Interventions sur "politique"

35 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Demilly :

Le Parlement doit être une lumière pour l'intelligence ; nous devons y réenchanter le débat politique. En liaison avec ce qui vient d'être dit, le deuxième trait de caractère de notre groupe est la liberté de penser. Nous avons décidé de nous affranchir des jeux politiciens partisans et stériles, et nous nous prononcerons selon notre libre arbitre, notre conscience et les valeurs que nous portons.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Demilly :

Un élu politique doit être capable de s'élever au-dessus des facilités manichéennes pour définir sa conduite en toute sérénité. Avec le recul, nous avons appris qu'il fallait se méfier des professionnels de la vérité, la quantité de certitudes étant souvent un bon indicateur du niveau d'ignorance.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Demilly :

Un enseignement que nous devons tirer du message fort que nous ont adressé les Français est que trop souvent les partis politiques sont en retard sur les idées. Cette liberté de penser et de dire nous permettra d'accompagner sans retenue votre volonté affichée d'accélérer la transition écologique et énergétique. Nous prendrons part à ce débat essentiel en formulant des propositions ambitieuses et crédibles, et en suivant de près la réalisation de grandes infrastructures dont l'intérêt économique et environnemental a été ma...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Demilly :

La volonté d'être constructif ; la liberté de penser ; enfin, troisième valeur forte de notre groupe parlementaire : la volonté de vérité. L'exigence de vérité sous-tend une exigence de savoir. On ne peut pas décider des lois de la République sans la connaissance nécessaire. Les élus politiques ont le devoir de savoir, de comprendre et de dire la vérité à leurs concitoyens, dans la mesure où ils ont été élus pour les représenter. La clef du redressement sera d'abord un constat partagé. Pierre Mendès France le disait très bien : « Le citoyen doit comprendre qu'au-dessus des intérêts particuliers, même très respectables, l'intérêt général doit toujours dominer : c'est le civisme ». Pour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Demilly :

...oque vraiment éclairée, il répondait : « Non, mais dans une époque en voie d'éclairement. ». Telle doit être notre vocation, à nous les parlementaires : recommencer tous les jours le travail de construction d'une société meilleure, en préservant l'héritage du passé, en faisant preuve d'innovation, de réalisme, d'écoute, de sens critique et de discernement. Le discernement : nous aimons ce mot en politique ! Et c'est ce que nous appliquerons, avec notre groupe, dans notre groupe ; ce sera un groupe d'opposition éclairée, à la plus-value constructive, un groupe libre, attaché à la vérité, un groupe, enfin, qui n'aura qu'un seul objectif : faire gagner la France !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

...onsieur le Premier ministre, mes chers collègues, notre assemblée s'est profondément renouvelée. Au nom de la très légère antériorité qui me distingue, je souhaite à chacun d'entre vous la bienvenue. Certains ont pu moquer le noviciat d'une part de cette assemblée ; ils ont eu tort. Ils ont eu tort, d'abord parce que pour nombre d'entre vous, ce noviciat cache une très longue expérience de la vie politique

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

Mais parlons d'avenir ! Monsieur le Premier ministre, vous sollicitez la confiance de notre assemblée. Je veux d'abord vous dire mon estime personnelle. Elle est réelle, elle est ancienne, mais elle n'est pas politique. Vous vous êtes donc mis en marche. Comme je vous sais homme de conviction et homme de droite – ce qui n'est pas incompatible –, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

De quelle main écrirez-vous donc la politique de la nation dont vous avez désormais la charge ? Vous voulez transformer l'école, nous aussi ! Mais à la lumière de vos premières annonces, le progrès pour tous sera-t-il au rendez-vous ? Il est permis d'en douter quand montent les inquiétudes, non sur le principe du dédoublement des classes de cours préparatoire, le CP, mais sur ses modalités, dangereusement improvisées. Pourquoi donc n'avez-v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

...nable ; ce qui l'est, c'est de laisser penser qu'il n'y a plus qu'une seule réponse possible, celle d'une nouvelle pensée unique. Le compromis est la rencontre de points de vue différents, opposés, qui s'accordent sur une réponse provisoire tenant compte d'une situation, d'un rapport de forces, des nécessités ou de la réalité. Cette majorité affiche sa volonté de participer au renouveau de la vie politique ; nous voulons en accepter le présage et ne pas condamner par principe, par réflexe ou par sectarisme. Nous jugerons en retour et sur pièces la volonté d'en finir avec les majorités caporalisées et les débats verrouillés. Nous verrons alors si vos proclamations sont effectives ou si elles ne sont que la traduction moderne d'une langue morte. C'est la raison pour laquelle le groupe Nouvelle Gauche...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Nous serons le seul groupe dont aucun des membres ne votera ce soutien, je veux le souligner. Mais nous ne voulons pas être seulement votre opposition, nous nous présentons comme l'alternative au monde que vous représentez. Il faut qu'il y en ait une, car le sol se dérobera bientôt sous vos pieds. Dans un pays de longue tradition démocratique et dans une nation aussi politique que la France, quand 55 % du peuple fait la grève du vote pour les élections législatives – et ceci nous concerne nous aussi –, agir comme vous le faites revient à tirer un feu d'artifice dans une poudrière ! Car vous croyez dominer la situation en cherchant à passer en force sur des sujets essentiels, qui touchent au coeur même de la nation et de son existence. Vous entrez dans le régime du coup...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...Jamais, dans notre histoire récente, les ailes de l'exécutif n'avaient fait autant d'ombre au pouvoir législatif. Le Président de la République dispose certes d'une majorité confortable mais celle-ci, qui n'est pas proportionnelle à la légitimité des suffrages obtenus, ne lui confère pas la légitimité suffisante pour appliquer son programme sans discussion. Dans la situation de crise économique, politique, sociale que nous connaissons, liquider une partie des droits des salariés, sans véritable débat, sans possibilité d'amendements, par ordonnances, est donc une folie. Je doute d'ailleurs, monsieur le Premier ministre, qu'au fond de vous-même cette méthode, que vous subissez plus que vous ne la choisissez, vous fasse rêver. Au contraire, dans cette enceinte, nous voulons, nous, donner à voir, à e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

... la communauté hospitalière, dont le seul rêve est de continuer d'apporter du soin et d'aider au soin. Face à cette France réelle, que nous propose le Président de la République, que nous proposez-vous, monsieur le Premier ministre ? Une réduction du rôle de l'État, de l'État protecteur, de l'État stratège, de l'État aménageur, de l'État producteur, déjà singulièrement affaibli par dix ans d'une politique d'allégeance aux injonctions de Bruxelles. À nos yeux, l'engagement providentiel d'organiser une conférence des territoires n'a de sens que s'il se débarrasse de l'étau d'austérité et s'il est accompagné dans chacun de nos territoires d'un moratoire préservant nos services publics de proximité. De ce point de vue, nous sommes profondément inquiets de votre annonce d'assassiner la commune ou le d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Bompard :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, à mesure que s'accroît mon expérience politique, je ne cesse d'être conforté dans l'idée que le bon pouvoir est celui qui se conforme au réel. C'est une exigence plus complexe qu'il n'y paraît quand le siècle des idéologies, du prêt-à-penser et des intérêts partisans nous éloignent totalitairement du bien commun. Le réel aujourd'hui, c'est la crise de l'ensemble des organes constitutifs de notre société. L'homme est attaqué dans sa définition,...