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...gure sur trop de sujets ; soit le programme était bien préparé, mais nous avons alors du mal à comprendre pourquoi vous ne vous rangeriez pas aux amendements que nous avons proposés, et qui sont de bon sens. Vous qui êtes toujours très allants pour vous réclamer du programme de M. Macron, chers collègues de la majorité, pourquoi, sur ce point précis, vous écartez-vous du projet du Président de la République ? C'est une question que l'opposition peut légitimement poser, et à laquelle elle peut légitimement espérer une réponse claire, précise et sincère.
...a mère ou ses enfants, ce qui semble désormais être une évidence pour chacun dans cet hémicycle, et c'est heureux. Je remarque cependant qu'il peut arriver qu'on donne à son conjoint, sa conjointe, son concubin ou sa concubine un rôle qui est le prolongement de celui de l'élu, sans que cette personne ait été élue. Vous comprenez que je mets ici en cause la conjointe de notre cher Président de la République, qui voit certes clarifier sa situation – très bien – , mais qui se voit aussi attribuer des moyens publics – humains et financiers – , alors qu'elle n'a été élue par personne. Peut-être aurons-nous du reste un jour à discuter, non pas de la Première dame, mais du Premier monsieur
Toujours est-il que cette situation n'est ni sage ni saine. L'amendement tend à clarifier cette situation en précisant que les conjoints, conjointes, concubins ou concubines des membres du Gouvernement, du Président de la République, des autorités locales et des parlementaires n'ont pas à recevoir de moyens humains et financiers. Cela semble être du bon sens.
Madame la ministre, peut-être me suis-je mal exprimé. Ce que je souhaite, ce que souhaitent les Français et les Françaises, ce n'est pas la transparence de ce rôle, mais que, tout simplement, ce rôle n'existe pas. Ce que vous êtes en train de faire– ou plutôt, ce qu'est en train de faire le Président de la République, car ce n'est pas directement vous qui le faites – , c'est d'entériner un rôle qui n'a pas lieu d'être et qui est, une fois encore, le fait du prince. Vais-je demander demain pour ma compagne de disposer d'un collaborateur supplémentaire et d'une petite enveloppe d'indemnité représentative de frais de mandat, afin qu'elle puisse me représenter lorsque je suis en commission ou dans l'hémicycle, p...
..., quelle que soit votre couleur politique. Il est donc difficile de dire que la question du conjoint est totalement détachable de l'élection, à moins de prétendre être des êtres purs et parfaits qui vivraient en famille, mais se consacreraient totalement à leurs fonctions et accepteraient de ne jamais voir leur épouse ou leur époux. Je ne souhaite pas qu'on élise des robots à la présidence de la République. La séparation de la vie privée et de la vie politique est déjà compliquée au niveau parlementaire et je suppose qu'elle l'est également au niveau de la présidence de la République et du Gouvernement. Que nous fixions des règles permettant d'éviter les abus, afin d'éviter que nous ne nous retrouvions comme à Windsor, j'en suis pleinement d'accord, mais cela n'implique pas de prôner une séparation...
Attention au juridisme poussé à l'extrême ! Fixons des règles pour éviter les débordements mais, de grâce, ne fabriquons pas une république de robots.
Ce n'est pas une question de sondages. Vous avez une autre conception de ce que doit représenter le Président de la République mais, historiquement, dans notre pays, un grand nombre de nos concitoyens sont proches de la vision du Président de la République, qui souhaite donner une place à la Première dame – car cette place a évidemment une importance symbolique.
...ementaire est assez important pour être rappelé. Je suis un nouvel élu, comme beaucoup d'entre vous, et j'estime qu'il revient à chacun de prendre ses responsabilités. J'ai tendance à penser que la multiplication des règles de ce genre risque d'aboutir à une déresponsabilisation totale du parlementaire. Je note, du reste, une certaine incohérence dans vos propos. Un de nos collègues du groupe La République en marche a dit tout à l'heure, au sujet du contrôle de l'assiduité, que c'était aux électeurs qu'il revenait de trancher. Pourquoi n'en serait-il pas de même pour le contrôle des dépenses ? Il me semble que c'est d'abord devant ses électeurs qu'un député absentéiste, ou un député qui aura mal disposé des sommes destinées à ses frais de mandat, devra rendre des comptes. Vous faites preuve d'une f...
Le Président de la République souhaite que ce rôle soit assorti d'une complète transparence, mais on ne peut pas comparer le rôle de la Première dame – qui du reste n'est pas une spécificité française, car d'autres grandes démocraties attribuent à l'épouse ou à l'époux du Président de la République une importance particulière par comparaison avec d'autres rôles politiques – et celui des conjoints d'autres élus de la nation.
Cela me permet également de revenir, d'un mot, sur le débat que nous avions avant la suspension de séance. Je rappelle à mes collègues du groupe La République en marche que nous ne sommes pas en train de passer de l'ombre à la lumière. Il est écrit dans la dépêche que « depuis 2015, avait été définie une liste générale des dépenses autorisées et interdites et les députés devaient certifier sur l'honneur son bon usage ». Ne faisons pas comme s'il n'existait rien. Des gens nous écoutent, ce débat est particulièrement suivi. Je ne voudrais pas qu'ils cro...
