Interventions sur "personne"

537 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Taché :

...planifier leur vie de famille, pas libres de travailler. Mener la bataille de l'emploi, c'est d'abord chercher à conquérir des espaces de libertés pour des millions de nos concitoyens qui en sont aujourd'hui privés. Car c'est, au fond, ce qui est proposé avec ce projet de loi : offrir plus de liberté et en finir avec une forme de paternalisme politique. Je ne suis pas le mieux placé, ni vous, ni personne dans cet hémicycle, pour choisir la répartition du temps de travail dans une scierie de l'Ariège.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Brenier :

Monsieur le Premier ministre, il y a un an, le jour de la fête nationale, Nice, et avec elle la France, était frappée par l'horreur de la barbarie. Alors que des familles étaient venues admirer les feux d'artifice sur la Promenade des Anglais, un individu radicalisé a foncé sur la foule au volant d'un camion. À cause de sa folie meurtrière, quatre-vingt-six personnes ont perdu la vie, quatre cents autres ont été blessées et un nombre incalculable sont traumatisées à vie. Ils étaient des femmes, des hommes, des enfants. Ils voulaient admirer le ciel ; ils l'ont rejoint. Parce que la douleur est encore vive, le 14 juillet à Nice ne sera pas un jour de fête mais un jour de mémoire. Le Président de la République sera présent, aux côtés de Christian Estrosi, pou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBelkhir Belhaddad :

... ministre d'État, en novembre 2016, 4 000 migrants ont été évacués des abords de la place Stalingrad à Paris. Sept mois plus tard, le 7 juillet dernier, ce sont 2 771 migrants, installés le long du boulevard Ney près de la porte de la Chapelle, qui ont été évacués en bus vers une vingtaine de structures. Ces relocalisations étaient nécessaires pour des questions d'hygiène et de vie, tant pour les personnes concernées que pour les riverains. À Metz, le camp de Blida accueille aujourd'hui plus de 600 migrants. Je m'y suis rendu il y a quelques jours et j'ai constaté que leurs conditions d'accueil et de vie étaient particulièrement difficiles. La majorité des personnes du camp sont des ressortissants des Balkans qui n'ont pas vocation à obtenir l'asile en France, car les pays dont ils sont issus son...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...es Hauts-de-Seine réunis ! Fermer dix-sept réacteurs à 250 millions d'euros l'indemnisation, si on reprend le montant prévu pour Fessenheim, cela suppose de trouver quatre milliards d'euros : cela ne va pas enchanter M. Darmanin ! Et c'est sans compter le financement du plus grand plan social jamais vu dans le secteur public et les pertes d'EDF. Dix-sept réacteurs, ce sont très exactement 8 300 personnes qui attendent de savoir à quelle sauce elles vont être mangées. J'ai entendu que le groupe La France insoumise ne défendait plus les travailleurs ; pour notre part, nous le faisons.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Ma question s'adresse à Mme la secrétaire d'État en charge des personnes handicapées. J'y associe mes collègues Natalia Pouzyreff et Adrien Taquet. Madame la ministre, je voulais vous parler d'Arsène. Arsène est un petit garçon de six ans. Arsène ne parle pas. Il suit chaque semaine des séances de rééducation et d'orthophonie à Plaisir, de psychomotricité à Trappes, d'orthoptie au Perray. Arsène est aujourd'hui ballotté entre un milieu scolaire totalement traumatisa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

...e vie entre un cadre et un ouvrier est de six ans pour les hommes, de trois ans pour les femmes. Cette inégalité sociale majeure se traduit très concrètement. Les salariés exposés à des conditions de travail pénibles bénéficient de leur retraite moins longtemps que les autres et dans un état de santé plus dégradé. La pénibilité au travail est une réalité quotidienne pour des millions de salariés. Personne ne peut le nier, pas même le Président de la République. Le compte personnel de prévention de la pénibilité – C3P – est une grande avancée sociale en faveur des ouvriers. Fruit d'un long travail parlementaire avec les organisations syndicales, voté par la précédente majorité, mis en oeuvre progressivement depuis 2015, adapté et simplifié pour une meilleure application dans les petites entreprise...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

