Interventions sur "relance"

926 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

tandis que la droite semble les ignorer dans sa conception de la relance du secteur du bâtiment. Nous continuons de penser que ne prêter qu'aux riches est une injustice qui, de plus, ne permettra de répondre ni à l'enjeu écologique ni à l'enjeu de solidarité fiscale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYolaine de Courson :

Cet amendement est identique. Tout à l'heure, on a dit que, par souci de justice sociale, les ménages des neuvième et dixième déciles ne devaient pas bénéficier du dispositif MaPrimeRenov'. Là encore, par souci de justice sociale, je propose que les plus hauts revenus contribuent provisoirement à l'effort de relance, en faisant passer les taux de CEHR, selon les tranches, de 3 à 3,3 % et de 4 % à 4,5 % ce qui, dans les deux cas, n'est pas énorme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

La fiscalité, celle des ménages comme celle des entreprises, doit s'appréhender en fonction d'une trajectoire et réclame de la cohérence. Qu'il soit nécessaire, après la crise, quand nous y verrons un peu plus clair s'agissant de la relance, de la trajectoire économique et sociale, d'exiger une contribution exceptionnelle de la part des ménages les plus aisés, est une demande qui peut s'entendre et pourra être débattue.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...le secteur privé, ont été en première ligne, qui ont dû travailler pendant la crise sanitaire et qui ont permis aux autres de bénéficier de biens de première nécessité ; aussi ont-ils reçu une prime exonérée de charges sociales et fiscales. La commission propose donc, je le répète, d'en prolonger le versement jusqu'à la fin de l'année civile afin qu'outre la valorisation du travail, on stimule la relance de l'économie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

..., je formulerai une remarque au sujet des scrutins des deux années à venir. Ceux-ci ne sauraient en aucun cas, à nos yeux, faire l'objet d'ajustements, voire de réorganisations au gré des desiderata présidentiels ou de toute autre considération politique. La vie démocratique ne doit pas être considérée comme un obstacle, mais, au contraire, comme une condition nécessaire, même indispensable, à la relance de notre pays. La démocratie, c'est-à-dire le pouvoir du peuple, appelle la participation des citoyens à la vie politique. En cela, le vote n'est pas un moyen d'expression comme les autres. C'est un droit politique, un signe fort de socialisation et de politisation du citoyen par lequel celui-ci se saisit et décide des affaires de la cité. Si la citoyenneté établit le lien social entre l'individu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSacha Houlié :

Je vous félicite, monsieur le ministre, d'avoir permis la tenue du second tour des élections municipales, afin que soient désignées de nouvelles équipes et, d'ici au 10 juillet, que soient renouvelés les conseils communautaires de l'ensemble des EPCI – établissements publics de coopération intercommunale – , afin d'engager la relance économique si nécessaire pour notre pays. La présente proposition de loi est le dernier volet de la série de textes destinés à tirer toutes les conséquences de la perturbation du calendrier électoral que nous avons connue en raison de la crise sanitaire. Le premier volet reportait le second tour des élections municipales pour toutes celles qui n'avaient pas pu être jugées le 15 mars dernier. Le ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Latombe :

...'épidémie ayant évidemment chamboulé le calendrier initial. Néanmoins, nous avons pu, à quelques exceptions près, achever le renouvellement général des conseils municipaux hier, et je tiens d'ailleurs à féliciter l'ensemble des élus. Nous aurons grandement besoin des communes et des intercommunalités, dans les mois à venir, pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire et accompagner la relance économique du pays. J'en viens au texte. Dans sa version initiale, le projet de loi organique visait à reporter d'un an l'élection de 178 sénateurs, prévue en septembre 2020. Cependant, le second tour des élections municipales ayant pu se tenir hier, plus rien ne justifie un tel report généralisé. Les sénateurs, anticipant cette situation, ont largement modifié le texte pour que celui-ci s'en ti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

...e France. Aucune modification du texte n'a été apportée en commission. Purement technique, il ne pose aucune difficulté de principe mais prend acte de la situation sanitaire. En conséquence, le groupe LR le soutient. Toutefois, nous ne souhaitons pas que le calendrier électoral soit remis en cause de manière plus générale, au prétexte de remettre rapidement l'économie sur les rails en vue de la relance et d'approfondir la décentralisation. Il est de notre devoir de rappeler qu'on ne traitera pas la sortie de la crise par un bouleversement démocratique. Ce n'est pas parce que la relance économique et sociale est nécessaire – personne ne le nie ici – qu'il faut reporter des élections et mettre la vie démocratique entre parenthèses. Nos territoires ont justement besoin de bénéficier d'une relance ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

