Interventions sur "pouvoir d'achat"

306 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

... prime de vie chère à ses fonctionnaires – et c'est logique. Mais, monsieur le secrétaire d'État, la vie est chère pour tout le monde en outre-mer ! Nous avons lutté de nombreuses années pour ce que nous avons appelé « l'égalité sociale », qui consiste à avoir le même SMIC et les mêmes prestations sociales que dans l'hexagone. Nous avons obtenu cette égalité formelle, mais cela ne suffit pas : le pouvoir d'achat en outre-mer reste très inférieur au pouvoir d'achat dans l'hexagone. Lorsque l'on croise ces chiffres avec ceux du niveau de vie en outre-mer, le constat est encore plus alarmant. Dans un rapport d'information du Sénat daté de 2014, on apprend que le revenu disponible médian par unité de consommation des ménages habitant dans les départements d'outre-mer est inférieur de 38 % à celui des ménage...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Monsieur le secrétaire d'État, le pouvoir d'achat n'est pas une question abstraite. C'est une question de rapport de forces. Il faut donc en discuter à partir de cas précis. À Carrefour, un plan social prévoit la suppression de 10 000 emplois au total. Le basculement de sites vers le statut de location-gérance, qui les exclut des accords d'entreprise de Carrefour, retire plus d'un mois de salaire aux employés concernés. Avec mes collègues de La...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Je vous demande donc, monsieur le secrétaire d'État, ce que vous entendez faire pour protéger les salariés, récupérer l'argent des contribuables dilapidé, mettre fin aux pratiques d'évasion fiscale des grands groupes, limiter la rapacité de la finance et, ainsi, lutter vraiment et effectivement pour le pouvoir d'achat de nos concitoyennes et concitoyens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

...uros par mois, soit près de 200 euros de moins que celui d'une personne valide. Plus le handicap est sévère, plus le revenu est faible et plus le niveau de pauvreté est élevé. Le type et l'importance du handicap jouent également sur le niveau de vie et une personne qui souffre d'un handicap sévère touche près de 500 euros de moins qu'une personne sans incapacité. La question de la préservation du pouvoir d'achat des personnes handicapées prend donc tout son sens. La hausse de l'allocation aux adultes handicapés que vous avez annoncée est insuffisante, car le montant de cette allocation restera inférieur au seuil de pauvreté, fixé à 1 015 euros par mois pour une personne seule. Pire encore : la réforme accentuera la prise en compte des ressources du conjoint ou de la conjointe, pour aligner progressivem...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Nilor :

...e, 14 % des ménages vivent sous un seuil de pauvreté de 944 euros, en Martinique, 21 % vivent sous un autre seuil, fixé à 615 euros. Comment admettre que la République autorise ces calculs à géographie variable de la misère humaine ? Monsieur le secrétaire d'État, nous ne pouvons plus nous satisfaire de mesurettes qui ne permettront pas de mettre fin à cette disparité insupportable, qui grève le pouvoir d'achat des plus humbles. Quelles actions concrètes entendez-vous mener en ce sens sans pénaliser les finances des collectivités locales, auxquelles vous imposez déjà un effort sans précédent ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Chassaing :

...marqué la concrétisation des engagements que nous avions pris durant la campagne électorale. Parmi l'ensemble des mesures de ce projet de loi, certaines ont directement concerné la revalorisation du travail. C'est le cas notamment du basculement de la cotisation maladie et de la cotisation chômage sur la CSG. C'est sur ce choix politique que je voudrais vous questionner, car il a un impact sur le pouvoir d'achat des salariés, mais aussi sur nos équilibres économiques immédiats et futurs. Je tiens tout d'abord à rappeler qu'en faisant le choix de basculer une partie du financement de la protection sociale sur la CSG, nous avons choisi d'élargir l'assiette de prélèvement. Désormais, pour certains risques sociaux, ce n'est plus seulement la cotisation sur les revenus du travail qui contribue à la protectio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCendra Motin :

