Interventions sur "relance"

926 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaula Forteza :

que tout est décidé pour eux, sans eux. Pour travailler avec eux, nous pourrions commencer par créer un budget national participatif, auquel nous consacrerions une partie des 100 milliards d'euros prévus pour la relance. Chaque citoyen pourrait décider de l'utilisation de ces fonds en priorisant les dépenses ou en votant pour des projets qu'il considère comme utiles pour construire le monde d'après. Travailler avec eux, cela consistera évidemment à soumettre au Parlement, dès la rentrée parlementaire – en commençant la session plus tôt s'il le faut – , l'ensemble des propositions de la convention citoyenne pour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaula Forteza :

...que, donner aux jeunes une capacité d'action propre, en allant vers l'instauration d'un revenu d'autonomie jeunesse, universel, en commençant par étendre le bénéfice du RSA aux 18-25 ans. Les jeunes ont en outre une nouvelle conception de l'activité économique, plus durable, plus équitable. Prenons au sérieux les acteurs de l'économie sociale et solidaire en leur donnant accès aux dispositifs de relance instaurés pour l'économie traditionnelle. Les jeunes, enfin, cherchent à s'approprier la nouvelle économie. Le télétravail, le travail indépendant, le travail sur les plateformes sont autant de formes nouvelles de travail pour lesquelles il est nécessaire d'établir des conditions égalitaires et une protection sociale adaptée. Agir collectivement, c'est répondre aux demandes de justice sociale e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

... déjà : voilà près de deux décennies que nous voyons s'aggraver les inégalités, les différences de richesse, la déconnexion entre l'économie réelle et l'économie financière et, surtout, les dérèglements climatiques qui bouleversent la planète. Nous pensons qu'il est possible de rendre l'espoir à nos concitoyens pour peu que l'on retienne trois priorités. La première concerne, bien évidemment, la relance économique. Vous l'avez dit, le plan de 100 milliards d'euros permettra de relancer la machine, non pas comme auparavant, mais d'une manière nouvelle, en profitant de la crise pour transformer notre appareil productif. Il s'agit, grâce à un New Deal vert, de modifier les modes de production dans l'industrie, dans l'artisanat, dans l'agriculture, dans l'économie maritime, de telle façon qu'à la so...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Combien de crises de cette ampleur faudra-t-il donc traverser pour que vous mesuriez que notre pays a besoin d'un service public hospitalier fort, libéré des logiques comptables et managériales, et d'un système de santé indépendant, notamment dans le domaine du médicament ? Vous parlez des « jours heureux », et vous annoncez un plan de relance petit bras ! Les Français, les salariés savent que cette promesse ne fonctionne pas avec la doctrine des richesses accumulées par les premiers de cordée qui ruisselleraient sur les premiers de corvée, auxquels vous faites du chantage à l'emploi pour justifier des baisses de salaires. Déjà exorbitante, votre politique de l'offre devient dangereuse en plus d'être inefficace. Alors que les salaires ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...es profondes des maux du pays. Quels sont les grands défis d'aujourd'hui ? Produire en France, pour offrir aux Français les emplois qui leur manquent tant. Rétablir l'ordre public pour protéger nos concitoyens de l'ensauvagement de la société. Concernant ces deux enjeux majeurs, franchement, monsieur le Premier ministre je ne vois dans vos propos ni force, ni cohérence, ni audace. Votre plan de relance est un cache-misère. Il masque le sous-dimensionnement du précédent plan de sauvegarde de 460 milliards d'euros dont s'est vanté le Président de la République hier. En effet, sur ces 460 milliards, seuls 57 sont de véritables dépenses. L'enveloppe du plan allemand est au moins cinq fois supérieure !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadia Essayan :

Nous sommes nombreux, sur ces bancs, à défendre l'objet de cet amendement de façon transpartisane : cela prouve son intérêt. Le groupe du Mouvement démocrate et apparentés l'a déposé à l'initiative de la Fédération française du bâtiment, qui s'inquiète de voir trop tarder la relance de son secteur. C'est maintenant qu'il faut agir. La meilleure façon d'y procéder semble être de relancer et d'élargir certains crédits d'impôt à tous les déciles, notamment s'agissant des chaudières et des parois d'isolation – autant d'achats qui peuvent être réalisés immédiatement. Nous inciterions ainsi les consommateurs à utiliser une partie de l'épargne qu'ils ont constituée durant le confi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMickaël Nogal :

Il présente des vertus tout à la fois environnementales et économiques. Le Président de la République a fait de la rénovation énergétique une priorité du plan de relance. Hier soir, nous nous sommes demandé s'il fallait élargir le CITE dès maintenant, ou s'il fallait attendre le prochain projet de loi de finances pour le transformer en prime. Or cette transformation a déjà commencé mais n'a pas produit les résultats attendus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...d'ailleurs des débuts encourageants, depuis avril, malgré un ralentissement compréhensible lié à la crise du covid-19. Ainsi, 36 000 primes ont déjà été octroyées, et l'Agence nationale de l'habitat – ANAH – prévoit d'en attribuer 115 000 à 150 000 d'ici à la fin de l'année. Gardons-nous de casser cette dynamique qui fonctionne. Faudra-t-il l'ouvrir aux neuvième et dixième déciles au moment de la relance, pour ce qui restera du CITE ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Détricoter ou augmenter les crédits d'impôt serait une erreur de forme doublée d'une erreur de fond ; à vouloir aller trop vite dans la relance, vous allez démonter des outils qu'il ne sera plus possible d'utiliser dans le cadre du PLF, qui seront inefficaces demain. J'insiste donc sur la temporalité de la crise et sur la nécessité de remettre au PLF ces discussions de crédits d'impôt.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Bazin-Malgras :