... restauration, de l'aéronautique, de l'automobile, de la presse, de la culture et de la « tech ». Cette politique se traduira par l'ouverture de crédits, mais aussi, grâce à l'article 18, par une exonération de charges sociales, mesure inédite, concrète, qui soulagera directement la trésorerie des entreprises. J'insiste car cela constitue le coeur de ce troisième PLFR. Si nous parlons trop tôt de relancer des activités que nous n'aurions pas encore remises sur pied en donnant aux entreprises de l'oxygène, c'est-à-dire de la trésorerie, notre effort sera vain. Il faut respecter les séquences de la crise. Le troisième projet de loi de finances rectificative est celui qui doit remettre tous les secteurs sur pied, y compris les plus touchés. Le texte apporte aux collectivités territoriales un soutie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...se crée des inégalités sociales. Oui, elle rend précarise ceux qui étaient déjà fragiles. Or il n'est pas question de les laisser sur le côté. Après leur avoir octroyé, grâce au PLFR précédent, une aide exceptionnelle de 880 millions, nous ciblons cette fois les jeunes : jeunes actifs, étudiants, apprentis, que nous devons aider financièrement. La jeunesse est l'enjeu d'une reprise réussie, d'une relance réussie. Nous devons accompagner, en finançant leurs besoins quotidiens, ceux qui s'apprêtent à entrer sur le marché de l'emploi. En tant que rapporteur général, j'accorderai une importance majeure à la cohérence du texte : cohérence interne, certes, mais aussi cohérence avec les deux PLFR précédents et probablement avec ceux qui suivront. Respecter les séquences de la crise, c'est s'en tenir à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

...u marché était celle qui tenait le guidon de la bicyclette, laquelle ne marche que si l'on pédale sans arrêt. Dès lors qu'il y a un trou d'air, c'est fini ! Tout s'écroule, tout va à terre, et la main invisible du marché ne réparera rien du tout ! Seule l'action de l'État, fondée sur la décision collective, la puissance du stratège public, est de nature à remettre en route la machine, non pour la relancer et continuer comme on faisait auparavant, mais pour faire quelque chose d'autre ! La relance n'a pas de sens si elle n'est pas, en même temps, la bifurcation du système productif, de la production, de l'échange et même du modèle de consommation. C'est l'occasion ou jamais ! Vous n'en trouverez pas d'autre, à d'autres moments de l'histoire, si tant est que nous retrouvions un jour le cours des ch...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Verdier-Jouclas :

...gner les secteurs qui redémarrent progressivement, et anticiper une entrée encore plus difficile sur le marché du travail pour les jeunes au cours des mois à venir. Oui, le texte comprend des mesures relatives à l'apprentissage, car, avant que la crise ne survienne, le recours à l'apprentissage avait augmenté de 16 % – un niveau jamais atteint. Il convient donc de continuer dans cette voie et de relancer l'apprentissage. Et vous savez très bien, monsieur le président Mélenchon, qu'un dispositif visant à favoriser l'embauche des jeunes est également à l'étude. Comme d'habitude, vous avez beaucoup de certitudes. En ce qui nous concerne, nous sommes dans l'action. Nous voulons agir et continuer de le faire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

.... Et il y a un élément sur lequel vous devriez être plus prudent, c'est l'apprentissage. Il est impératif de donner des perspectives en la matière, non pas aux 7 000 jeunes qui vont entrer sur le marché de l'emploi, mais à la jeunesse dans son ensemble. C'est véritablement essentiel et j'estime qu'il ne faut pas banaliser l'apprentissage, mais plutôt l'encourager avec force. Quant aux mesures de relance, telles que vous les concevez nous n'y adhérons pas, c'est évident. Pour ces raisons, nous voterons contre votre motion de rejet, même si nous considérons que le texte doit encore être travaillé et amendé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Barrot :

...mais nous avons vu, depuis quelques mois avant la crise, l'apprentissage décoller pour la première fois dans l'histoire de notre pays. C'est évidemment une bonne chose et nous nous satisfaisons des efforts considérables qui sont consentis pour que cette dynamique ne soit pas brisée. Concernant les cadeaux qui seraient faits aux actionnaires, rappelons-nous qu'il n'y a pas de volonté d'opposer la relance à la transition écologique, bien au contraire. En effet, lorsque Air France a été sauvé, des contreparties ont été demandées pour que les vols domestiques soient réduits. Quand il s'est agi de relancer le secteur automobile, cela s'est fait en favorisant les véhicules écologiques, électriques ou hybrides. Nous aurons sans doute ce débat au cours de la semaine : il y a bien un chemin de convergenc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

