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L'article 5 dispose déjà que « la formation des arbitres et juges intègre une sensibilisation à la reconnaissance des signes d'alerte de l'arrêt cardiaque et aux gestes qui sauvent », et Stéphanie Rist a souhaité aller plus loin en proposant d'étendre cette sensibilisation aux entraîneurs sportifs professionnels. C'est un amendement que nous, ses collègues du groupe majoritaire, avons cosigné car nous estimons que la France doit être exemplaire, et d'autant plus qu'elle va organiser dans ...
Cette disposition me semble intéressante car elle viendrait en complément de la formation aux gestes qui sauvent dispensée aux arbitres, aux juges sportifs et aux entraîneurs. Le monde du sport est en effet un bon relais pour impulser ce type de sensibilisation, notamment parmi les étudiants.
Grâce à cette loi, nous allons pouvoir rattraper un peu du retard que nous avons sur nos voisins européens. Je l'ai dit lors de la discussion générale : la Norvège propose depuis 1961 une sensibilisation aux secours en milieu scolaire, et l'Autriche propose, dans le cadre de l'examen du permis de conduire, la certification aux gestes qui sauvent que nous souhaitons mettre en place en France. Nous avançons donc dans la bonne direction. Mais, sachant que le texte renvoie aussi à des aspects réglementaires, nous serons attentifs aux suites qui lui seront données. Le groupe UDI, Agir et indépendant...
Nous sommes réunis ce matin pour examiner la proposition de loi du groupe La République en Marche relative à la lutte contre la mort subite et à la sensibilisation de la population aux gestes qui sauvent. Le rapporteur de cette proposition de loi est M. Colas-Roy, à qui je cède la parole.
...it d'un travail réalisé avec mon collègue Hugues Renson, vice-président de l'Assemblée nationale, et un groupe de députés qui s'est mobilisé depuis plus de dix-huit mois sur ce sujet, vise à lutter contre la mort subite et à mieux sensibiliser la population aux gestes qui sauvent. Elle se fixe trois grandes priorités : la création d'un statut de citoyen sauveteur, l'insertion d'étapes obligées de sensibilisation aux gestes qui sauvent à différents moments de la vie, et le renforcement des sanctions contre ceux qui dégradent des défibrillateurs. La « mort subite », ce sont 40 000 à 50 000 décès chaque année. On en parle peu ; c'est pourtant un enjeu de santé publique majeure. La mort subite, c'est ce qu'on appelle aussi l'arrêt cardiaque inopiné ou soudain. Certes, nous mourrons tous à un moment donné d'...
...tons avec Jean-Charles Colas-Roy est un texte qui nous tient particulièrement à coeur. C'est l'aboutissement d'un an et demi de travail en lien avec l'ensemble de nos collègues de la majorité, que je tiens à mon tour à remercier. Nous nous sommes retrouvés avec Jean-Charles Colas-Roy en octobre 2017, quelques mois après nos élections respectives, à l'occasion de la cinquième journée européenne de sensibilisation à l'arrêt cardiaque, organisée à l'hôpital européen Georges Pompidou, au coeur de la capitale. Nous avions donc un sujet d'intérêt commun : la lutte contre l'arrêt cardiaque inopiné, également appelé mort subite de l'adulte. Face à cet enjeu majeur de santé publique, et pour faire écho aux conclusions du rapport Pelloux-Faure sur la généralisation au plus grand nombre de la formation aux gestes q...
...emiers secours, mais la rédaction actuelle de l'article L. 312-13-1 du code de l'éducation me semble suffisante et peut-être même plus large que la rédaction proposée. Je tiens d'ailleurs à rappeler que des circulaires fondées sur cet article précisent les apprentissages de la sécurité et des gestes qui sauvent en milieu scolaire, notamment à travers le dispositif APS de l'école primaire et de la sensibilisation au niveau du collège et du lycée. Enfin, les précisions apportées concernant les sanctions en cas d'atteinte contre les défibrillateurs, vol, destruction, dégradation, détérioration, vont dans le bon sens. Pour l'ensemble de ces raisons, le groupe MODEM est favorable à cette proposition de loi.
La fibrillation, trouble du rythme cardiaque pouvant conduire à une mort subite, est encore la cause de près de 50 000 décès par an dans notre pays. Le comportement et l'action des premiers témoins dans les minutes suivant la perte de connaissance sont déterminants pour la survie d'une victime. Encore faut-il que ces témoins soient capables d'agir. Or, en matière de sensibilisation et de formation aux gestes qui sauvent, la France est loin de répondre aux standards de base et accuse un retard certain par rapport à ses voisins européens. Notre groupe partage largement votre constat sur la nécessité d'améliorer l'éveil aux gestes qui sauvent, et ce dès le plus jeune âge. À titre d'exemple, en Norvège, les élèves de sept à seize ans sont formés aux gestes de base dans le cadre...
...re, si je puis m'exprimer ainsi, est moindre. Il s'agit donc d'inciter nos compatriotes à se former et à se sensibiliser ; c'est un enjeu de communication majeur et cette journée nationale peut y contribuer. Il n'est du reste pas impossible que la journée nationale soit raccrochée à la journée européenne ; les décrets pourront venir préciser les choses à cet égard. Actuellement, cette journée de sensibilisation n'est pas à une date fixe – je crois qu'elle a lieu le troisième mercredi du mois de septembre. Peut-être y aurait-il quelques avantages à fixer une date précise dans l'année, un samedi, pour sensibiliser les citoyens aux premiers secours. Il appartiendra aux acteurs de se mettre d'accord et de prévoir les décrets en conséquence. Monsieur Gosselin, vous avez raison, sensibiliser les citoyens aux...