Cet article introduit une disposition importante puisqu'elle permet au Président de la République de solliciter des informations portant sur la situation patrimoniale, les intérêts et activités, la situation fiscale de toute personne qu'il entend nommer au Gouvernement. Une telle disposition est donc très extensive et peut concerner chacun : il suffit que le Président de la République prétende souhaiter nommer cette personne au Gouvernement. Je ne ferai aucun procès d'intention au Président ...
Ou Olivier Faure. Pour parer à cette situation et limiter, ne serait-ce qu'un peu, tout risque éventuel, il serait souhaitable de prévoir que paraissent au Journal officiel dans un délai de quinze jours les noms des personnes sur lesquelles le Président de la République a demandé des informations.
... du Gouvernement ? Sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter, les noms de presque toutes les personnes qui avaient fait l'objet d'une demande auprès des différentes instances, dont la HATVP, avaient fuité. Le phénomène de frustration existe donc déjà. Il est absolument nécessaire de garantir, de manière absolue, le secret fiscal des membres de l'opposition en empêchant que le Président de la République ait les pleins pouvoirs pour vérifier la situation de chacun, notamment celle de ses opposants. Nous soutenons pleinement cet amendement.
...ernement sans être finalement nommé, paraisse au Journal officiel : que penseraient ses concitoyens ? Qu'il a des choses à se reprocher puisque, finalement, il n'a pas intégré le Gouvernement. Il deviendrait dès lors infamant de ne pas avoir été retenu après avoir été pressenti. C'est pourquoi je propose que toute personne dont la nomination au Gouvernement a été envisagée par le Président de la République et par le Premier ministre soit informée que son dossier a fait, pour cette raison, l'objet d'une transmission au Président de la République. Une telle disposition serait plus saine tout en évitant le cas que vous imaginez, à savoir celui d'un Président de la République qui, s'intéressant à ses opposants, ferait croire qu'il veut les nommer au Gouvernement.
Cette proposition est évidemment intéressante. Je tiens simplement à recadrer les choses. Pour éviter tout procès d'intention à l'encontre de qui que ce soit, je me contenterai de faire référence au passé. Le rappel est peut-être douloureux, mais nous avons eu un Président de la République qui a fait écouter des stars de cinéma. L'homme est faillible. On ne peut pas instaurer un tel dispositif, totalement exorbitant du droit commun, sans prévoir un contre-feu qui le borne. Il est impossible d'en rester là. La proposition de M. Faure me semble particulièrement intéressante sous la réserve qu'elle soit encadrée dans le temps : il faut fixer un délai. Tel qu'il a été adopté, le dispo...
...laborateurs des cabinets ministériels avaient vu leur enveloppe budgétaire – je n'ai pas dit leurs rémunérations – progresser de 12 %, alors que, parallèlement, le budget des communes se réduisait comme peau de chagrin. Il est évident que la transparence s'impose en la matière, d'autant que les collaborateurs de cabinet sont nombreux à être bien mieux payés que les députés et les sénateurs de la République qui, eux, font l'effort d'être élus – ils y réussissent de temps en temps. Je suis très surpris à la fois par votre acharnement à vouloir une transparence absolue lorsqu'il s'agit des parlementaires et par votre souhait de ne jamais ouvrir la moindre porte pour une meilleure transparence lorsqu'il s'agit de ceux qui ont le pouvoir le plus important dans ce pays, à savoir ceux qui sont réellement ...
...lé Laurent Furst. Alors que ce texte aborde de nombreux points, il fait l'impasse sur un seul, la rémunération des conseillers directs des ministres, qui sont mieux payés que les ministres et, bien entendu, que les parlementaires, y compris le président de l'Assemblée nationale. Cette question mériterait d'être posée avec sérieux, car elle est importante. Tous nos collègues, y compris ceux de La République en marche, qui sont majoritaires, peuvent comprendre qu'il y a là un problème. Si vous voulez être vertueux, il faut voter cet amendement.
Je voudrais m'adresser principalement à nos collègues du groupe La République en marche.
Pendant de longues semaines, mes chers collègues, vous avez expliqué que le clivage gauche-droite n'avait plus d'intérêt. Or, avec cet amendement, nous sommes en plein dedans. Il existe deux visions de la République : une vision de droite, exprimée à l'instant, et une vision de gauche, que je vais exprimer. Comment peut-on, dans cet hémicycle, admettre l'idée même qu'un ministre ayant une double nationalité ne puisse pas exercer ses fonctions comme un ministre français à part entière ?
Nous pourrions citer des noms de ministres récents qui ont été pleinement, à 100 %, au service de la République. Comment peut-on laisser planer le soupçon même qu'une double sincérité les aurait amenés à servir à la fois la République française et un État étranger ? Comment peut-on l'imaginer ? Il y a bien dans cet hémicycle une droite et une gauche : voilà un amendement qui le prouve.