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…le Président de la République a réservé à la représentation nationale sa première grande expression politique depuis son élection, dans le droit fil de la Ve République. C'est pour nous, parlementaires, une véritable marque de respect.
Le Président de la République a fixé hier l'objectif de son quinquennat, développé les principes de son action et indiqué la marche qu'il entendait suivre. Les récents résultats électoraux nous ont bien démontré que les Français ne voulaient plus de la façon de voir et de faire la politique qui avait prévalu jusqu'ici.
...istre a montré qu'il partageait ce diagnostic. C'est pourquoi il nous appartient ici de développer nos principes d'action, de construire et de faire vivre une manière plus efficace de travailler, ici même, à l'Assemblée nationale. Nous devons d'abord et avant tout rétablir le lien avec nos concitoyens, qui nous ont donné un mandat de confiance et d'exigence, et renforcer l'efficacité de l'action publique pour obtenir enfin les résultats que les Français appellent de leurs voeux. C'est cette efficacité qui nous incombe.
Le Président de la République a présenté hier les grands traits des réformes institutionnelles que nous avons défendues lors de notre campagne législative. Avec vous, monsieur le Premier ministre, et avec votre gouvernement, nous devons sans délai nous atteler à la tâche. Monsieur le Premier ministre, là où le Président a dessiné hier les contours de l'action de l'exécutif, vous venez de remplir les formes pour nous livrer u...
Les Français ont aussi exprimé leur lassitude envers une politique qui n'a pas su se réinventer et qui, depuis des générations, reproduit un modèle qui ne les satisfait pas, voire même qui les détourne de la vie publique, ce qui est une souffrance pour la démocratie. Nos concitoyens se sont donc mobilisés pour nous dire leur soif de renouvellement mais aussi leur envie de se voir proposer un autre paradigme : celui de l'avenir, du possible, du projet, du mouvement. Sachons les écouter – et votre propos, monsieur le Premier ministre, démontre que vous avez su le faire. Comme mes collègues, j'ai la conviction que ...
Enfin, au cours des derniers mois, nos concitoyens ont témoigné de leur volonté de s'impliquer dans la construction des politiques publiques qui les concernent directement et ont montré combien ils pouvaient être force de proposition pour trouver collectivement des solutions aux problèmes quotidiens. Alors, consultons-les ! Monsieur le Premier ministre, vous venez d'expliquer comment vous comptiez mettre oeuvre le projet du Président de la République et conduire la politique de la nation. Agir concrètement, donner des inspirations n...
Garder le lien avec le « terrain », comme on dit, est au centre du projet de La République en marche et restera toujours au coeur de notre action. Les députés de la majorité s'inscrivent dans cette démarche de proximité en gardant un lien privilégié avec celles et ceux qui leur ont confié leur mandat. C'est pourquoi nos députés, au-delà du travail législatif au sein de cette Assemblée, animeront et feront vivre régulièrement des ateliers citoyens sur leur territoire, en lien avec l'ac...
... réalité pour s'assurer qu'elles produiront les résultats escomptés. Reprenons à notre compte un certain nombre des principes qui ont été énoncés hier. L'efficacité, tout d'abord : légiférons moins, pour légiférer mieux et pouvoir ainsi consacrer davantage de temps aux textes fondamentaux. Répartissons différemment notre temps pour en donner davantage au contrôle et à l'évaluation des politiques publiques. Cette démarche est fondatrice pour garantir un effet réel à notre action et éviter la prolifération des textes. La proposition du Président de la République de réduire d'un tiers le nombre des membres des trois assemblées constitutionnelles s'inscrit également dans cette logique, et l'enjeu est bien de rehausser le rôle de la représentation nationale. D'autres mesures ont été avancées, mais ce...
...dre à la demande des Français d'une transformation tangible de notre modèle. Et cette mission, c'est sans attendre que nous devons commencer à la remplir. C'est ainsi que s'ouvre aujourd'hui une session extraordinaire dont l'ordre du jour témoigne à la fois des changements que nous voulons opérer et de notre volonté de réaliser dès à présent les projets qui ont été portés par le Président de la République et déclinés par le Premier ministre dans son programme du gouvernement. Il s'agit tout d'abord de restaurer la confiance. Monsieur le Premier ministre, vous en avez fait l'un des maîtres mots de votre discours, et nous vous accompagnerons dans cette démarche. La réforme de la justice sera primordiale, car une justice forte, fiable, efficace et indépendante est une condition sine qua non de la co...
Monsieur le Premier ministre, vous nous avez exposé la manière dont le Gouvernement entend rétablir notre situation financière, et la méthode qu'il compte adopter pour y parvenir : réduire la pression fiscale qui pèse sur nos concitoyens, faire baisser la dépense publique, qui est bien plus élevée chez nous que dans la plupart des autres pays européens, et donner de la visibilité, à moyen terme, à l'ensemble des acteurs. Cet enjeu est absolument décisif pour la bonne marche de notre économie. Il doit nous permettre de retrouver des marges de manoeuvre pour investir, développer et rénover nos infrastructures, accompagner celles et ceux qui en ont le plus besoin et...