Cet état d'esprit découle, d'une part, d'un discours politique, émanant des gouvernements successifs, qui a mis en avant un certain effort de limitation des dépenses publiques et, d'autre part, d'une lecture des rémunérations différente selon qu'elle est faite par l'État ou par les syndicats. Or, pendant cette période, si le point d'indice n'a pas évolué, la GIPA – garantie individuelle du pouvoir d'achat – a permis de garantir le maintien du traitement brut face à l'inflation. Par ailleurs, la baisse des effectifs consécutive à la RGPP – révision générale des politiques publiques – a été compensée par une augmentation des rémunérations. Parallèlement, les agents ont bénéficié des allégements sociaux et fiscaux sur les heures supplémentaires, et les salaires les plus faibles ont tiré profit de l'i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCendra Motin :

Enfin, que vous paraît être l'impact de la suspension du PPCR et de la mise en oeuvre de ses mesures décidées en 2016 et 2017 sur le pouvoir d'achat des agents concernés ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Serva :

...on a lieu avec les organisations professionnelles du secteur du commerce de détail, leurs fournisseurs, ainsi qu'avec les entreprises de fret maritime et les transitaires. Alors que ce dispositif de régulation économique avait été évalué à la fin de l'année 2013 à grand renfort de communication, nous ne trouvons plus depuis d'informations sur sa mise en oeuvre. Il était pourtant salutaire pour le pouvoir d'achat des plus vulnérables en outre-mer. Vous le savez, nos outre-mer sont confrontés à un chômage structurel et massif. C'est le cas en Guadeloupe, où 23 % de la population ne trouve pas d'emploi ; ce chiffre monte à 47 % chez nos jeunes de moins de 25 ans. Par ailleurs, 21 % de la population vit sous le seuil de pauvreté local de 588 euros, ce qui correspond – tenez-vous bien – à 49 % des personnes ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Janvier :

Monsieur le secrétaire d'État, ma question porte sur le crédit d'impôt relatif aux services à la personne. Occultées par le débat médiatique sur l'augmentation de la CSG, des mesures fortes contribuant au pouvoir d'achat de nos aînés doivent être ici clairement défendues et mises en avant. À côté de l'augmentation du minimum vieillesse, qui prend effet ce mois-ci avec une revalorisation de 30 euros – elle aura été au total de 100 euros en 2020 – , les retraités peuvent, dès cette année, bénéficier du crédit d'impôt sur les services à la personne. Celui-ci, ouvert à la suite de dépenses engagées pour l'emploi d'un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Petit :

Ma question porte sur le pouvoir d'achat des femmes retraitées. Aujourd'hui ces huit millions de femmes touchent une pension inférieure de 25 % en moyenne à celle de leurs alter ego masculins et subissent un taux de pauvreté de trois points supérieur. Ces femmes âgées de plus de 60 ans ont vécu et travaillé dans une France où à travail égal, elles touchaient à peine 60 % du salaire des hommes ; une France où le couple marié stable prév...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

...60, la qualité de notre modèle social se mesurera à sa capacité à garantir la dignité des personnes âgées et dépendantes. C'est ensuite un défi budgétaire, parce qu'il faut financer ce modèle social et par conséquent sa préservation. Le vieillissement de la population pourrait engendrer des dépenses supplémentaires de l'ordre de 1,5 point de PIB d'ici à 2060. C'est également un défi en termes de pouvoir d'achat, puisque le reste à charge atteint aujourd'hui des niveaux insoutenables pour certaines catégories de population. Les ménages acquittent ainsi près de 7 milliards d'euros par an, en complément des ressources fournies par la solidarité nationale pour la couverture des frais liés à la dépendance. C'est enfin un défi en termes de simplification et d'amélioration de la prise en charge des personnes d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive, rapporteur :

...ses. Cette nouvelle doit nous réjouir. Elle devrait toutefois également nous alerter sur la grande absente de cette reprise : la consommation des ménages. Le ralentissement de la consommation des ménages se poursuit en effet, puisqu'elle est déjà en recul de 1,9 % sur les premiers mois l'année 2018. Contrairement à l'investissement des entreprises, la consommation est aujourd'hui freinée par un pouvoir d'achat en berne, qui résulte notamment de l'étalement de la baisse des cotisations sociales sur l'année 2018 – contrairement à l'augmentation de la CSG qui, elle, fut immédiate, au 1er janvier 2018. Cette situation n'est pas viable et fait peser un risque sérieux sur le retour de la croissance. De fait, les seuls facteurs exogènes – notamment l'élan du commerce mondial – ne suffiront pas à confirmer ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCorinne Vignon :

