Interventions sur "professeur"

301 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

...elatif et absolu. Il s'agit d'une priorité objective, personne ne le remet en cause, mais il s'agit également d'une source d'inquiétude forte, ne serait-ce que devant le bilan qualitatif de la formation des plus jeunes. Les chiffres demeurent alarmants. Pour le moins, ils nous interpellent puisque 20 % des élèves sortent de l'école primaire sans savoir correctement lire, écrire ou compter. Comme professeur des universités, j'ai pu constater par ailleurs l'insuffisance du niveau de bien des étudiants de première année de licence – et je suis gentil de le dire ainsi. Et j'ai le sentiment que les choses ne s'améliorent pas avec le temps. Bien sûr, il ne s'agit pas d'accabler nos collègues du premier ou du second degré. Ils ont souvent peu de moyens, et sont quelquefois placés dans des conditions d'en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

Monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, l'un des objectifs du budget que vous nous présentez aujourd'hui est de renforcer l'attractivité du métier de professeur. C'est un enjeu majeur. À cet effet, vous proposez de porter progressivement, sur trois ans, à 3 000 euros nets la rémunération mensuelle moyenne. Vous aviez néanmoins annoncé la « possibilité d'un adossement d'une partie de cette indemnité aux progrès des élèves et à l'accomplissement du projet d'école et d'établissement qui y contribue ». Qu'en est-il aujourd'hui ? Cette idée de « prime au méri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

...ndaire public et l'enseignement privé. Il comporte des dépenses de personnel importantes, qui évoluent en fonction non seulement de la rémunération des professionnels – certains de mes collègues insisteront sans doute sur les mesures positives que comporte le PLF 2019 à cet égard, notamment la hausse des indemnités versées aux enseignants de zone d'éducation prioritaire –, mais aussi du nombre de professeurs. Pouvez-vous nous rappeler les règles qui prévalent pour que les effectifs évoluent en toute parité entre écoles publiques et privées ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Tolmont :

...es grandes lignes de votre plan contre les violences visant les enseignants laissent sceptique. Je pense en particulier à la présence de policiers ou de gendarmes au sein des établissements. Parmi les solutions envisageables, il en est une que les personnels scolaires rappellent sans cesse et qui consisterait à renforcer la présence humaine dans les établissements, grâce à un plus grand nombre de professeurs, de surveillants, de conseillers principaux d'éducation, de psychologues, de médecins… Mais votre action s'inscrit dans une perspective opposée, puisque vous supprimez 2 600 postes d'enseignants dans le secondaire, dans un contexte d'expansion démographique. Comment comptez-vous rassurer les enseignants, les parents et les enfants et assurer la sécurité dans les établissements en diminuant les m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta :

...ues se sont développés. Dans ma circonscription, l'établissement privé sous contrat Saint-Stanislas a mis en place l'un de ces dispositifs avec succès. Les enfants travaillent autour d'une grande table. Les enseignants ne corrigent pas en rouge et ne notent pas les élèves sauf si ces derniers le demandent. Chaque vendredi midi, les élèves terminent leur journée par une séance d'échanges avec leur professeur référent. Le succès de ce microlycée est enthousiasmant. Les élèves reprennent progressivement confiance : certains réintègrent le lycée général et beaucoup obtiennent le bac. La mise en place de tels dispositifs dans le public et le privé sous contrat me semble devoir être encouragée. Cependant, le système de financement de ces microstructures adaptées à la phobie scolaire est très fragile. Ain...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

...votre engagement fort, franc et vraiment bienvenu en faveur des langues anciennes, des langues qui s'enseignent de façon effectivement très moderne, dont je connais à titre personnel l'importance pour faire réussir des enfants parfois issus de milieux défavorisés. Je vais m'arrêter sur une situation qui perturbe certains parents à la rentrée scolaire. On sait que des problèmes de recrutement des professeurs, des problèmes de gestion des ressources humaines se posent ; certaines classes n'avaient pas d'enseignant à la rentrée. Ce phénomène se résorbe-t-il peu à peu ? Où en est-on ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Tolmont :

