Interventions sur "présidence"

45 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

La France va exercer durant six mois la présidence de l'Union européenne. C'est à la fois un honneur, qui n'arrive que tous les treize ans, et une lourde responsabilité à l'heure où l'Europe semble à la croisée des chemins. Originaire d'Alsace, avec des grands-parents qui ont vécu deux guerres mondiales, je sais ce que nous devons à l'Europe, notamment en termes de paix et de prospérité. Toutefois, si la paix et la prospérité furent le rêve des g...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

Soyons certains que l'Europe ne survivra dans ce XXIe siècle que si elle s'adresse aux peuples, et pas exclusivement aux marchés, et si elle porte un message profondément humain. Ce défi, cette exigence est à portée de nos mains. La présidence française de l'Union européenne doit être l'occasion d'en porter l'espérance et d'en tracer le chemin. Pas plus que nous ne laisserons les populistes être les fossoyeurs de l'œuvre de nos pères, nous ne laisserons les marchands de repli détruire les rêves de nos enfants. Monsieur le Premier ministre, nous faisons confiance au Président de la République et à votre gouvernement pour écrire, avec n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

... que nous empêcherons le retour des vieux démons de la division et du nationalisme, et que nous garantirons ainsi le maintien de la paix et de la stabilité. Ce n'est qu'à ce prix, enfin, que nous livrerons à nos enfants un héritage dont nous n'aurons pas honte. À vous désormais, monsieur le Premier ministre, avec votre gouvernement et sous l'égide du Président de la République, de faire de cette présidence française de l'Union européenne une réussite.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Naegelen :

...paix, la liberté et la démocratie, qui en sont les garants, sont le ferment, non négociable, de cette Europe en construction. » Si les paroles et les valeurs de Simone Veil, marraine de l'UDI-I, trouvent encore de l'écho dans notre pays, c'est aussi parce qu'à quatre mois d'une élection majeure prospèrent nombre de personnes qui veulent déconstruire le combat de sa vie. Durant cette campagne, la présidence française risque malheureusement de n'être qu'un élément de second plan, qui ne sera mis en avant que par les assauts politiques de quelques-uns qui aimeraient mettre sur le dos de l'Europe tous leurs problèmes. Je tiens donc à exprimer mon regret et celui de mon groupe que la France n'ait pas fait le choix de déplacer cette présidence, alors qu'elle en avait la possibilité. Plus que des questio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Naegelen :

...s et nos militaires : l'Europe ne doit pas remettre en cause le sens de l'engagement de ceux qui sont prêts à donner du temps pour la défense de leur pays et de ses citoyens. Il en va de même pour les règles en matière de TVA, qui bloquent les initiatives visant à préserver le pouvoir d'achat des Français face à la hausse des prix de l'énergie. Il me paraît également important de rappeler que la présidence française qui s'ouvre ne doit pas être un bal de vaines propositions que la France lancerait seule, comme elle en a trop souvent l'habitude, mais une construction d'équipe qui s'inscrit dans la continuité des travaux engagés par nos partenaires et par les parlementaires européens. Ce constat posé, je partage tout de même la volonté d'être force de proposition sur des sujets précis et bien délimi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

