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...lique en a esquissé les contours hier : sur l'indépendance de la justice, nous serons là ; sur le nouveau rôle confié au Conseil économique, social et environnemental, nous partageons la volonté du président de la République ; sur le non-cumul des mandats dans le temps, nous avions nous-mêmes avancé cette proposition. Nous appelons cependant au discernement de chacun sur la réduction du nombre de parlementaires élus au scrutin majoritaire. Nous y reviendrons plus tard, et je n'approfondis pas maintenant cette question. Monsieur le Premier ministre, nous partageons nombre de vos objectifs, mais nous ne mettons pas forcément les mêmes décisions derrière les mêmes mots. La recherche du compromis n'est pas condamnable ; ce qui l'est, c'est de laisser penser qu'il n'y a plus qu'une seule réponse possible, ...
...se attendait avec intérêt et concentration votre discours, monsieur le Premier ministre, le seul qui compte, puisqu'il sera suivi d'un vote solennel, sans lequel vous ne pourriez pas gouverner. Et puis, nous avons eu deux longs post-scriptum du discours du président de la République durant deux heures. Pourquoi pas ? Mais moi je n'ai que dix minutes. Que reste-t-il de l'apparence même d'un débat parlementaire dans de telles conditions ? Je veux vous le dire pour vous rendre hommage, votre discours mérite mieux que dix minutes de commentaires, mais je n'ai pas non plus de temps pour vous faire des compliments.
...assemblée pour disposer par le moyen des ordonnances du droit de renverser tout l'ordre public social de notre pays et sa hiérarchie des normes. Huit jours pour abolir les résultats de cent ans de luttes et de compromis sociaux. De mai 1936 à mai 1968, en passant par le Conseil national de la Résistance, vous voulez tout disloquer en deux votes. Nous appelons cela un coup d'État social. Et nous, parlementaires, nous n'aurions pas le droit de toucher à une seule ligne ni à une seule virgule de ces textes qui, pour nous, sont tant de choses ? Qui vous a demandé de le faire, sinon le MEDEF, organisation sans représentativité qui accapare la parole de tous les patronats, pourtant aussi divers que les entreprises ? Le peuple des métiers, celui qui crée seul toute la richesse de la patrie, aspire à autre c...
... c'est la victoire de l'ennemi, à la fois parce qu'il prend toute la société en otage par sa violence, mais aussi parce qu'il lui injecte ce recul des libertés qui constitue le coeur de son projet et le contraire du nôtre sur tous les bancs. Coup de force en vue encore quand le président de la République menace les assemblées d'un plébiscite, si elles refusent de voter la réduction du nombre des parlementaires qu'il souhaite – sans nous expliquer pourquoi, d'ailleurs. Moins de députés, ce serait plus de démocratie ? Ah, bon ? Quoi ? C'est trop de deux sièges en Ariège ? Il y en avait cinq sous l'Ancien régime ! Je vous mets en garde contre la démagogie antiparlementaire et l'instillation d'une méfiance généralisée contre les élus.
...onorait en résistant. C'est le moment pour moi de vous demander : comptez-vous en finir avec les OGM et les pesticides qui menacent et mettent en danger non seulement l'alimentation des êtres humains, mais, comme vous le savez, leur génération même ? Voilà les mesures qu'il faudrait prendre et annoncer dès maintenant ! Et, enfin, j'évoquerais une mesure qui n'a jamais droit de cité à une tribune parlementaire : quand, dirons-nous, par mesure de civilisation, que nous sommes disposés à punir avec force le martyre des animaux dans une nation aussi développée et civilisée que la nôtre ?