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...e pays et de nos concitoyens, nous avons le devoir de tendre vers l'idéal, afin de redonner l'énergie de l'espérance collective et sortir de cette forme de délectation morose qui a paralysé notre pays ces dernières années. Soyons-en sûrs, ce sont les forces de la liberté et les liens d'une société fraternelle qui nous libéreront de ces « forces de l'aliénation » évoquées par le Président de la République. Nous devons ensemble développer une éthique de la méthode et des résultats pour que notre efficacité collective soit reconnue. Mes chers collègues, prenons la mesure de l'histoire et marchons, marchons pour que l'espoir abreuve nos sillons !
...ent, mes chers collègues, nous avons achevé il y a quelques jours une campagne électorale qui a donné lieu, comme il est nécessaire en démocratie, à la confrontation des opinions et des projets. Notre nation a choisi : Emmanuel Macron est désormais notre chef d'État et nous souhaitons unanimement sa réussite à l'Élysée car son succès sera intimement lié à celui de la France. Le Président de la République succède à d'illustres prédécesseurs, au premier rang desquels le général de Gaulle. Cette responsabilité l'engage. Il est devenu le garant du bon fonctionnement des institutions de la Ve République. Il incarne désormais la République française et son histoire. Le Président de la République est également le garant du respect des droits de l'opposition : c'est un des fondements de notre pacte démo...
...ents pour lutter contre la fracture territoriale, notamment pour garantir l'égalité des soins en France. Nous serons au rendez-vous pour rebâtir nos pratiques politiques car la confiance de la nation est notre valeur démocratique la plus précieuse. Nous serons également au rendez-vous pour développer le numérique, nouveau gage de transparence afin d'inclure davantage nos concitoyens dans la vie publique. Nous sommes aussi mobilisés pour la réussite de l'Accord de Paris, garant de l'avenir de notre planète. Enfin, nous serons au rendez-vous pour donner une nouvelle impulsion à l'Union européenne. Ainsi, l'adjectif « constructif », très à la mode, n'est pas l'apanage de certains députés. Il nous concerne tous constamment. Ayant été élus comme représentants de la nation, comment pourrions-nous n...
Monsieur le président du Congrès, monsieur le président du Sénat, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les membres du Gouvernement, chers collègues, c'est un jour solennel que celui où le Président de la République, ayant convoqué le Congrès à Versailles, s'adresse à l'ensemble des parlementaires et, à travers eux, au peuple français. La gravité du lieu et du moment doit nous inciter à prendre la mesure de ce qui nous réunit. Le Président de la République a choisi de s'exprimer devant l'ensemble des hommes et des femmes que les Français, par l'exercice de leur droit de citoyen, ont voulu investir des pouvo...
Monsieur le président du Congrès, monsieur le président du Sénat, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les ministres, chers collègues, le Président de la République vient de rappeler dans cet hémicycle à quel point la France traverse une période inédite de son histoire ; nous partageons tous ce constat lucide. Les finances publiques de la nation sont dans un état préoccupant, les chiffres sont là : la dette est au plus haut et les déficits ne sont pas réduits. Alors que François Hollande avait promis aux Français que le déficit public serait ramené à 3 % du...
Cette fracture territoriale qui divise les Français n'en est qu'une parmi tant d'autres. Regardons la réalité en face, nos politiques publiques sont en échec depuis des années : échec à produire des résultats visibles par les Français, échec à améliorer leur quotidien. Nous le constatons chaque jour sur le terrain, auprès de nos compatriotes. Ne nous étonnons pas si la France doute d'elle-même et si les Français sont divisés. Mes chers collègues, nos concitoyens nous ont transmis un message clair lors de la dernière élection présidenti...
...u Gouvernement, mes chers collègues, le président Emmanuel Macron a finalement choisi, pour s'exprimer, la forme la plus commode, celle du Congrès, où, sitôt son discours achevé, il s'échappe : le Président parle, mais il ne débat pas. Il n'est donc plus parmi nous mais il a suffisamment de représentants ici pour m'entendre ; c'est donc à lui que je veux m'adresser. Monsieur le Président de la République, dans un monde où tout va si vite et où les exigences citoyennes sont si grandes, la puissance tient moins à la force que l'on impose qu'à l'adhésion que l'on suscite. Vous avez, au mois de mai, puis au mois de juin, acquis la légitimité du pouvoir, mais vous n'avez pas encore gagné l'adhésion des Français ; cela reste devant vous. Créer cette adhésion tient en une phrase, qui n'est pas de moi, ...
Choisir, ce n'est pas prétendre moraliser la vie publique et, en même temps, oublier vos engagements en matière d'incompatibilité entre mandat parlementaire et activité de conseil, ou sur le casier judiciaire vierge.
Il n'y a qu'un « en même temps » que je regrette de ne pas avoir entendu : on ne peut réformer la puissance publique sans, en même temps, évoquer la toute-puissance des intérêts privés. Monsieur le Président de la République, conduire une politique et de gauche et de droite, c'est conduire une politique sans choix. Nous partageons, dans cette assemblée, le même amour de la France, la même envie que notre pays retrouve sa grandeur, le même souci de servir au mieux nos concitoyens mais, en même temps, mélanger l...