...d'usage, c'est même la règle, monsieur le président, qu'on donne la parole aux orateurs des groupes lorsqu'ils sollicitent le bénéfice de cette disposition du règlement. Je souhaitais m'adresser à nos collègues de La République en marche sur la question du monopole syndical. Nous avons tous participé, les 11 et 18 juin, à une élection qui fait aujourd'hui de nous les représentants de la nation. Personne ici n'imagine une seule seconde une disposition légale qui nous aurait empêchés d'être candidat à cette élection à l'Assemblée nationale au motif que nous n'appartiendrions pas à l'une des formations, l'un des partis, l'un des mouvements bénéficiant d'un monopole de candidature. Si le monopole syndical existe pour un certain nombre d'élections sociales, un tel monopole n'existe évidemment pas pou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

La majorité nous accuse de dogmatisme. Effectivement, nos approches sont différentes. Chers collègues de la majorité, je ne veux mettre en cause personne, mais vous suivez vous aussi un dogme, qui consiste à dire que la mondialisation néolibérale est incontournable et qu'il faut s'y adapter. C'est la réponse dogmatique que vous apportez à la question du chômage de masse. Votre réponse, c'est la fluidification – Emmanuel Macron l'a d'ailleurs dit à plusieurs reprises pendant la campagne présidentielle, je pourrais vous lire plusieurs citations. Le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSacha Houlié :

Monsieur le président, mes chers collègues, des orateurs qui se sont exprimés avant moi ont parlé de fluidifier le marché du travail tandis que d'autres ont évoqué la précarité, mais je vois pour ma part dans ce texte une manière de rompre l'étanchéité entre CDI et CDD. Comme vous le savez en effet, le CDI est aujourd'hui la norme dans l'emploi, la majorité des personnes employées bénéficiant d'un tel contrat. Cependant, la majorité des contrats conclus sont désormais des contrats précaires – à durée déterminée ou d'intérim. En la matière des dispositions ont bien été proposées dès la loi Macron et la loi El Khomri, dite loi travail, qui permettait l'introduction d'une barémisation, laquelle avait l'intérêt de prévoir non seulement un plafond, mais aussi un pla...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

...uridique et social des salariés du secteur privé. En moins de vingt-quatre heures, cette assemblée a littéralement relégué l'accord de branche au rang d'exception et promu l'accord d'entreprise au rang de règle : vous avez donc ouvert la voie à un code du travail par entreprise. Hier soir, vous avez achevé de rédiger la recette d'un potage hasardeux en fusionnant des instances représentatives du personnel dont l'utilité de chacune d'entre elles est avérée, cela a largement été démontré. Ainsi va votre marche, et force est de constater que vous avancez ! Je n'ai encore obtenu aucune réponse concernant le seul sujet qui vaille véritablement, à savoir la relance de l'activité et la définanciarisation de l'économie. Vous êtes empêtrés dans vos propres certitudes : il faudra donc probablement attendr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...t de ces débats une réforme globale, avec une vision des grands équilibres, car il faut qu'elle soit à la fois efficace sur le plan économique, cela va de soi, mais aussi juste sur le plan social. Or pour l'instant nous ne voyons rien des sécurités nouvelles que vous nous annoncez ; nous ne voyons rien de l'état de vos discussions avec les organisations syndicales ; nous ne voyons rien du compte personnel d'activité, ni de la gestion des transitions professionnelles. Même si nous sommes prêts à faire confiance, nous ne croyons pas à la sincérité de tous les serpents Kaa. Vous voulez également raccourcir les délais des prud'hommes, mais je m'interroge : quels moyens supplémentaires allez-vous leur accorder, au moment où le budget de la justice va baisser afin de contribuer aux 4,5 milliards d'éco...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Fabre :

