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Je suis très attentive à ce que la visibilité et l'accessibilité des offres d'information régionale et locale de France 3 soient garanties. Il est regrettable qu'elles ne soient pas accessibles partout quels que soient les modes de réception de la télévision. Monsieur le ministre, vous avez fait de la proximité l'un des objectifs principaux de l'audiovisuel public : cet amendement est indispensable pour l'atteindre pleinement.
Il s'agit de garantir la visibilité et l'accessibilité de l'offre d'information régionale et locale de France 3 et des coopérations éditoriales entre celle-ci et France Bleu.
...tre, madame la rapporteure, puisque nous avons été nombreux à déposer le même amendement, j'espère qu'il connaîtra une issue favorable… La présidente de France Télévisions a insisté à plusieurs reprises devant nous sur la volonté de France 3 de privilégier la régionalisation d'ici à 2022, notamment au travers du partenariat avec France Bleu. Je rappelle que France 3 produit vingt-quatre éditions régionales, dix-huit éditions locales et qu'à terme quarante-quatre éditions matinales communes avec France Bleu seront mises à l'antenne. Si la technologie avance et évolue, elle peut néanmoins se traduire, sur certains territoires, par un accès de moins en moins facile à ces émissions délocalisées. Le travail des différentes équipes, leur énergie, leurs compétences et leur savoir-faire, n'est pas optimi...
...dispensables à notre sens en matière d'accès de tous les citoyens à l'intégralité de l'offre de proximité de France 3 : d'une part, permettre à chaque téléspectateur d'accéder à la déclinaison locale de France 3 correspondant à son lieu de vie, ce qui nécessite de moderniser le régime du must-carry qui n'impose aux distributeurs que la reprise de la chaîne France 3, quelle que soit sa déclinaison régionale ou locale, et, d'autre part, préciser que le respect de la numérotation logique implique, s'agissant de France 3, de proposer d'accéder à partir de la touche 3 de la télécommande, au décrochage régional ou local aujourd'hui proposé par la TNT dans la zone. La géolocalisation au moyen des adresses IP des boîtiers de réception fournis par les distributeurs à leurs abonnés rend d'ores et déjà techn...
En tant qu'ancienne journaliste régionale et locale de France 3, il me semble que tout l'intérêt de ces amendements est de prouver à quel point ces éditions locales sont importantes, notamment pour les personnes âgées. Les en priver revient presque à les amputer d'une part de leur identité. En Occitanie, France 3 propose quatre éditions locales tous les midis et tous les soirs. Or les 58 % de téléspectateurs équipés de box ne peuvent le...
L'amendement vise à offrir la possibilité aux collectivités territoriales de conclure des conventions avec les services audiovisuels publics ou privés en vue de promouvoir la réalisation et la diffusion de programmes de télévision et de radiodiffusion ayant pour objet le développement des langues et cultures régionales pratiquées sur le territoire. Pour diversifier l'offre de programmes en langues régionales, les moyens techniques et humains existent dans la plupart des régions concernées. Or ils sont souvent exploités en deçà de leurs capacités. Il s'agit ici de permettre l'émergence d'une synergie locale souvent insuffisamment prise en compte au niveau national.
Votre amendement me semble déjà satisfait puisque rien n'empêche aujourd'hui les collectivités territoriales de conclure des conventions avec tout diffuseur autorisé par le CSA. Je ne reviens pas par ailleurs sur les chaînes en langues régionales existant d'ores et déjà. J'imagine que certains membres de votre groupe doivent apprécier les programmes diffusés par la chaîne ViaStella en langue corse. Espérant vous avoir rassurée, je vous demande de retirer l'amendement. À défaut, j'y serai défavorable.
Il est bien dommage que l'amendement AC877 de M. Christophe Euzet ne soit pas soutenu : j'espère que nous aurons l'occasion de revenir sur les discriminations liées aux accents à l'écran, réalité vécue par les ultramarins – mais pas seulement – comme nous avons pu le constater aussi lors de nos travaux. Cet amendement vise à ajouter à l'alinéa 12 le petit mot « régionales » entre « langues » et « de France ». Un amendement qui sera discuté plus tard vise en effet à supprimer ce terme dans un autre alinéa afin que la rédaction soit conforme à celle de celui-ci, or, je trouve que c'est dommageable. La formule « langues régionales » a valeur constitutionnelle, l'article 75-1 de la Constitution disposant que « les langues régionales appartiennent au patrimoine de la...
Contrairement à vous, je préfère l'expression « langues de France », qui est plus large, certaines langues ne se rattachant pas à une région administrative. Selon le ministère de la culture, « on entend par langues de France les langues régionales ou minoritaires parlées par des citoyens français sur le territoire de la République depuis assez longtemps pour faire partie du patrimoine culturel national, et qui ne sont langue officielle d'aucun État. » Les langues d'outre-mer en font partie.
