Interventions sur "poutine"

61 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

...s engagements, et sans justification aucune, à un peuple qui ne menaçait personne, et qui n'avait que deux torts, celui de vouloir être libre et celui de n'avoir pour protéger ses frontières que la garantie donnée en 1994 par son agresseur. Malheur à celui dont le protecteur est l'ennemi ! En préalable à la définition de notre action, nous devons nous poser une question très simple : que veut M. Poutine ? Il y a un faux objectif et un vrai mobile. Le faux objectif, c'est de faire échec à la menace qui étreindrait la Russie. Qui peut croire que l'Union européenne et les États qui la composent aient représenté la moindre menace pour quiconque depuis 1945 ? Qui peut penser que l'OTAN, qui a toujours été depuis sa création une alliance purement défensive, et parfois pusillanime, se soit faite menaç...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

...nnellement garanties par la Russie. Peut-être avons-nous été, non pas trop menaçants mais trop prudents, voire, comme disait le Président de la République, trop naïfs, car les récents événements montrent que pour sauver son indépendance, il vaut mieux bénéficier de l'article 5 du traité d'alliance que d'en être exclu. Si le sentiment d'insécurité était le vrai motif de l'invasion de l'Ukraine, M. Poutine n'aurait pas ignoré les efforts inlassables du président Macron pour sauver la paix en engageant avec tous nos alliés une négociation sur l'établissement d'un nouveau cadre multilatéral de sécurité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

Non, le vrai mobile de l'initiative russe, c'est d'empêcher l'Ukraine de préférer le modèle politique, économique et social, modèle de liberté, d'initiative et de respect de l'État de droit, celui des peuples d'Europe de l'Ouest, à cette cleptocratie autoritaire que M. Poutine impose à son propre peuple. M. Poutine n'a tout simplement pas supporté que les Ukrainiens préfèrent suivre la voie des Européens du groupe de Visegrád plutôt que celle de la Biélorussie. Il n'a pas supporté que les Ukrainiens refusent de faire de leur État la prison de leur peuple.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

Il faut ensuite admettre que le plus dur, pour le peuple ukrainien comme pour nous d'ailleurs, est devant nous, et que l'épreuve sera longue et pénible. Dans une de ses dernières allocutions, le général de Gaulle rappelait aux Français que la vie était un combat et que le succès coûtait l'effort. Nous y sommes. Comme il est peu probable que M. Poutine renonce malgré ses échecs initiaux, il va inévitablement passer à la vitesse supérieure en matière de recours à la violence, quitte à s'enfermer dans une impasse politique dont il sortira le moment venu – mais quand ? – inévitablement brisé. Les semaines, les mois, les années peut-être qui viennent seront pour le peuple ukrainien, engagé dans une longue et dure guerre d'endurance, particulièremen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

...indépendance d'une nation et la solidarité des hommes, la souveraineté des États et la promotion d'un ordre international au service de tous. L'interdépendance et l'indépendance ont cessé de s'opposer : la souveraineté et la solidarité sont désormais des sœurs jumelles. M. Zelensky, mort ou vivant, gagnera son pari parce que l'Ukraine, comme la France du 18 juin 1940, n'est pas seule ; quant à M. Poutine, qu'il soit vainqueur ou non sur le plan militaire, il perdra politiquement son pari, parce qu'il aura enfermé la Russie dans la prison des réprouvés. Les femmes et les hommes du groupe Mouvement démocrate (MODEM) et démocrates apparentés se doivent d'être au premier rang d'un combat qui défend les mêmes principes que ceux qui ont guidé la construction européenne : garantir la liberté des peuple...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