Cette proposition vise à rétablir, à compter du 1er janvier 2019, la loi en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat, dite loi « TEPA », mise en place par Nicolas Sarkozy et supprimée par François Hollande. Vous proposez, monsieur le rapporteur, une exonération de l'impôt sur le revenu pour les heures supplémentaires et complémentaires, applicable à l'ensemble des salariés du secteur privé et public, à temps plein ou à temps partiel, ainsi qu'une exonération des cotisations patronales. Cependant, cette propos...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

Comme vous l'avez dit, monsieur le rapporteur, la loi du 21 août 2007 en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat permettait une exonération d'impôt sur le revenu et une réduction des cotisations sociales au titre des heures supplémentaires. Cette mesure visait à défendre le pouvoir d'achat des salariés et la compétitivité des entreprises ; elle répondait à un véritable besoin. Dès juillet 2012, le gouvernement socialiste, dans le cadre du projet de loi de finances rectificative, a décidé d'abroger le dispo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Viry :

...t au nombre des propositions formulées au cours de la campagne présidentielle. D'autre part, la situation économique dans laquelle nous nous trouvons exige une action et une réaction claires et rapides. Il semble que les analyses convergent sur le sujet. La mesure proposée se révèle être à la fois une mesure de compétitivité pour nos entreprises et une mesure simple, lisible, immédiate de gain de pouvoir d'achat pour les salariés de notre pays. Compétitivité et pouvoir d'achat : deux enjeux légitimes sur lesquels il convient d'apporter une réponse claire et rapide. Le mécanisme proposé est simple et pertinent : d'une part, défiscalisation des heures supplémentaires ; d'autre part, réduction des cotisations salariales de sécurité sociale sur ces mêmes heures ; enfin, extension de la baisse des cotisation...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

Je m'exprimerai au nom du MODEM. Qui d'entre nous n'a pas envie d'améliorer le pouvoir d'achat de nos concitoyens ? Je vous rappelle que, depuis le début de la législature, nous avons pris des mesures fortes concernant le pouvoir d'achat, grâce à la suppression des cotisations salariales, adoptée il y a quelques mois. Elle permet à un salarié qui touche 2 500 euros de toucher 37 euros de plus par mois, soit environ 450 euros de plus par an. On a déjà fait cet effort. Effectivement, on pe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGisèle Biémouret :

...in, le rapport du CEC, dont un des rapporteurs était Jean-Pierre Gorges, alors député UMP, soulignait le peu d'impact – le nombre annuel d'heures supplémentaires n'ayant pas connu de hausse significative – d'un dispositif dont l'application a par contre été marquée par un fort effet d'aubaine. Pour notre part, nous avons privilégié lors du précédent quinquennat la prime d'activité pour rendre du pouvoir d'achat aux salariés. Son succès, confirmé par un tout récent rapport de la direction générale de la cohésion sociale (DGCS), nous conforte sur la pertinence de ce choix.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

La défiscalisation et la désocialisation des heures supplémentaires que vous appelez de vos voeux, créent l'illusion trompeuse d'une augmentation du pouvoir d'achat pour certains actifs, alors qu'il s'agit d'un cadeau empoisonné, qui crée indirectement une baisse du niveau de vie des Français et un creusement des inégalités. Nicolas Sarkozy en avait fait l'une de ses mesures phares. On sait combien l'échec fut retentissant : 30 000 emplois détruits, au bas mot, entre 2007 et 2012 selon l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) et 4,5 milli...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

... à créer des droits pour l'ensemble des salariés. Les atteintes portées au salaire brut depuis trop longtemps – et encore récemment par les mesures prises en loi de financement de la sécurité sociale – vont dans la mauvaise direction. Il apparaît normal que les heures supplémentaires soient payées plus cher par le salarié, mais non par le biais d'un financement public. Pour autant, améliorer le pouvoir d'achat des salariés est une nécessité. Augmenter les salaires est la première mesure à prendre pour ce faire. On pourrait ainsi imaginer une conférence sur les salaires, s'avérant d'autant plus nécessaire qu'une étude européenne, publiée dans Les Échos il y a quelques jours, soulignait leur stagnation. On pourrait également imaginer une autre répartition de la valeur ajoutée dans les entreprises. Dans ...