Interventions sur "relance"

50 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...nne nouvelle mais, faute de partenaires privés, nous aurons du mal à lancer rapidement ces opérations, si nécessaires à notre centre-ville. Si les banques privées ne sont pas incitées à prendre leur part dans les mécanismes de ce genre, nous ne parviendrons pas à stimuler et protéger le commerce de proximité. C'est là que nous devons concentrer nos efforts, au lieu de nommer des sous-préfets à la relance. J'appelle également votre attention sur un autre secteur spécifique : les travaux publics, confronté à une chute de 40 % des appels d'offres. Cela signifie concrètement que le carnet de commandes des entreprises fond comme neige au soleil. Le secteur du bâtiment neuf, tout particulièrement, a connu un véritable décrochage l'année dernière. Monsieur le ministre délégué, pouvez-vous nous garantir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascale Fontenel-Personne :

...ion environnementale, précisant les incidences des crédits budgétaires et des dépenses fiscales inscrites en loi de finances. Nous pourrons ainsi évaluer ces dispositifs au regard des engagements et des objectifs de la France en matière de préservation de l'environnement. Je salue le travail très complet du ministère de la transition écologique et du ministère de l'économie, des finances et de la relance. Il nous permet d'apprendre que les dépenses dites « vertes », c'est-à-dire favorables à l'environnement sur au moins un axe environnemental sans être défavorables par ailleurs, connaissent une hausse de 29 % par rapport à la loi de finances pour 2020, atteignant un total de 38,1 milliards d'euros. En outre, ce projet de loi de finances inscrit dans le cadre légal les dispositifs du plan de relan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

Si je devais qualifier le projet de loi de finances pour 2021 et le plan de relance qui l'accompagne, je leur attribuerais trois qualificatifs : tardifs ; déséquilibrés en ce qui concerne le rapport entre les politiques de l'offre et celles de la demande ; inquiétants quant au niveau de la dette – plus de 115 % du PIB, je le rappelle, et un déficit de fonctionnement excédant les 150 milliards d'euros. Ils sont tardifs parce que nous traversons une crise sanitaire internationale...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

Il aurait été tout autant possible de revenir sur la suppression de l'ISF – l'impôt de solidarité sur la fortune – ou de demander aux ménages les plus aisés et aux secteurs de l'assurance et de la banque de contribuer davantage au plan de relance. Cela n'a pas été fait. Le présent projet de budget est donc tardif, déséquilibré entre l'offre et la demande, et inquiétant. Nous ne voterons donc pas pour ce texte et aurions préféré que vous écoutiez davantage nos propositions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCendra Motin :

...nat, il doit permettre de sauvegarder et de créer des emplois, d'enrichir les compétences des salariés, de renforcer les atouts et les forces de nos entreprises, de les préparer aux enjeux de demain. Le projet de budget pour 2021 offre un soutien renouvelé aux secteurs en difficulté. Le secteur automobile, avec ses 400 000 emplois et ses 18 % de l'industrie française, sera soutenu par le plan de relance. Néanmoins, frappés par la crise, les professionnels de l'automobile doivent s'adapter aux exigences écologiques qui nous obligent. La prime à la conversion, le bonus automobile et le crédit d'impôt en faveur de l'installation de bornes de recharge électriques visent à accompagner la transition des constructeurs, soutenir l'activité des milliers de professionnels de l'automobile et inciter les Fr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Barrot :

Le contexte dans lequel s'inscrit ce plan de relance a de quoi donner le vertige : le décrochage du produit intérieur brut est estimé à 10 %, ce qui constitue la pire récession que le pays ait connu depuis la seconde guerre mondiale ; le déficit public est d'environ 10 %, lui aussi ; la dette publique doit atteindre 117 % de PIB à la fin de l'année. Je salue l'extraordinaire réactivité du Gouvernement et de l'administration, depuis le printemps, q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Barrot :

… anti-faillite, et anti-délocalisation. Une fois ce projet de loi de finances voté, les entreprises de France pourront s'appuyer sur la baisse des impôts de production, sur les dispositifs de renforcement des fonds propres et sur la prime à l'embauche pour investir, recruter et relocaliser. France relance, c'est aussi un grand pas en avant, vers une économie plus verte et plus durable : des crédits massifs sont ouverts pour la rénovation énergétique, pour la décarbonation des transports et pour le développement d'une agriculture plus vertueuse et d'une alimentation plus saine. Le Président de la République et le Gouvernement ont su trouver le bon équilibre pour répondre à la fois aux nécessités d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Barrot :