L'approche de Noël voudrait que l'on se dise des choses gentilles mais, tout de même, il y a un certain paradoxe à débattre des priorités de la présidence française alors qu'elles ont toutes déjà été exposées par le Président de la République, comme de nombreux orateurs l'ont souligné. Pour le dire autrement, je ne suis pas certain que le débat que nous avons va influer sur le cours du prochain semestre, d'autant qu'il ne manquera pas d'être perturbé par la campagne présidentielle et par le résultat des élections.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...d'exemplarité doivent donc être renforcées sans attendre. Néanmoins, les Français sont, paradoxalement, plus nombreux que leurs voisins à demander davantage d'Europe, pour qu'elle s'occupe davantage de politique migratoire, de défense, ou de transition écologique et c'est tant mieux. Avant toute chose, un peu de mesure : en six mois – ce délai est d'ailleurs une aberration du fonctionnement des présidences tournantes –,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...selon quelle direction, avec quels partenaires ? Comment évoquer les grandes priorités sans aborder la transition écologique ? Notre groupe s'interroge sur le mécanisme d'ajustement carbone aux frontières. Les propositions de la Commission se concentrent sur certaines importations comme l'acier, l'aluminium ou l'engrais. Je crains que cette ambition déjà réduite ne soit encore rognée. Comment la présidence française pourrait-elle faire en sorte d'approfondir les efforts nécessaires ? Si j'avais disposé de davantage de temps, j'aurais pu également parler des politiques de cohésion, de l'influence du français et des stratégies pour la Méditerranée. Je finirai en disant que rapprocher les peuples, c'est aussi rapprocher les jeunesses. À l'heure où les jeunes Européens, particulièrement affectés par l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...s, autant vous dire qu'elle est précieuse et qu'il faut la traiter avec sérieux et gravité. Il eût donc été nécessaire de ne pas en faire un élément de la campagne présidentielle et d'éviter qu'elle se déroule au moment même où notre pays débattra et votera pour choisir les politiques à venir, y compris vis-à-vis de l'Union européenne. Vous aurez beau dire, il aurait été possible de décaler cette présidence de six mois, ce qui lui aurait, en outre, donné plus de légitimité, donc plus de poids. Mais tout est bon pour faire campagne sans le dire « jusqu'au dernier quart d'heure », pour reprendre l'expression d'Emmanuel Macron. J'aurais aimé voir un Président de la République se saisir de cette occasion pour défendre l'intérêt général, celui des peuples, celui du peuple français. J'aurais aimé, je l'a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

... plus le moindre mot pour les pays qu'il a abandonnés, en ne défendant pas la levée des brevets sur les vaccins contre le covid, et qui ne parviennent pas à vacciner leur population autant qu'ils le voudraient. Or, tant qu'on vaccinera si peu dans les pays du Sud, de nouveaux variants ne cesseront d'apparaître de façon inexorable dans les pays du Nord. Quand je vois ce qui nous attend avec cette présidence française, je ne peux donc penser qu'à une chose, c'est-à-dire à tout ce que nous aurions pu faire avec quelqu'un d'autre à la tête de notre pays dans un moment aussi historique, à tout ce que nous aurions pu faire avec un président combatif qui aurait eu à cœur l'intérêt des peuples et de notre pays, qui n'est jamais si grand et écouté que lorsqu'il promeut sa devise – Liberté, égalité, frate...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...ut ce que son élection aurait permis pour la France et l'Europe, si les délais s'y étaient prêtés. Je sais que nous aurions saisi cette opportunité pour mener la bataille contre les traités européens avec notre logique de plan A et de plan B – le plan A consistant à négocier avec les autres pays européens en faisant jouer la puissance et les moyens de négociation de la France, renforcés durant sa présidence de l'UE, pour nous hisser à la hauteur des urgences sociales, écologiques et humaines auxquelles nous faisons face, le plan B consistant à appliquer de toute façon nos mesures, selon le mandat que nous aurait donné le peuple français, mêmes quand elles auraient été contraires aux traités. Nous aurions commencé par appliquer un principe de non-régression sociale et écologique ; un grand plan d'in...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPieyre-Alexandre Anglade :

Pour la première fois depuis treize ans, la France prendra, au 1er janvier 2022, la présidence du Conseil de l'Union européenne. C'est à la fois un immense honneur pour notre pays et une grande responsabilité. C'est aussi une étape supplémentaire sur le chemin de la refondation de l'Europe que nous avons proposée aux Français en 2017. Depuis, nous n'avons cessé de défendre et de nourrir cet engagement initial. Lors de son discours de la Sorbonne en 2017, le Président de la République a dé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPieyre-Alexandre Anglade :