Dans la crise sans précédent qu'a traversée le pays, le bâtiment va perdre 120 000 emplois avant la fin de l'année, peut-être 200 000 en l'absence de plan de soutien à prise rapide de l'État. Tous ces amendements permettraient aux foyers modestes de rénover leurs bâtiments, aux artisans de relancer l'économie. Vous parlez de la trésorerie des entreprises : ce sont les commandes des clients qui la renouvellent. Par ailleurs, vous n'ignorez pas l'importance du sujet au regard de la convention citoyenne pour le climat. Faites-y bien attention : rejeter ces amendements ne serait pas une bonne idée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard :

En effet, pourquoi attendre ? Appliquons une formule qui vous est chère : aidons la trésorerie et « en même temps » la relance ! La relance, c'est maintenant ; le Président de la République l'a dit lui-même, je crois. Or cette relance économique doit passer par la transition écologique. Nous sommes donc au coeur du sujet. Pendant trois mois, nous avons été capables d'adopter très vite, avec une grande efficacité collective, des mesures d'urgence représentant plusieurs dizaines de milliards d'euros. N'attendons pas ; sai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

… ajoutant même que nous étions encore dans une phase de soutien et qu'il ne faudrait pas précipiter les mesures de relance. Or vous faites une erreur monumentale car, au contraire, c'est maintenant qu'il faut relancer. Chaque journée passée est une journée perdue qui mettra en péril des emplois et des entreprises. Les chiffres vous ont été rappelés dans le secteur du bâtiment : près de 130 000 emplois en jeu cette année, 200 000 l'année prochaine, sans parler des 30 000 à 40 000 entreprises dont on nous annonce le re...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Le débat est important et mérite que l'on s'y attarde. Madame Louwagie, il est important de savoir si nous sommes encore dans la phase d'urgence, le rebond pour reprendre les termes du jargon économique, ou dans celle de la relance. En vérité, nous nous dirigeons dans cette direction sans pour autant avoir encore atteint la phase de la relance, je suis d'accord avec vous. Pourquoi ces sujets fiscaux trouveraient-ils davantage leur place dans un texte de relance de l'économie, voire au sein du projet de loi de finances ? Je ne veux pas vous paraître totalement binaire. Je comprends bien qu'annoncer un crédit d'impôt aujourd...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...tion du crédit d'impôt pour la dépense, mais ils ne joueraient pas en cas de transformation d'un crédit d'impôt en prime. En revanche, je suis d'accord avec vous, et M. de Courson a raison : ce sont les foyers les plus aisés qui peuvent s'autoriser de telles dépenses, d'où l'intérêt de leur faire profiter de la prime. Il faudra simplement que nous en débattions au bon moment, lors de la phase de relance, à la fin de l'été ou à l'occasion de l'examen du projet de loi de finances. Peut-être serait-il souhaitable, en effet, que les neuvièmes et dixièmes déciles profitent, eux aussi, de cette prime, ne serait-ce que de manière temporaire afin de donner un coup de pouce à l'investissement dans la rénovation thermique du bâtiment. Sur le fond, nous ne sommes pas frontalement opposés à votre propositi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthieu Orphelin :

...us démunis ? » Cette question s'adressait à moi, mais elle pourrait tout aussi bien s'adresser à vous, madame la secrétaire d'État. Nous devons entendre, en plus de votre témoignage, celui d'un citoyen ordinaire. Par ailleurs, j'ai le sentiment que la seconde série d'amendements, signés notamment par M. Nogal ou Mme Meynier-Millefert, répondent à toutes les objections : ils s'inscrivent dans la relance en favorisant des travaux utiles à la rénovation énergétique, les travaux performants. Beaucoup de députés sont revenus après la suspension de séance, j'imagine que c'est pour soutenir cette deuxième série d'amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMickaël Nogal :

...égration des neuvièmes et dixièmes déciles dans le dispositif MaPrimeRénov' est un vrai débat. Comment, en effet, leur faire profiter de cette disposition qui a porté ses fruits ? Elle est récente mais les premiers résultats sont encourageants. Pour l'heure, nous manquons de recul ; aussi vais-je retirer mon amendement pour vous donner rendez-vous en septembre, lorsque nous examinerons le plan de relance auquel il faudra intégrer toutes les mesures liées à la rénovation énergétique, pour le parc locatif privé ou les bâtiments publics. Nous devrons avoir une discussion globale. J'invite mes collègues à s'abstenir ou à voter contre ces amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Dumas :

Il y a là une contradiction avec le discours que tient le Gouvernement au niveau européen, où il pousse les feux en réclamant un plan de relance immédiat et en stigmatisant ceux qui, comme les Pays-Bas, demandent pourquoi et comment faire. En France, au contraire, il dit : « Attendons de voir. » Vous parlez de trésorerie ; c'est une chose, mais nous parlons ici, chose plus importante encore, du chiffre d'affaires des entreprises et des investissements, qui sont un moyen de l'augmenter. Ce n'est pas en septembre qu'il faudra intervenir, c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Ledoux :

La relance, c'est maintenant, et la rénovation énergétique commence à la maison. Nous maintenons donc nos amendements, car ceux qui peuvent soutenir la relance et la rénovation énergétique sont prêts à investir dès aujourd'hui.