... députés de notre groupe veilleront enfin à ce que, au moment où la puissance publique assume toutes ses responsabilités, les entreprises prennent aussi les leurs, et avancent résolument vers un meilleur partage de la valeur, une gouvernance plus juste et plus paritaire, ainsi qu'une baisse durable de leurs émissions. Voilà ce en quoi nous croyons, et ce que nous défendrons, pour faire de France relance une réussite pour tous les Français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

...onstruit en lien direct avec la crise, à l'exception de l'article liminaire, qui fixe la prévision de solde budgétaire, et de l'article 22, qui prévoit de compenser la baisse des recettes des collectivités locales. Ce n'est pas très sérieux. Le Gouvernement aurait eu tout intérêt à faire correspondre ce projet de loi à la présentation qu'en a donné le ministre de l'économie, des finances et de la relance dans son intervention, mais cela n'a pas été le cas. Nous savons pertinemment que seuls comptent les textes effectivement votés, et que les discours n'ont de réalité que s'ils se retrouvent dans la loi. Vous baissez les impôts de production, en réussissant à trouver plus d'entreprises gagnantes à cette mesure, dans vos calculs, qu'il n'en existe en France. J'en suis scotchée ! Ainsi, alors que, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLise Magnier :

...abilité collective de nous interroger sur l'orientation que nous souhaitons donner à l'évolution de nos finances publiques pour maintenir un niveau d'endettement acceptable. Une réforme du fonctionnement de l'État sera, nous le pensons, indispensable. Dans ce contexte inédit, le budget 2021 doit être exceptionnel car il est le véhicule législatif qui intègre les mesures annoncées dans le plan de relance. Membres de la majorité, membres de l'opposition et Gouvernement, nous sommes tous tenus par le même impératif : la réussite du plan de relance, qui passera par la clarté : clarté des mesures de soutien proposées aux entreprises, clarté vis-à-vis des interlocuteurs auxquels ce plan peut s'adresser, clarté, enfin, de la stratégie déployée pour permettre à notre économie de se relancer tout en se p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLise Magnier :

...é sur l'essence préférée des Français. Cette mesure ne pourra pas être comprise parce qu'elle est en parfaite contradiction avec vos engagements. Nous espérons vraiment être entendus sur ce point. Le groupe Agir ensemble qui sera, bien sûr, une force de proposition durant toute cette semaine, salue la transposition dans ce projet de loi de finances pour 2021 des mesures annoncées dans le plan de relance et se tiendra, comme à son habitude, au côté du Gouvernement pour enrichir le texte et favoriser le succès de la relance. Il s'agit non pas d'un choix mais bien d'un impératif qui nous incombe à tous.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Naegelen :

...ssance d'environ 8 %. Quant à la dette, elle bondira à 2 620 milliards en 2020 et 2 800 milliards en 2021. Néanmoins, l'État se finance beaucoup plus avantageusement que lors de la crise financière, grâce aux taux négatifs issus de la politique monétaire très accommodante de la Banque centrale européenne – mais jusque quand cela va-t-il durer ? Le PLF a pour objectif d'accompagner le plan France relance, afin de redresser l'économie à l'horizon de 2030. Il n'en reste pas moins que la dette publique s'élève aujourd'hui à un niveau alarmant, pour ne pas dire historique, à 117,5 % du PIB. Le Président de la République disait très justement, au début de son mandat, « la dette c'est l'impôt au carré ». Je m'inquiète aujourd'hui que cette maxime ne nous guide pas systématiquement dans nos prises de dé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Naegelen :

...et vos services pour obtenir une réponse sérieuse et rapide sur ces points précis. S'agissant de nos entreprises, je suis convaincu que bâtir la France de 2030 ne peut se faire sans un positionnement clair sur des secteurs d'avenir, nécessaire pour recréer de la valeur en France et renforcer les relais de croissance de demain. Le groupe UDI et indépendants souhaite aller encore plus loin dans la relance. En effet, pour recréer les conditions d'une croissance durable à fort contenu en emplois français non délocalisables, seule la voie d'une baisse massive des cotisations sociales sur le travail peut être empruntée : elle enverrait un signal clair, compréhensible et positif pour redonner la confiance dont notre pays a besoin. Cette baisse de charges doit être financée par la création d'une TVA « ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