…de ceux qui, au pouvoir en France, n'ont pas réussi à mettre en place ce plan de relance pour protéger les Européens, et qui aujourd'hui viennent nous faire la leçon. Nous avons payé les renoncements de ceux qui ne croyaient pas dans la force et la souveraineté de l'Europe ; ne retombons pas dans ce piège ! Quand on aspire à la présidence de la République française, il faut avoir l'Europe chevillée au corps. On ne peut pas, n'en déplaise à Mme Pécresse, se prétendre européenne un jour, tout en soutenant la liste eurosceptique de François-Xavier Bellamy le lendemain. On ne peut pas se mettre dans la roue d'Éric Zemmour et de Marine Le Pen en contestant la primauté du droit européen, pour ensuite se livrer à un plaidoyer pro-europée...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPieyre-Alexandre Anglade :

...l en existe beaucoup d'autres, que ce soit au Sahel, au Levant ou en Afghanistan. Ce temps menaçant exige de nous plus de volonté, plus d'affirmation, plus d'autonomie et de souveraineté européenne. Tous les défis auxquels nous sommes confrontés sont communs aux Européens et tous mettent en jeu la place et le rang de l'Europe dans le monde. C'est dans ce moment délicat, décisif, que s'inscrit la présidence française du Conseil de l'Union européenne, que vous avez, monsieur le Premier ministre, caractérisée par une devise exprimant bien notre ambition pour l'Europe : « Relance, puissance, appartenance ». Relance, parce que le redéploiement économique de l'Europe est indispensable pour soutenir les Européens et leurs entreprises dans la crise sanitaire et affronter les défis de notre siècle. Puissa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

Notre assemblée est réunie cet après-midi pour débattre des grandes orientations de la présidence française du Conseil de l'Union européenne, déjà abondamment exposées par le Président de la République lors de sa dernière conférence de presse, et qui, je n'en doute pas, seront à nouveau et tout aussi longuement détaillées ce soir, dans l'émission télévisée de promotion de son bilan, orchestrée par le chef de l'État. À ce stade de nos débats, je vais immanquablement revenir sur certains des s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

…et nous craignons qu'une présidence française de l'Union européenne limitée aux trois premiers mois de l'année 2022 ne se résume à une vaste opération de communication politique, un exercice de marketing électoral dont personne ne sortira gagnant. Je veux également souligner l'appauvrissement de la dimension interparlementaire. Toute présidence du Conseil de l'Union européenne est rythmée par des exercices interparlementaire régul...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

...ès nombreuses années, tant au Parlement européen qu'au sein de la Commission européenne, par l'entremise de Michel Barnier, nous souhaitons également aller beaucoup plus loin en matière de réciprocité dans les échanges commerciaux et dans l'accès aux marchés publics des pays tiers. Nous assumerons également, au cours de cette campagne et notamment tout au long des toutes premières semaines de la présidence française, notre ambition en matière de Pacte vert, dans la droite ligne de ce qui est présenté par la Commission européenne et de ce que nos parlementaires européens, notamment au sein du groupe PPE, mettent activement en place. Nous aurons aussi une ambition forte pour nos agriculteurs. L'indépendance alimentaire et le soutien à nos agriculteurs, mis sous pression par certaines stratégies euro...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Nadot :

Nous voici au petit matin d'un nouveau jour européen. La pandémie est là, l'avenir est incertain, comme toujours. La présidence de l'Union européenne n'est pas tout. La machine est lourde, l'inertie est forte et les contraires en son sein sont nombreux. Mais la présidence de l'Union n'est pas rien. C'est une chance, celle de peser un peu plus qu'à l'accoutumé, pendant six mois, pour dire quelle est cette Europe à la manière française que nous voulons : non pas celle d'un homme, d'un instant ou d'une tactique circonstancie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Chenu :

En 2009, la France prenait la présidence du Conseil de l'Union européenne après que droite et gauche eurent adopté le traité de Lisbonne dans un bel élan d'unanimité,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Chenu :

…bafouant la parole du peuple, qui avait voté « non » lors du référendum de 2005. Treize ans plus tard, cette nouvelle présidence, exercée par Emmanuel Macron, s'annonce dans la même veine : à contre-courant de la réalité, des besoins des pays européens, et surtout aux antipodes des attentes des Français. « Relance, puissance, appartenance » : la devise que lui a assignée le président Macron sonne creux, comme souvent dans la bouche de celui-ci. Tout d'abord, comment parler de relance alors que, face à la plus grave crise ...