Je n'avais pas uniquement en tête les langues d'outre-mer. Je vous invite d'ailleurs à participer aux travaux du groupe d'études de l'Assemblée nationale qui travaille à la valorisation des langues et cultures régionales. Quelles que soient nos approches, je rappelle la valeur constitutionnelle des « langues régionales » et non des « langues de France ». Une telle formulation n'est pas anodine et correspond aussi à des directives européennes. Nous sommes depuis longtemps attendus sur les plans national, international et européen pour appliquer une véritable stratégie de promotion de ce « langues régionales » – ...
Nous avons déjà eu plusieurs fois l'occasion de discuter de cette question avec Mme Sage et, pour une fois, j'irai plutôt dans le sens de la rapporteure car les « langues de France » sont codifiées, notamment par le ministère de l'éducation nationale, leur nomenclature étant plus large : par exemple, le shimaoré n'est pas considéré comme une langue régionale mais fait partie des langues de France ce qui, comme tel, rend possible son enseignement. Les « langues régionales » sont certes reconnues sur le plan constitutionnel mais cette formulation est au final plus floue.
...ecteur public de la communication audiovisuelle y sont en effet redéfinies. Si nous avons parlé d'Europe, de la place des femmes à l'écran, des violences conjugales ou de la radicalisation, j'aimerais vous ramener à la mission éducative. Mon amendement vise à compléter l'alinéa 36, afin qu'en plus des langues étrangères, les sociétés nationales de programmes favorisent l'apprentissage des langues régionales. Notre commission a voté les amendements de M. Molac et de Mme Manin, qui reconnaissaient l'intérêt d'élargir les compétences de l'ARCOM à la protection, la promotion et la transmission des langues régionales. J'aimerais beaucoup qu'elle continue de démontrer son soutien aux langues régionales.
Grâce à l'excellent amendement AC306 de Mme Sage, nous avons redéfini les missions du service public autour des langues régionales et des langues de France. Par « langues régionales », nous entendons bien les langues autochtones, qui étaient parlées dans les différents territoires avant le français. Il me semble légitime de rappeler l'intérêt de leur apprentissage.
À mon tour, monsieur Kerlogot, de vous remercier pour votre excellent amendement ! La notion de langues de France est englobante, alors que celle de langues régionales souligne leur aspect patrimonial, d'appartenance à un territoire. Rien qu'en Polynésie, nous avons sept langues ! Ce sont des langues vivantes. L'audiovisuel public est bilingue. Le journal télévisé, par exemple, est diffusé en français et en tahitien. Certaines émissions sont en langue marquisienne. C'est pourquoi je suis tout à fait favorable au renforcement des missions d'apprentissage des la...
Le groupe Les Républicains est particulièrement favorable à cet amendement, dans la mesure où il serait paradoxal d'être favorable à l'apprentissage des langues étrangères et de délaisser celui des langues régionales.
Madame la rapporteure, nous avons élargi le concept des langues régionales aux langues de France. Cela intègre-t-il les langues des diasporas ?
Nous sommes à un moment important : nous abordons les amendements sur un texte pouvant permettre une véritable avancée pour nos langues régionales. J'espère que nous saurons saisir cette occasion. L'amendement, qui vise à rétablir l'article 1er dans sa rédaction initiale, réaffirme le caractère patrimonial de notre richesse linguistique, tant outre-mer qu'en métropole.
Cet amendement vise à rétablir la rédaction initiale de l'article 1er, qui avait été modifiée en commission, et à inscrire la référence aux langues régionales au sein du code du patrimoine : il me semble important de ne pas les laisser en déshérence dans un autre support juridique, avec lequel le lien serait moins évident. C'est pourquoi je propose tout simplement que l'on revienne à la rédaction initiale. Par conséquent, j'émets un avis défavorable à l'amendement no 43 et, bien entendu, favorable à l'amendement no 64.
...intellectuelle terrifiante. Que le français soit la langue de la République, personne ici ne le nie. Mais vouloir qu'il en devienne la seule langue parlée est une dérive monotone qui va à contre-courant de l'histoire. J'ai déjà plusieurs fois insisté sur le fait que la biodiversité n'est pas seulement animale et végétale : elle est aussi linguistique et culturelle. Un pays sans langue et culture régionales est un pays dont la biodiversité est appauvrie. Je déplore donc que ce texte ait été vidé de sa substance en commission, et j'en appelle au bon sens le plus élémentaire. Si certains ici souhaitent au fond que les langues régionales s'éteignent en silence et meurent de leur belle mort, qu'ils ne s'imaginent pas que le monde mono-francophone qu'ils vont trouver en se levant le lendemain sera meil...
Je voudrais profiter de cet article pour insister une nouvelle fois sur la nécessité de prendre toute la mesure de la question qui se pose à nous. Comme le précédent orateur l'a rappelé à l'instant, les langues régionales sont évidemment une richesse considérable pour notre pays : qu'on le veuille ou non, elles sont une partie intégrante de notre patrimoine. Elles permettent aussi à toute une vision du monde de se déployer : cette diversité est une richesse…