... par Mme Najat Vallaud-Belkacem, ce même département bénéficiait d'une dotation de vingt postes et de la création de vingt-huit postes de remplacement, alors même que la baisse des effectifs était équivalente à celle que nous connaissons aujourd'hui dans le premier degré. Sur les 6 900 postes nécessaires à l'organisation de ces dédoublements depuis 2017, quelle a été la part de réaffectation des professeurs engagés dans le dispositif « Plus de maîtres que de classes », celle des professeurs remplaçants et combien de postes supplémentaires avez-vous réellement créés ? Enfin, pouvez-vous nous communiquer le nombre définitif de fermetures de classes en zone rurale ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Sorre :

...les accueillent près de 85 000 élèves présentant des difficultés scolaires importantes qui se sont installées dans la durée. Je salue l'ambition que traduit le dédoublement des classes de CP et de CE1, car les élèves qui en bénéficieront n'entreront plus en SEGPA au collège au motif d'un manque de maîtrise des compétences de base. C'est une réponse forte, dont je vous remercie. Encadrés par des professeurs des écoles, très souvent titulaires d'un diplôme spécifique, et par des professeurs de lycées professionnels, ces jeunes âgés de 11 à 16 ans bénéficient d'un parcours personnalisé qui leur permet de construire un projet personnel et professionnel très souvent synonyme d'accès à un diplôme qualifiant, puis une insertion sociale et professionnelle réussie. La SEGPA, même si elle est plus ou moins ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Claireaux :

...a loi – une école qui doit s'adapter à tous les enfants – est-il véritablement applicable dans les faits ? S'agissant de l'homogénéité des classes, quelles actions adaptées peuvent être mises en place par votre ministère afin d'aider et de prendre en charge les enfants qui, malgré tous les efforts des enseignants, ne trouvent pas leur place dans un cursus normal ? Je connais l'exemple d'un jeune professeur des écoles dans la banlieue de Lyon, dont 25 % des élèves souffrent de handicaps ou de troubles graves du comportement. Le défi dans ce cas va bien au-delà de la pédagogie différenciée, vous en conviendrez ; face à de telles situations, les enseignants sont aussi désemparés que les parents. Le discours des enseignants avec qui j'ai pu échanger en cette rentrée est relativement désabusé. En plus ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosy Poueyto :

...'allaient pas dans les filières scientifiques. Que faire pour que les filles aient envie de suivre cette voie ? À l'époque, on a instauré à leur profit une bourse scientifique. Mais si les filles s'intéressent peu aux filières scientifiques, c'est peut-être aussi parce qu'en maternelle on trouve essentiellement des institutrices et qu'à l'université, on trouve essentiellement des hommes parmi les professeurs. Il y a donc peut-être un problème de recrutement. Nous avions déjà dénoncé les manuels scolaires à l'époque mais ils n'ont guère évolué. Enfin, comment mobiliser les grandes écoles pour permettre aux filles de développer leurs talents dans les filières scientifiques puisque la bourse scientifique n'y suffit pas ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Studer, président :

Mes chers collègues, nous avons le plaisir de retrouver aujourd'hui M. Jean-Michel Blanquer, ministre de l'éducation nationale, accompagné de M. Pierre Mathiot, professeur des universités et ancien directeur de Sciences-Po Lille, pour échanger sur la réforme du baccalauréat général et technologique, présenté mercredi dernier au conseil des ministres. Je vous indique que je suspendrai cette audition le temps de vous permettre de prendre part au vote qui aura lieu dans une vingtaine de minutes dans l'hémicycle. Monsieur le ministre, je vous passe la parole pour pré...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadia Essayan :

...compétences fondamentales comme la capacité d'adaptation et de coopération, la faculté d'analyse et l'esprit critique, la rigueur méthodologique, la prise d'initiative, autant d'aptitudes qui permettront à ces jeunes de changer plusieurs fois de métier, mais aussi de ville ou de pays au cours de leur carrière. Comment pouvons-nous, dans nos circonscriptions, à la fois répondre aux inquiétudes des professeurs de sciences économiques et sociales et garantir aux lycéens qu'ils seront dotés des connaissances nécessaires pour s'orienter ? Quelle place tiendra le débat parlementaire sur ces questions-là à l'Assemblée nationale ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Yves Bournazel :

Monsieur le ministre, monsieur le professeur, comme tous les députés de mon groupe, je suis très sensible à votre réforme du baccalauréat et du lycée, qui prévoit un tronc commun et l'intégration d'une nouvelle matière, intitulée « Humanités numériques et scientifiques », que nous saluons. J'aimerais vous interroger sur la dissertation au lycée – un sujet important, car rédiger une dissertation permet aux élèves de développer leurs capacit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeorge Pau-Langevin :