...veau historique de 22 %, ce qui représente 100 milliards, et qui en dit long sur le degré de sérénité et de confiance des Français. Sur la base de ce constat, le groupe Socialistes et apparentés soutiendra donc cette motion de rejet préalable. En effet, le collectif budgétaire qui nous est présenté ne nous semble pas à la hauteur des enjeux, et ne contient en aucune façon une réelle stratégie de relance. J'estime que nous perdons trop de temps et que, comme cela a été rappelé par certains collègues, vous demeurez au milieu du gué au moment de traiter l'urgence. Pourtant, il est l'heure d'une véritable vision du monde d'après et d'une véritable stratégie de relance, avec les crédits d'investissement qui vont avec, par exemple dans les domaines de l'eau ou de la rénovation des logements, que M. Mé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...impôts, taxations indirectes comprises, ont augmenté pour tous les Français, sauf pour les plus riches. Aussi, quand vous ne touchez pas aux impôts des plus riches, ce à quoi vous ne voulez, en réalité, pas toucher c'est au partage des richesses et à la mobilisation des revenus du capital, contrairement à ceux du travail. Voilà ce qui coûte réellement cher à notre société au moment de financer la relance, notamment l'investissement écologique. Vous continuez exactement de la même manière que par le passé. Autrement dit, les mêmes recettes produiront les mêmes crises, et c'est ce que nous reprochons à votre PLFR3.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatricia Lemoine :

...mmes à la croisée des chemins : c'est ce que disait le rapporteur général tout à l'heure. Il permet effectivement d'améliorer et de compléter les dispositifs instaurés pour soutenir nos entreprises et protéger les salariés. Il introduit aussi une première série de mesures à destination des collectivités territoriales pour les accompagner et leur permettre, nous le savons, de participer au plan de relance de notre économie, s'agissant notamment des secteurs les plus touchés : je pense au tourisme et à la culture. Par analogie à ce qu'a pu dire tout à l'heure le président de la commission des finances en parlant d'Alice au pays des merveilles, le groupe Agir ensemble ne sera pas la reine de coeur, et refusera donc de couper la tête à ce PLFR3.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Labaronne :

...perte de recettes induite. Un tel dispositif est inédit ! Ces mesures sont attendues, nécessaires, utiles. Le groupe La République en marche les appuiera. J'en viens à un point fondamental : nous devons redonner confiance aux acteurs économiques. Plusieurs grands auteurs ont été évoqués tout à l'heure. Pour ma part, je mentionnerai la loi des débouchés énoncée par Jean-Baptiste Say. Que faut-il relancer ? La demande ou l'offre ? Je pense que l'offre joue un rôle essentiel dans la relance, car elle crée des revenus, lesquels permettent aux acteurs économiques de consommer et, partant, d'alimenter la demande intérieure. Ces revenus permettent aussi l'épargne, laquelle finance l'investissement, deuxième composante de la demande intérieure. Par conséquent, c'est en soutenant l'offre que nous pourro...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

... totale avec la réalité, ce que nous n'avons cessé de dénoncer depuis des semaines. Le constat est implacable : nous sommes davantage touchés par la récession que nos voisins, et la reprise est plus lente chez nous qu'ailleurs. Les perspectives sont inquiétantes : elles laissent présager le risque de faillites en cascade et un retour au chômage de masse. À l'heure où nous entamons nos débats, la relance économique est donc une impérieuse nécessité, et nous devons prendre rapidement des mesures fortes, pour accélérer la reprise et l'activité dans notre pays. Dans cet objectif, le soutien massif à l'emploi doit rester la priorité absolue des prochains mois, pour échapper à la catastrophe. Monsieur le ministre, ce troisième projet de loi de finances rectificative contient de bonnes mesures de sout...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

...ligibles à l'amont, qui ne sont pas encore suffisamment pris en considération dans plusieurs dispositifs. Quant aux secteurs automobile et aéronautique, ils connaissent un véritable marasme économique, et nous risquons d'assister à l'effondrement de fleurons industriels français. Monsieur le ministre, vos mesures de soutien sont indispensables, mais il faut désormais engager un véritable plan de relance, pour faire repartir notre pays. C'est la condition du sauvetage de nos entreprises et de nos emplois. Cette crise vous envoie et nous envoie un signal d'alerte puissant. Il faudra en tirer toutes les leçons.