La notion de « lutte contre l'arrêt cardiaque », déjà prévue dans le cadre de la journée nationale du coeur, intègre les actions de prévention, particulièrement dans le domaine de la diététique. Aussi, afin d'identifier clairement cette journée de sensibilisation sur la façon d'agir le plus rapidement possible pour aider une personne en situation d'arrêt cardio-respiratoire, il conviendrait de mentionner plutôt la notion de « prise en charge » que celle de « lutte contre », comme le propose mon amendement CL27.
...'âge des élèves, en plusieurs modules, tout au long de la scolarité : apprendre à porter secours en primaire, la formation « prévention et secours civiques » de niveau 1 (PSC1), module de sept heures pour l'ensemble des élèves de troisième – il y a une montée en puissance pour parvenir à 100 % des élèves de troisième formés. La rédaction initiale de l'article 2 prévoyait d'instaurer un module de sensibilisation aux gestes qui sauvent, avec délivrance d'une attestation aux élèves de CM2. Après en avoir discuté avec les différents acteurs et services, nous proposons finalement de placer ce module de deux heures au début du collège, ce qui semble plus logique dans le continuum éducatif. Enfin, nous affirmons clairement que les formations seront dispensées par des organismes habilités ou des associations a...
...e rédaction proposée par le rapporteur nous convient. Je crois précisément que ces dispositions sont du domaine de la loi, puisqu'elles modifient l'article L. 312-13-1 du code de l'éducation. L'introduction de la notion de « continuum éducatif » répond aux observations faites par certains de nos collègues, puisqu'il s'agit de proposer, à différents stades de la vie, des formations adaptées : une sensibilisation au moment de l'entrée au collège, puis l'obligation de passer le PSC1 à la sortie du collège. L'introduction de cette notion de « continuum éducatif », je le répète, me paraît tout à fait opportune.
Cet amendement vise tout simplement à inclure la manipulation d'un défibrillateur automatique externe dans le dispositif de sensibilisation aux gestes qui sauvent.
Dans le module de sensibilisation aux gestes qui sauvent, tel qu'il existe aujourd'hui, l'utilisation d'un défibrillateur est déjà prévue. Je ne juge donc pas utile de le préciser dans la loi et je vous invite à retirer votre amendement. À défaut, j'émettrai un avis défavorable.
Les auditions nous ont montré que cet article n'avait pas de lien direct avec l'objet de la proposition de loi sur la sensibilisation aux secours et la lutte contre l'arrêt cardiaque. C'est pourquoi je propose de le supprimer.
...leur de la tâche, d'autant que l'Assemblée nationale mêle des populations assez différentes, qu'il s'agisse des députés, de leurs collaborateurs ou des fonctionnaires qui travaillent pour cette institution. Si ceux-ci s'avèrent très allants dans cette affaire et ravis d'entamer cette démarche, les députés ne s'y intéressent malheureusement encore que peu. Ce constat pose la question des outils de sensibilisation dont nous devrons nous saisir. À cet égard, je suis heureux d'accueillir parmi nous plusieurs collaborateurs parlementaires. Ils seront à coup sûr nos meilleurs ambassadeurs auprès des députés pour cette démarche particulière. Concernant la partie environnementale, nous avons d'ores et déjà obtenu la réhabilitation de l'hôtel de Broglie à des conditions de qualité environnementale et de réductio...
...ur avoir été manager, je n'ai peut-être pas toujours respecté le bien-être de mes collaborateurs mais j'ai, autant que faire se peut et à chaque fois que m'en était donnée la possibilité, pratiqué un management collaboratif. Lorsque l'on travaille de manière co-construite, vous le savez aussi bien que moi, les résultats sont excessivement intéressants et passionnants. À l'Assemblée nationale, la sensibilisation a déjà commencé – sans qu'on le sache, d'ailleurs. Les collaborateurs sont très demandeurs de rencontrer ce groupe de travail et d'avancer avec lui. Pour cette population, notre démarche sera donc plus facile à mener. Il me semble même que nous en percevrons rapidement les résultats. Pour l'autre, ce sera plus compliqué. Nous devrons trouver le moyen de sensibiliser 577 députés et leurs 1 600 col...
J'ai la chance de présider l'agence régionale de la biodiversité en Ile-de-France. Nous avons réfléchi à la façon de permettre aux personnels du service technique de se rendre compte de l'importance de la biodiversité dans leur entourage. Cette démarche n'est pas nécessairement réplicable, mais elle montre l'importance de trouver un moyen d'accrocher les députés à cette sensibilisation. Nous avions édité de très courts films, très convaincants et qui poussaient y compris les plus rétifs à se dire « C'est évident, pourquoi ne l'avons-nous pas fait plus tôt ? » Lors de notre précédente réunion, Paula Forteza a suggéré l'idée d'un massive open online course (MOOC), c'est-à-dire une formation en ligne ouverte à tous (FLOT). Il faudrait que celui-ci soit très bien fait et suffisamm...
Il faut agir maillon par maillon, en effet. Ma question suivante s'adresse aux collaborateurs présents dans la salle. Comment percevez-vous la sensibilisation des députés pour lesquels vous travaillez ? Sont-ils très éloignés de la préoccupation RSE et développement durable ? Pensez-vous qu'il existe une chance que nous arrivions à les mobiliser ?