...nt dans l'histoire de l'Europe. Face à cet événement, monsieur le Premier ministre, vous nous appelez à l'unité. Dans notre histoire, l'unité s'est toujours forgée sur la prise de conscience partagée de valeurs et d'objectifs ; aussi le groupe Socialistes et apparentés vous propose-t-il cinq missions autour desquelles construire notre unité. Notre première mission doit être de dissuader Vladimir Poutine de poursuivre la guerre. Celle-ci est dévastatrice pour l'Ukraine ; elle le sera aussi pour la Russie, et peut-être pour le continent européen. Par son agression, M. Poutine veut démolir l'ordre de sécurité européen qui existait depuis la conférence d'Helsinki, transgresser le droit par la force, et détruire la liberté des Ukrainiennes et des Ukrainiens. Dissuader Vladimir Poutine de poursuivre l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Il est de votre devoir d'organiser cet accueil dans la transparence. Notre troisième mission doit être d'empêcher que la guerre de M. Poutine s'étende à d'autres pays en Europe. Dans le cadre de l'OTAN, des militaires français viennent d'arriver en Roumanie ; je tiens à saluer leur courage et à remercier les armées pour leur mobilisation, leur engagement et leur professionnalisme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Dans cette assemblée ou ailleurs, certains voudraient renvoyer dos à dos l'OTAN et la Russie : ils font fausse route. Le vrai levier militaire pour empêcher M. Poutine d'étendre sa guerre à d'autres pays d'Europe, c'est l'OTAN, en coordination avec l'Union européenne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

...es à des obligations juridiques liées à des valeurs, alors qu'aucune association au partage de la prospérité commune ne leur était proposée. De cette humiliation sont nés des dirigeants et des politiques voulant restaurer la fierté des peuples et leur place dans l'histoire par la force des armes, tragique bégaiement du XXe siècle. Rien ne saurait excuser les agissements de M. Poutine, mais ne pas chercher à en comprendre les causes nous empêcherait d'en traiter les effets de long terme. Commençons toutefois par le court terme, c'est-à-dire par la gestion de la situation présente. En violant l'intégrité territoriale de l'Ukraine, la Russie a violé le plus sacré des principes du droit international : l'intangibilité des frontières. Quelque vision que l'on se forge de l'histoir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

Briser les frontières au nom des empires passés, c'est nécessairement plonger le monde entier dans le chaos – car nous avons tous, à un moment de l'histoire, appartenu à une autre entité. Aussi tous ceux qui modifient des frontières par la force, à commencer par M. Poutine, doivent-ils être arrêtés. Ce n'est pas seulement la sécurité de l'Ukraine qui est en jeu, mais aussi celle du monde entier. Trois moyens nous sont offerts pour porter un coup d'arrêt à cet expansionnisme : d'abord les sanctions économiques – elles ont été prises, avec un effet quasi-immédiat –, ensuite la solidarité avec le peuple ukrainien – elle a consisté, jusqu'à présent, à lui livrer des m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

...osons donc à des mesures de représailles, notamment dans l'espace cyber. Le risque d'attaque des réseaux internet ou électriques, au travers de « bombes logiques », est réel ; il faut nous y préparer et anticiper notre résilience, car ces actes pourraient avoir des conséquences sérieuses pour les Français. Nous devons d'ores et déjà tracer des lignes rouges sur le sol, en faisant comprendre à M. Poutine que s'il poursuivait son offensive vers de nouveaux territoires – je pense à la Géorgie, à la Transnistrie, à la Gagaouzie, à la Republika Srpska en Bosnie-Herzégovine, et plus encore aux pays de l'OTAN –, il pourrait plonger l'Europe et le monde dans une guerre totale dont la Russie sortirait à coup sûr anéantie. Enfin, il nous faudra accueillir dignement, et de manière équitable entre chaque p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

Nous aurons besoin de reconstruire la grande Europe, celle de l'après-Poutine, afin d'offrir à nos voisins l'avenir d'une prospérité partagée. Car notre ennemi n'est pas le peuple russe mais bien le régime de Vladimir Poutine. De la même manière que les pères fondateurs, après la seconde guerre mondiale, avaient emprunté la voie de l'énergie – du charbon et de l'acier, puis du nucléaire –, il nous faudra construire à travers la grande Europe une communauté des énergies déc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

