
Vous dites « eh oui »… J'ai, moi, envoyé des petits messages à ma nièce, qui vient d'avoir son bac et qui est donc passée en 2021 dans la moulinette de Parcoursup : « Mais enfin, tu m'avais dit que tu n'avais eu aucune info sur les attendus ! »
...'hésiter entre différentes options qui s'offrent à eux. Vous avez réduit les délais, c'est vrai, pour éviter que les meilleurs ne bloquent complètement le système. Mais ils décalent encore dans le temps le choix de tous les autres. Vous nous dites qu'il n'y a pas d'accès à l'adresse. Écoutez, par principe, je ne vous crois pas, je ne vous crois plus. Quand je vois par moi-même comment fonctionne Parcoursup, j'ai l'impression de vivre dans un monde radicalement différent du vôtre. J'ajoute que ma nièce ne connaissait pas tous les attendus, la pauvre… Mais pour pouvoir cocher les bonnes cases, il aurait de toute façon fallu qu'elle retourne dans le passé pour choisir les bonnes options en seconde, les bonnes options en première, et le bon établissement, pour avoir les bons attendus en juillet.
Depuis tout à l'heure, on entend que Parcoursup fonctionne parfaitement. Mais il fonctionne par dépit ! L'exemple le plus criant de ce phénomène, c'est celui des instituts de formation en soins infirmiers : il y a un consensus chez leurs directeurs et directrices pour réclamer un retour aux conditions d'admission antérieures, c'est-à-dire à un concours d'entrée. Aujourd'hui, ils accueillent des étudiants qui voulaient faire médecine, mais se...
Je confirme ce qu'a dit Sabine Rubin sur le démantèlement des CIO. Madame la ministre, pourriez-vous répondre à la question que je vous ai posée ? Comment expliquez-vous qu'au moment où vous avez mis en place Parcoursup, on assiste à un développement sans précédent de boîtes tirant leur revenu de l'orientation des lycéens, prestation qu'elles facturent incroyablement cher ? Les classes supérieures ne sont pas les seules à faire appel à ces boîtes. L'angoisse est si vive chez les classes populaires, qui craignent que l'échec scolaire soit synonyme de mort sociale, que les familles sont prêtes à payer ces sommes ...
Il vise à préciser que l'accompagnement personnalisé en vue de la préparation de la procédure Parcoursup doit s'exercer dès la classe de seconde, eu égard à l'importance du choix des spécialités et des options à la fin de cette année scolaire. On constate que les élèves choisissent parfois des spécialités qui leur ferment les portes des formations qu'ils veulent intégrer plus tard.
Il tire les conséquences de la réforme du baccalauréat général sur la procédure Parcoursup en imposant la publication des combinaisons d'enseignements optionnels et de spécialités que les CEV entendent privilégier pour l'accès à leur formation. Le terme « conseillés » remplace le terme « indispensables » pour laisser la possibilité aux CEV de retenir la candidature d'élèves n'ayant pas suivi ces enseignements mais dont le profil leur semble néanmoins intéressant. Je saisis l'occasion ...
D'un côté, un monde où tout est parfait et, de l'autre, un monde où, si nous ne disons pas que tout est mauvais, il y a tout de même des choses à améliorer. S'il est angoissant, pour un jeune de Seine-Saint-Denis, de s'orienter dans Parcoursup, imaginez ce que cela peut être pour un jeune de l'outre-mer. Il doit réserver son billet d'avion qui peut lui coûter jusqu'à 3 000 euros ; il n'a aucune garantie de trouver un logement quand il vient ici. Certes, la loi a été votée, mais quand les jeunes d'outre-mer veulent avoir accès à un logement privé, les propriétaires n'acceptent pas que les parents se portent caution : ils exigent un gara...