... la pire récession de notre histoire récente vous aurait quelque peu dessillé les yeux – j'ai d'ailleurs souvenir des accents keynésiens de notre président affirmant qu'il « est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché », et que « l'État paiera ». Certes, les finances publiques ont été fortement mobilisées pour atténuer les effets de la crise et favoriser la relance de l'activité : plus de 490 milliards d'euros, lois de finances rectificatives incluses. Nous nous félicitons d'ailleurs des mesures d'urgence salutaires, telles que la création d'un fonds de solidarité inter-entreprises – que vous augmentez heureusement en volume et en élargissant ses bénéficiaires, cela ne m'a pas échappé – ou le financement public du chômage partiel. Certes, face à l'incurie ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Je reste donc circonspect devant un gouvernement qui annonce vouloir financer la relance, et donc l'augmentation de la dette, par la croissance. Au regard des incertitudes qui pèsent sur nous, j'estime qu'il faut mener, de front, une politique de soutien, de relance, et des économies structurelles. Par ailleurs, l'autonomie fiscale des collectivités est mise à mal par ce projet de loi de finances. Le groupe Libertés et territoires considère qu'une reprise durable de la croissance im...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Bref, un changement radical ! Dans mon rêve, une chaîne publique d'information rendait compte du discours du ministre de l'économie et des finances – qui n'était pas vous, monsieur Dussopt – sur son plan de relance. Pour la première fois depuis longtemps, je n'entendais à la radio que de bonnes nouvelles. Imaginez le changement : enfin des ondes positives, des raisons d'avoir confiance, de l'espoir ! Enfin, on se sentait protégé pour de bon ! Imaginez, écoutez ce changement de politique qui me réchauffe encore le coeur. À l'hôpital, tout d'abord, ce nouveau gouvernement allait enfin créer 10 000 lits, rouv...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

...tement, des bataillons d'hommes et de femmes étaient mobilisés pour renforcer le soutien scolaire et faire respecter les règles sanitaires. Un gouvernement venait enfin de décider de ne laisser aucun enfant en marge du système scolaire. Cela allait même plus loin : voilà que les informations annonçaient un revirement total en matière industrielle et de souveraineté. On ne parlait plus de plan de relance, mais de conquête industrielle. Incroyable mais vrai, enfin un gouvernement décidait de mobiliser tous les moyens pour que le pays retrouve pleinement sa souveraineté économique, avec un plan de reconquête industrielle capable non seulement de répondre à nos besoins, mais aussi de préparer l'avenir en préservant la planète et les ressources naturelles ! Des milliers d'emplois allaient être créés....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

...egistrer des pertes financières de l'ordre de 7,2 milliards, compensées à hauteur de 4,2 milliards seulement. Vous prévoyez de baisser la dotation globale de fonctionnement, en refusant d'y intégrer les effets de l'inflation et de l'augmentation des populations. Notre pays a pourtant un impérieux besoin des communes, premier levier de l'investissement public, pour participer pleinement au plan de relance. Ce n'est pas le moment de leur couper les ailes ! Enfin, selon de nombreuses associations humanitaires et caritatives, la pandémie a fait basculer 1 million de Françaises et de Français dans la pauvreté. Ces derniers mois, le nombre de bénéficiaires de l'aide alimentaire a augmenté d'environ 30 %, voire de 45 % dans certains départements. Monsieur le ministre délégué, la France est riche, très ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Cariou :

...es à venir par une baisse structurelle des impôts de production. Je me pose la question : quelle ressource remplacera dans le budget de l'État la TVA qui viendra compenser les baisses de CVAE pour les collectivités locales ? Permettez-moi, en outre, d'exprimer une petite inquiétude sur le plan européen. Notre budget intègre des fonds européens qui ne sont pas encore actés et notre propre plan de relance devra être présenté à la Commission européenne. Pourriez-vous nous dire où en sont les échanges avec cette institution ? Sur le remboursement de la dette, il faudrait vous mettre d'accord avec le Premier ministre, monsieur Le Maire. Ce matin sur un grand média, il déclarait que les Français ne paieraient pas la dette, alors que vous affirmez que toute dette se rembourse un jour. Ce qui est certa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Holroyd :

Notre pays traverse une crise sans commune mesure dans notre histoire récente : crise sanitaire ayant muté en crise économique, crise économique qui se transforme progressivement en crise sociale. Cette épreuve inédite nous impose une réaction exceptionnelle, une relance puissante. Ce budget dont nous commençons l'examen aujourd'hui en est l'armature. Dès les premières heures de la crise sanitaire liée au covid-19, le Gouvernement et le Parlement se sont mobilisés pour aider et accompagner les ménages les plus modestes et les entreprises en difficulté. Nous avons mis en oeuvre des moyens importants pour protéger notre économie : 5,8 milliards pour le fonds de so...