Jeudi dernier, après des mois d'un plan longuement préparé, Vladimir Poutine a lancé l'invasion de l'Ukraine et la guerre en Europe. Citoyens comme dirigeants occidentaux, nous découvrions tous avec stupeur et effroi que la guerre n'était pas un concept relégué aux accessoires de l'histoire mais qu'elle était de retour, de façon sanglante et brutale, sur le continent européen, à 2 400 kilomètres de Paris. Aucune et aucun d'entre nous, députés de la nation, n'avions imagin...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

...en Roumanie ou dans les pays baltes pour défendre le monde libre auquel nous appartenons. Si nous ne le faisons pas aujourd'hui, c'est notre liberté qui, demain, sera menacée. Je le dis avec un peu de regret : j'aurais souhaité que nous puissions livrer des armes plus tôt, mais je me réjouis que nous le fassions maintenant. Car seule la détermination, et rien d'autre, peut faire reculer Vladimir Poutine. Cela explique aussi l'impérieux devoir qui est le nôtre d'accueillir en France et en Europe ceux qui fuient cette guerre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

Lui qui a l'indécence de vouloir tourner le dos aux victimes de son ami Poutine et qui préfère les maintenir en Pologne, l'un des pays les plus pauvres de l'Europe, plutôt que de faire preuve de solidarité et d'accepter de répartir l'effort à faire face à cette guerre. Lui qui espérait un Poutine pour la France. Quelle ironie de l'histoire faite à celui qui en travestit les leçons que cette actualité qui vient nous rappeler qu'il existe toujours en France une cinquième colon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

...son armée est hors d'état de se battre et de participer à notre défense collective, est à cet égard de bon augure. Tant mieux si le chancelier allemand accomplit enfin les efforts que son pays avait abandonnés depuis si longtemps, tandis que la France tentait d'en faire de plus en plus. La deuxième leçon, c'est que l'absence de démocratie en Russie restera un danger permanent pour nos pays, avec Poutine ou sans lui. Un dirigeant comme Vladimir Poutine, de même acabit et s'appuyant sur une même oligarchie, ne s'arrête en réalité que lorsqu'on s'oppose à ses ambitions par la force. Très franchement, les exigences folles du président russe qui souhaite non seulement démilitariser l'Ukraine, destituer le pouvoir en place et asservir le pays à la Russie, mais qui demande en outre à la Pologne, à la R...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...re histoire. Le poète Taras Chevtchenko, figure de la nation ukrainienne, décrivant les déchirements et les oppressions subis par le peuple ukrainien qui vit couler tant de larmes et de sang dans son histoire, écrivait : « La vérité se lèvera ! La liberté renaîtra ! » C'est la paix que nous souhaitons tous voir renaître en Ukraine. Rien ne justifie l'agression dont s'est rendu coupable Vladimir Poutine contre l'Ukraine et son peuple, si épris de paix et de concorde. Les Ukrainiens sont donc entrés en résistance. Mesurons leur sacrifice : il est à la hauteur de l'attachement d'un peuple à sa terre autant qu'à sa liberté. Une nation, dans le sens que lui donne Ernest Renan, c'est une grande solidarité, constituée par le sentiment des sacrifices qu'ont faits ceux et celles qui sont encore disposé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

Je ne m'attarderai pas sur l'aveuglement de ceux qui se rêvaient chez nous en petits Poutine français ou qui voyaient dans le pouvoir de Moscou notre allié le plus fiable – ces théories étaient encore défendues voilà quelques semaines par des candidats ou candidates extrémistes à la présidence de la République.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

Quelle stupidité, quel renoncement à nos propres valeurs de liberté, égalité et fraternité ! Désormais, ils font croire qu'ils sont pour la paix, mais ne nous leurrons pas : ce qu'ils admiraient et admirent encore chez Poutine, ce sont sa brutalité et le renoncement à la démocratie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

La menace qu'elle contient est celle d'une guerre mondiale totale, ce qui en fait un crime contre l'intérêt général humain de notre temps. Le gouvernement de M. Poutine en porte la totale responsabilité, puisque c'est lui, et personne d'autre, qui est passé à l'acte.