Interventions sur "scolaire"

46 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Tamarelle-Verhaeghe :

Comme je l'ai dit, le nombre de médecins scolaires ne cesse de diminuer, mais ils doivent couvrir un territoire de plus en plus vaste. Il faut donc accroître les moyens logistiques qui leur sont alloués – je pense notamment aux centres médico-scolaires et aux agents administratifs qui pourraient être associés, plus tard à des assistantes médicales.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Vous proposez d'allouer 250 000 euros à l'action 02 « Santé scolaire » afin d'améliorer la situation de la médecine scolaire. J'aimerais d'abord rappeler que cent emplois d'infirmiers et cinq emplois de médecins ont été créés à la rentrée 2017. Néanmoins, je comprends votre position. La médecine scolaire est en effet un pilier de notre système scolaire et la diminution des effectifs est inquiétante. Alors que plus de 1 100 médecins étaient dans nos écoles il y a c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

M. le ministre, je vous sais conscient du problème. Les médecins scolaires remplissent trois missions : prévention, lutte contre les addictions, et éducation à la santé. Or, nous n'avons que 1 000 médecins pour 12 millions d'élèves. Certes, les établissements sont autonomes, en particulier pour ce qui concerne la définition de leur projet, mais rappelons la préconisation de la Cour des comptes selon laquelle l'éducation à la santé, la prévention et la lutte contre les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Pradié :

... destinée à couvrir ces frais de déplacement. Tout à l'heure, monsieur le ministre, vous avez affirmé que les frais de déplacement des personnes formées étaient couverts dans le cadre de la discussion de l'amendement précédent. C'est faux. Le budget de 1,1 million vise précisément à couvrir ces frais pour les personnes formées, y compris lorsqu'elles ont à intervenir dans plusieurs établissements scolaires. Rappelons le contexte : il y aura 4 500 postes d'AESH supplémentaires à la rentrée prochaine, ce qui conduira automatiquement à la hausse des frais liés à ces personnels, y compris les frais de déplacement. Qui plus est, ces personnels sont amenés à intervenir de plus en plus dans différents établissements. Cette tendance se vérifie depuis au moins deux ans. Or, malgré cela, vous présentez un ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

L'absence d'accompagnement humain des enfants en situation de handicap est encore une réalité pour de nombreuses familles. Je tiens à insister sur la situation que connaissent certaines d'entre elles, qui sont confrontées à une étonnante particularité. Elles ont choisi de scolariser leur enfant dans des écoles indépendantes, hors contrat. Or, dans ce type d'établissement, les auxiliaires de vie scolaire et les accompagnants des élèves en situation de handicap ne sont pas pris en charge par l'État. C'est donc aux familles qu'il appartient de les salarier. Autant dire que rares sont celles qui peuvent se le permettre. Comment en auraient-elles les moyens, alors que la mère d'un enfant porteur de handicap a souvent de grandes difficultés à conserver un emploi après sa naissance ? Cette situation e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...er les enfants porteurs d'un handicap. Dans le projet de loi de finances, ces moyens s'élèvent à plus de 3 milliards d'euros. Ensuite, l'État finance déjà, selon le principe de parité, les écoles privées sous contrat. Les écoles hors contrat ont fait un choix, qui est celui de la liberté d'enseignement total, qui implique une non-participation de l'État. C'est donc à la base même de notre modèle scolaire que votre proposition revient à introduire une brèche. La commission n'a pas examiné votre amendement : j'y suis défavorable à titre personnel.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Madame Ressiguier, vous proposez d'allouer 7,6 milliards d'euros à un nouveau programme destiné à financer les actions de lutte contre les stéréotypes sexistes à l'école. Si je partage votre souci d'instaurer un climat de respect mutuel entre les filles et les garçons dans les établissements scolaires, je suis en désaccord avec votre solution. La lutte contre les stéréotypes sexistes s'inscrit dans un combat plus global contre les discriminations. Elle est menée tous les jours par les personnels de l'éducation nationale, ce qui ne peut se chiffrer. Elle passe également par une lutte contre le harcèlement sous toutes ses formes, notamment en ligne, qui touche majoritairement les filles. L'un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Ressiguier :

Très tôt, des distinctions entre les élèves peuvent émerger en fonction de l'origine sociale des parents et des activités périscolaires qui sont proposées aux enfants. La lutte contre les inégalités doit passer par une politique volontariste forte. Le plan mercredi du Gouvernement, partie intégrante de l'action 06 « Actions éducatives complémentaire aux enseignements » du programme 230 « Vie de l'élève », nous semble répondre à une bonne intention, mais il est trop faiblement abondé – 153 millions d'euros – au regard de l'action...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Madame la députée, vous proposez d'allouer 7,6 milliards d'euros à un nouveau programme destiné à financer les activités périscolaires. Or des moyens sont déjà fléchés à cet effet : ainsi, 69 millions d'euros sont versés au fonds de soutien au développement des activités périscolaires dans le premier degré, 5 millions aux associations sportives et 5 millions aux associations engagées dans le dispositif « Devoirs faits ». En outre, le plan mercredi est un partenariat avec les collectivités territoriales, qui permet de dédoubler...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Le groupe Les Républicains s'oppose évidemment à cet amendement. Les écoles privées conduisent depuis près de quinze ans une politique volontariste de redéploiement et d'optimisation des moyens qui leur sont alloués. Il importe de préserver la diversité de l'offre scolaire et la liberté de choix des familles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Ressiguier :