...s petites entreprises, lesquelles représentent, je le rappelle, plus de 50 % des emplois dans notre pays. La question se pose donc surtout pour elles. Pour ces petites entreprises, je le rappelle, licencier n'est jamais un plaisir. À entendre certains, on a l'impression que le chef d'une entreprise de dix salariés se livre à des calculs cyniques pour licencier. Mais enfin, lorsqu'on embauche une personne, c'est un investissement sur l'avenir : on la forme, on investit sur elle ! Quel serait l'intérêt de licencier pour un chef d'entreprise lorsque la situation est bonne et que l'emploi convient ? On licencie quand on a des difficultés économiques, quand on risque la faillite !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...t en prenant des précautions oratoires, que l'objectif d'un patron n'était pas de licencier. Ce n'est pas ce qu'il veut ! C'est toujours un crève-coeur ! Une de nos collègues vient encore de le rappeler. Mais alors, avons-nous répondu, pourquoi donc tant d'acharnement à simplifier le licenciement, si ce n'est pas l'objectif ? Je ne comprends pas : nous faisons quelque chose qui n'est demandé par personne, pas même par le MEDEF ! Le CDI de chantier soulève un autre problème : comment expliquez-vous à votre banquier que vous avez un CDI mais que ce n'en est pas vraiment un, que vous ne savez pas exactement quand votre période de travail se terminera mais que vous voulez souscrire un prêt immobilier pour construire votre avenir et gagner de la stabilité, de la visibilité et, au fond, mes chers coll...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Pietraszewski, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Prenons un peu de temps pour nous écouter, si vous le voulez bien. Je le fais avec plaisir, lorsque c'est vous qui vous exprimez. Apparemment, personne ne s'émeut dans cette assemblée que, pour une affaire similaire, l'évaluation du préjudice puisse varier d'un à quatre selon le tribunal. Moi, cela me pose un problème ! Il me semble donc utile de se poser la question non pas d'une uniformisation, nous en sommes loin, mais d'un cadre, avec un plancher et un plafond. Je ne reprendrai pas les arguments que j'ai développés en commission, sauf pour ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Pietraszewski, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Ce sujet a été débattu en commission des affaires sociales, avec M. Mignola et d'autres, et la ministre s'est exprimée à cette occasion. La commission a repoussé l'amendement mais, comme je l'ai fait hier, j'émets à titre personnel un avis favorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

J'ai déposé un amendement no 258 qui tombera si le no 271 est adopté. J'entends bien, madame la ministre, que les dommages et intérêts doivent être réévalués si l'on reproche à l'employeur une faute grave, qui touche particulièrement la personne, comme le harcèlement et la discrimination. Néanmoins, je fais remarquer à la représentation nationale que nous ouvrons une brèche : la prochaine majorité pourra très bien décider de l'élargir en ajoutant simplement un mot ou l'autre – pénibilité, non-respect de la procédure… La mention d'une faute de l'employeur d'une particulière gravité n'apparaîtra plus dans le texte. Il n'y aura plus qu'une...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Je suis très opposé à l'amendement. J'ai consulté le rapport. Interrogée en commission sur ce qu'elle entendait par « licenciements entachés par une faute de l'employeur d'une particulière gravité », Mme la ministre a cité les « licenciements constituant une atteinte à l'intégrité de la personne, tels que les licenciements résultant d'une discrimination ou de faits de harcèlement ». On voudrait donc inscrire dans le marbre de la loi que les licenciements entachés par une faute de l'employeur d'une particulière gravité sont seulement ceux qui constituent une atteinte à l'intégrité de la personne résultant d'une discrimination ou de faits de harcèlement. Mais il est possible de porter att...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

J'ai à coeur de défendre cet amendement car il a une importance considérable. L'article 3 propose de plafonner les indemnités en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse. Cela signifie que demain, un employeur qui voudra se séparer d'un collaborateur n'aura qu'à se demander s'il en a les moyens financiers, combien ça coûte de mettre une personne au chômage, combien ça coûte de plonger des familles dans la précarité à cause d'un licenciement destiné à satisfaire son bon vouloir, parce qu'il en a les moyens. Cette mesure signe l'arrêt de mort du contrat à durée indéterminée. Or le CDI est la forme de contrat la plus protectrice pour les salariés de notre pays. Nous ne pouvons pas nous permettre d'être en adéquation avec ce projet, qui va ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Pietraszewski, rapporteur de la commission des affaires sociales :

La commission a repoussé cet amendement. À titre personnel, il ne me semble pas de bonne politique de favoriser les recours contentieux comme le souhaite notre collègue dans le texte de l'amendement. Je ne pense pas qu'il faille à tout prix judiciariser les relations du travail. Du reste, et Mme la ministre l'a rappelé, les salariés sont souvent moins bien outillés en la matière que les employeurs. Ce n'est donc pas ma façon de voir les choses dans le m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Un employeur futur pourrait nourrir quelques préventions à l'égard de ce type d'agissement, qui ne résulte pourtant que de l'application de droits personnels. Voilà pourquoi nous demandons la suppression de cet alinéa.