L'examen du projet de loi de règlement, qui arrête le montant définitif des dépenses et des recettes de l'État, sera l'occasion de trouver toutes les sources d'efficience inexploitées et les économies potentielles. Avec ses annexes, et notamment le rapport annuel de performance, nous nous efforcerons de mesurer précisément la performance des dépenses publiques, en évaluant l'utilisation des crédits budgétaires au regard des objectifs fixés. Nous mènerons ensuite le débat d'orientation des finances publiques au cours duquel votre gouvernement nous présentera un rapport sur l'évolution de l'économie nationale et sur les orientations des finances publiques. Cela nous permettra de préciser la stratégie du Gouvernement en matière de réduction des dépenses ...
...air que nous pouvons tirer, et que nous devons entendre, des récentes élections est celui de l'existence d'une fracture entre les territoires. Ne faisons pas abstraction de ces inégalités qui minent la cohésion nationale. Les politiques du logement, de la ville et de l'aménagement des territoires doivent obtenir des résultats tangibles, qui démontrent à nos concitoyens qu'aucun territoire de la République n'est délaissé. Nous devons discuter davantage avec nos collectivités, dans une logique concertée, et leur permettre d'expérimenter ; nous devons comprendre les spécificités de chacune d'entre elles. La conférence des territoires comme les assises de l'outre-mer nous en fourniront collectivement l'occasion. Monsieur le Premier ministre, les Françaises et les Français ont exprimé clairement leurs...
Nous savons tous deux ce que naviguer veut dire, que la mer soit calme, agitée ou que gronde la tempête. Notre cap est clair, il a été fixé hier par le Président de la République. Vous venez, devant nous, de tracer la route pour vous assurer du succès de notre engagement au long cours. Votre équipage est prêt à faire face aux vents grossissants, et peut-être aux courants contraires.
Vous avez été nommé pour assurer une majorité parlementaire au Président de la République, et peut-être même – les mauvaises langues le disent – pour casser la droite française.
Nous avons nos sensibilités, mais la France et la République transcendent souvent nos engagements partisans. C'est le propre des grandes nations de se retrouver sur l'essentiel. C'est aussi le propre des grandes démocraties de faire vivre le débat en cas de désaccord. Nous serons cette opposition républicaine, libre, indépendante et responsable ; cette opposition vigilante, en particulier contre le matraquage fiscal des ménages, contre la dégradation des ...
...t à lui seul d'apprécier la situation. Nous savons que la menace est vive, et nous devons bien évidemment aux Français le maximum de protection. Cependant, cette position ne constitue pas un blanc-seing pour une loi de portée générale qui instaurerait en réalité un état d'urgence larvé qui n'assumerait pas son nom et qui, cette fois, serait attentatoire aux libertés individuelles et aux libertés publiques. Sur le fond, nous espérons que votre gouvernement entendra enfin nos propositions pour gagner la guerre d'usure engagée contre le terrorisme. Plus que jamais, nous pensons que les personnes fichées S les plus dangereuses doivent être placées de manière préventive sous surveillance physique et électronique renforcée.
Sur cette question essentielle de l'égalité entre les hommes et les femmes, doit-on encore tolérer que, sur le sol de la République, des femmes soient interdites de cité à certaines heures et dans certains quartiers ? Ce mouvement se développe au coeur même de Paris. C'est là une atteinte grave au pacte républicain qui nous unit autour de la grande loi de 1905. Nous avons été surpris du silence assourdissant du Gouvernement sur ce sujet. Ne pas souffler sur les braises est une chose, monsieur le Premier ministre. Mettre un g...
...us ai entendu prononcer le mot, mais je n'ai pas senti d'ambition telle – et à réformer profondément un système qui produit chaque année 120 000 décrocheurs. Admettez qu'au nom du dogme du collège unique, on a abouti à un gâchis terrifiant ! Monsieur le Premier ministre, vous devriez être chargé de déterminer et de conduire la politique de la nation. Mais ce qu'a fait et dit le Président de la République hier à Versailles démontre qu'il a décidé, en quelque sorte, de vous tenir la bride très courte. Cette pratique nous trouble, non seulement parce qu'elle est une humiliation pour le Premier ministre, mais aussi parce que le Président, en cassant les codes, joue dangereusement avec l'esprit et la lettre de la Constitution. Le comportement de la majorité parlementaire est également inquiétant. On ...
...ncore un sens et que la souveraineté parlementaire est un acquis non négociable de la Révolution française, c'est à nous, députés, de décider ce que nous voulons qu'elle incarne. Je vous le dis solennellement : nous ne serons pas d'une aventure législative qui affaiblirait le Parlement et priverait les parlementaires des droits d'exercer librement leur mandat. Si la loi de moralisation de la vie publique doit constituer le premier épisode de cette aventure, nous dirons non, comme le Tiers état a dit non au Roi !
Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les ministres, mes chers collègues, avec l'élection du Président de la République et de l'assemblée que nous constituons, les Français ont fait le choix d'une alternance véritable et d'un bouleversement du paysage politique que nous connaissions depuis des décennies. Ce bouleversement n'est pas le fruit du hasard, mais la conséquence directe d'années d'échecs, de promesses non tenues, d'incapacité à conduire les réformes profondes que le pays attendait. Finalement, ce choix n...