Monsieur le professeur, j'ai pris connaissance avec beaucoup d'intérêt de votre rapport, car vous avez montré sur le terrain que vous saviez faire évoluer les choses. Au sujet du portefeuille d'expériences et de compétences dont vous avez parlé, j'ai compris qu'il pourrait s'agir de mentionner un engagement associatif, une responsabilité élective, une activité extrascolaire ou un stage. Or, nous savons que les enfants ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Meunier :

...ossibles dans un bassin géographique donné, ce qui permettra à un élève motivé d'aller étudier dans un lycée ne dépendant pas de son secteur. Vous souhaitez en effet que les établissements situés en zone défavorisée puissent proposer des duos originaux – par exemple « Art et informatique » – afin de renforcer leur attractivité. De l'avis de nombre de parents que j'ai rencontrés, l'absentéisme des professeurs pose actuellement un gros problème : comment allez-vous remédier à cet absentéisme, qui pourrait gêner la mise en place de l'enseignement des matières nouvelles ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Christine Lang :

...Si elles sont suivies, on peut espérer que les préconisations de l'important rapport Villani permettront d'améliorer le niveau des élèves en mathématiques et d'éviter les décrochages massifs que l'on observe en quatrième et en seconde dans cette matière… N'y a-t-il pas une forme de contradiction à vouloir à la fois, comme le préconise Cédric Villani, renforcer cet enseignement dans le cursus des professeurs des écoles, mais également pour l'ensemble des Français – une récente étude semble indiquer que la très grande majorité d'entre eux ne sait pas faire une règle de trois… – tout en le sortant du tronc commun ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Cazarian :

...s techniques comme de véritables enjeux de société donne du sens à l'enseignement et permet aux élèves de s'en emparer plus facilement. En outre, si les lycéens sont pour la plupart techniquement très à l'aise avec leur environnement numérique, peu d'entre eux en comprennent les enjeux en termes de cybersécurité, par exemple. Ces questions sont très complexes et ne peuvent être survolées par les professeurs chargés de les enseigner : quels dispositifs seront mis en place pour les former à ces nouveaux programmes innovants ? Le Centre de liaison de l'enseignement et des médias d'information (CLEMI) pourrait-il jouer un rôle pour accompagner les enseignants ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Dubois :

...gues vivantes, pour conduire nos élèves à une maîtrise qui leur permette de poursuivre leurs études à l'étranger par exemple. Quels sont les leviers, selon vous, à même de libérer la pratique de l'oral, certes en ce qui concerne les langues vivantes, mais également dans d'autres matières ? N'est-ce pas là un des aspects de la réforme les plus délicats et les plus difficiles à conduire auprès des professeurs puisqu'il implique un vrai changement de culture dans un pays qui a tendance à privilégier l'enseignement écrit ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Freschi :

...e première intéressera non seulement les jeunes mais aussi leurs familles. Le module d'orientation, qui sera obligatoire, engage l'élève dans une démarche, si j'ose dire, « proactive » quant à son choix d'études supérieures, quant à ses ambitions professionnelles. Aussi je souhaite savoir dans quelle mesure seront intégrés à ce module des enseignements qui pourraient ne pas être dispensés par des professeurs mais par des personnes qui, sous réserve de répondre à des exigences pédagogiques adaptées, seraient issues du monde de l'entreprise par exemple, ou du monde associatif. Autrement dit, quelles perspectives seront-elles offertes à la promotion de l'entreprenariat ou du monde associatif ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

...unération, à la formation et à la considération. Que comptez-vous mettre en place pour endiguer la crise de candidatures aux concours ? En outre, c'est un argument qui ne tient pas compte de toutes les catégories de personnels ; en effet, pour un certain nombre d'entre elles, le nombre des postes ouverts aux concours en 2018 est inférieur à celui des postes pourvus en 2017. C'est le cas pour les professeurs d'EPS – éducation physique et sportive – , pour les psychologues de l'éducation nationale, mais aussi pour les postes de conseillers principaux d'éducation, avec une baisse d'environ 20 % en moyenne entre 2017 et 2018. Il s'avère que ces décisions comptables ont des conséquences très réelles et très graves pour ce qui concerne les conseillers d'éducation, les CPE. Par exemple, le 19 décembre de...