Par cet amendement, nous proposons qu'un transfert de crédits soit opéré vers le programme 230, afin d'assurer l'augmentation nécessaire du nombre de médecins scolaires. Cette augmentation permettrait d'atteindre l'objectif de visites médicales que s'est très justement fixé le Gouvernement. Cet objectif est, à nos yeux, tout à fait complémentaire de notre volonté d'augmenter le dépistage des handicaps et de prendre en charge les élèves en situation de handicap le plus rapidement et le plus efficacement possible. C'est également pour dépister les violences fait...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Chère collègue, vous proposez de priver de ses crédits le programme « Enseignement privé du premier et du second degrés » afin de financer la médecine scolaire. Je salue votre volonté d'abonder les crédits alloués à la santé scolaire. Toutefois, je suis absolument opposée à la suppression des financements alloués à l'enseignement privé, et surtout persuadée que la crise de la médecine scolaire ne peut être résorbée uniquement par un abondement de crédits. Il faut travailler en amont, lors de la formation des internes en médecine. Il faut également rend...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Tolmont :

... l'autre. Cela n'est pas acceptable. Les créations de postes dans l'enseignement primaire ne doivent pas être réalisées au détriment de l'effort en faveur de l'enseignement secondaire. Monsieur le ministre, plutôt que de supprimer des postes, le groupe Socialistes et apparentés propose au contraire de rétablir les postes voués à être supprimés et d'en créer 1 350 en plus d'ici la prochaine année scolaire, afin d'accompagner la hausse de plus de 40 000 élèves des effectifs dans le second degré.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Chère collègue, vous proposez d'abonder le programme « Enseignement scolaire public du second degré » de 324 millions d'euros afin de revenir sur la suppression de 2 650 postes prévue et d'en créer 1 350 supplémentaires. Votre argumentaire met en avant le fait que le ministère de l'éducation nationale supporte à lui seul 43,5 % des suppressions de postes dans la fonction publique. Or il représente à lui seul 52,3 % des emplois financés par le budget de l'État.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Cattelot :

...nt été évaluées et approuvées par Mme la rapporteure spéciale. À titre personnel, je souhaite néanmoins poursuivre la réflexion de mon collègue Jean-Louis Bricout, qui se trouvait avec moi il y a peu dans l'Avesnois, avec le Président de la République. Nous avons pu aborder les questions d'éducation, et votre équipe s'est montrée sensible aux effets de bord malheureux que peut produire le zonage scolaire, avec des collèges qui pourraient être classés en REP ou REP+ mais ne le sont pas. Je vous demande de prendre ce point en considération dans vos réflexions sur la future évolution de ce système. La qualité doit passer avant toute autre chose, bien sûr ; et un effectif restreint pour acquérir les savoirs fondamentaux, c'est extrêmement apprécié.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

Cet amendement porte sur les campus des métiers. Cette idée n'est pas nouvelle, mais elle est en adéquation avec les exigences de synergie et de mise en réseau de tous les acteurs d'un territoire autour de filières économiques, professionnelles et scolaires. Elle permet de faire correspondre les besoins, les attentes et les projets des forces vives de nos territoires, et de replacer la formation au centre des projets. Aujourd'hui, 78 campus des métiers ont pu voir le jour, dans des contextes socio-économiques où des regroupements des différentes formations qualifiantes allaient de soi ; c'est parfois plus difficile. Dans tous les cas, l'objectif d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

L'enseignement professionnel sous statut scolaire reçoit déjà des sommes importantes. De plus, la voie professionnelle va être réformée dès la rentrée 2019, afin d'être plus attractive et de permettre une meilleure insertion dans l'emploi ou une poursuite d'études. L'attractivité d'une filière n'augmente pas mécaniquement sous l'effet d'un abondement de crédits ; il faut pour cela des mesures fortes, afin que les formations répondent mieux aux p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Roussel :

...gramme baptisé « Éducation au et par le numérique », soit un budget de 15 euros par an et par élève. L'éducation au numérique est en effet nécessaire, car son utilisation doit être encadrée et son usage responsable. Nous avons eu l'occasion de l'illustrer lors du débat sur la proposition de loi relative à l'encadrement de l'utilisation du téléphone portable dans les établissements d'enseignement scolaire. Quant à l'éducation par le numérique, elle se justifie car les avantages induits par le numérique éducatif ont mené plusieurs start-up françaises à se lancer dans cette aventure, avec pour objectif de moderniser le système éducatif français, en répondant aux attentes tant des élèves que des enseignants. Afin d'illustrer ces propos, prenons l'exemple du décrochage scolaire, l'un des fléaux de n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Cet amendement vise à allouer 150 millions à un nouveau programme « Éducation au et par le numérique ». J'appelle votre attention sur les investissements déjà importants effectués en la matière dans l'enseignement scolaire. Je salue votre volonté de sensibiliser les élèves au numérique, tout en estimant une telle formation importante pour doter ces jeunes d'un regard pédagogique sur les usages numériques. Néanmoins, en tant que rapporteure spéciale, je ne peux qu'être défavorable à un amendement qui viendrait minorer les crédits de l'action sociale et des activités périscolaires. Je vous suggère donc de retirer v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

...sommes déjà exprimés à plusieurs reprises sur l'importance que nous accordons à la voie professionnelle. Comme cela a été rappelé, cet enseignement concerne 700 000 élèves, soit un tiers de nos lycéens. Le problème de l'attractivité se pose en effet. Nous savons que de nombreux élèves choisissent cette filière non pas par réelle motivation, mais par défaut, conséquence malheureuse de difficultés scolaires ou d'une orientation mal construite. La France peut cependant compter sur un système original associant l'enseignement initial et l'apprentissage, qu'il faut vraiment soutenir et développer. La réforme du lycée professionnel doit obéir à une double exigence, fondée à la fois sur la culture générale, une culture forte et dynamique, qui doit permettre aux élèves de s'adapter tout au long de leur ...