Interventions sur "signe"

37 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Ravier :

Arrêtons de tourner autour du pot. Est-on, oui ou non, capable d'enlever son signe religieux ostentatoire ? Si l'on doit subir une opération chirurgicale, on est bien obligé de l'enlever.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

Sommes-nous en train stigmatiser des quartiers ? En tout cas, nous devons être lucides et ne pas être naïfs. Pour ma part, j'ai longtemps été contre l'interdiction du port de signes religieux par les accompagnateurs. Quand des enseignants organisent des sorties scolaires et sollicitent des accompagnateurs, les parents viennent, et c'est bien. J'ai connu des conseils d'école où plus aucun parent ne venait. On a demandé aux parents de s'impliquer de nouveau dans l'éducation de leurs enfants et, petit à petit, ils l'ont fait. Ce sont les mamans qui sont venues et, dans ces qua...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorent Boudié, rapporteur général de la commission spéciale et rapporteur pour le chapitre Ier du titre II :

Vous envisagez par exemple de l'interdire dans le métro. En tentant de rendre vos prises de position cohérentes, vous finissez par proposer des règles insensées. Vous avez également évoqué ce qui constitue un point de divergence majeur avec nous, et qui nous empêche de vous suivre : vous placez un signe égal entre voile et islamisme politique. Pour notre part, nous considérons, certes, qu'il peut y avoir une récupération de signes religieux, en particulier du voile, notamment par l'islamisme politique – nous avons évoqué en commission spéciale, au cours d'un débat très intéressant, l'influence des Frères musulmans et le port du voile au-delà du territoire national, en Europe et dans l'ensemble d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

Il vise à ce que les parents pénétrant dans l'enceinte d'un établissement scolaire soient astreints au respect du principe de neutralité. On constate aujourd'hui qu'ils peuvent entrer dans l'école ou dans la classe, à l'occasion de rencontres avec les professeurs ou de manifestations diverses, en portant un signe religieux ostentatoire qui peut constituer une façon d'imposer une appartenance religieuse.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Vichnievsky, rapporteure de la commission spéciale pour le chapitre Ier du titre Ier :

La commission est défavorable à l'amendement, comme je le suis moi-même. Cher collègue, vous souhaitez étendre l'interdiction du port de signes religieux aux parents d'élèves quand ils se trouvent à l'intérieur des écoles, collèges et lycées publics. Je ne peux pas vous suivre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Vichnievsky, rapporteure de la commission spéciale pour le chapitre Ier du titre Ier :

Parce que je crois que si l'interdiction faite aux élèves du port de signes manifestant ostensiblement une appartenance religieuse est une exception au principe de non-application du principe de neutralité, justifiée par le fait que l'absence d'affrontements entre les religions et entre les communautés est une condition indispensable pour que les cours se déroulent dans de bonnes conditions, bien évidemment, il n'en va pas de même pour les parents d'élèves qui entrent d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

Il vise le cas spécifique des examens au cours desquels des établissements scolaires accueillent des élèves scolarisés dans des établissements hors contrat ou confessionnels. J'ai vérifié les textes en vigueur et ils sont clairs : selon une circulaire parue au Bulletin officiel de l'éducation nationale, ces élèves venant de l'extérieur peuvent passer leurs examens en portant des signes religieux. Une enseignante de Nice m'a saisi récemment du cas d'élèves d'un collège confessionnel musulman venus passer l'épreuve du brevet dans un établissement public d'enseignement secondaire. Par souci de cohérence, je propose qu'aucun signe religieux ne soit autorisé dans les établissements scolaires, conformément à la loi de 2004.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

...s défavorable. Je sais que nous avons en partie débattu de cette question lors de l'examen du texte en première lecture, mais les articles et les alertes se sont depuis multipliés : l'université est actuellement menacée par le prosélytisme et le séparatisme. C'est un point des plus préoccupants. Telle est la motivation de cet amendement, qui vise à étendre à l'université l'interdiction du port de signes ou de tenues manifestant ostensiblement une appartenance religieuse. J'ajoute que notre groupe s'abstiendra sur cet article, alors que nous avions voté pour en première lecture, parce que vous avez détricoté systématiquement – et même par principe, dirai-je – tout ce que le Sénat avait suggéré. Vous donnez un avis systématiquement défavorable à tous les amendements que nous proposons, sans jama...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Euzet :

Qu'en est-il, en effet, des entreprises qui souscrivent des contrats avec les administrations en passant des marchés de fournitures, de services ou de travaux n'ayant rien à voir avec le service public ? Ne vivent-elles pas de l'argent public ? Il nous paraît indispensable qu'elles ne soient pas seulement sommées de respecter le principe de neutralité et de laïcité, mais qu'elles signent également un contrat d'engagement républicain.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSonia Krimi :

 « Cachez ce voile que je ne saurais voir » : voilà ce que m'inspire la lecture de cet article. Comme plusieurs collègues de la majorité, je considère que si l'État est laïque, la société ne l'est pas. L'État n'a pas vocation à rendre invisible les signes religieux dans l'espace public ; cela me semblerait en contradiction avec l'esprit de la loi votée en 1905.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSonia Krimi :

Or imposer la neutralité aux employés d'une entreprise délégataire même quand leur mission ne relève pas directement du service public, cela revient en définitive à effacer la religion et ses signes. À cet égard, la rédaction de l'article 1er est ambiguë ; j'espère que nos discussions permettront de lever cette ambiguïté. Concernant le point important relatif au statut des collaborateurs occasionnels, vous avez précisé qu'ils ne pouvaient être soumis aux obligations de neutralité et de laïcité, à moins de réviser la Constitution. Comment les entreprises délégataires de service public vont-...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Ravier :

... raisons parfois bassement politiques ou pour ne pas courir le risque d'inconstitutionnalité, des sujets fondamentaux, le texte se prive de la possibilité de lutter efficacement contre le fondamentalisme islamiste, terreau du terrorisme. Oui, en évitant soigneusement ces sujets fondamentaux que sont l'immigration, la radicalisation en prison, à l'université, à l'école publique, l'interdiction des signes religieux ostentatoires pour les fillettes, pour les accompagnants de sortie scolaire ou encore en entreprise et, bien entendu, la formation – grande absente d'un projet de loi censé conforter les principes républicains – , en ne nommant pas l'ennemi, il rate sa cible et provoque des dommages collatéraux. La peur de nommer les choses n'est pas un programme politique. Notre ennemi, c'est l'islam...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Céder sur le port du voile dans l'espace public, c'est en réalité céder sur tout. Le voile islamique n'est pas seulement un bout de tissu, c'est l'expression d'un projet politique : il traduit la volonté de changer notre mode de vie à la française. Il est aussi un signe de soumission des femmes aux hommes. Ce voile, c'est l'expression de la fragmentation de notre société. Il faut donc lutter contre le port du voile islamique dans le domaine public, plus particulièrement lorsqu'on touche à l'accompagnement des enfants dans le cadre scolaire ou périscolaire – notamment quand des mamans accompagnent des sorties scolaires. Tel est l'objet de mon amendement. Non, le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

Tout à l'heure, à propos d'un autre amendement, nous avons montré qu'en la matière, il fallait distinguer les agents du service public d'une part, et les usagers d'autre part : le devoir de neutralité et de laïcité des premiers ne s'applique pas de la même façon aux seconds. Chère collègue, pourquoi parlez-vous du voile ? Pourquoi n'évoquez-vous pas tous les signes religieux que pourraient arborer les usagers ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Si je vise le voile islamique, c'est tout simplement parce qu'il constitue un signe de soumission et un signe politique. Je ne crois pas que porter une croix autour du cou soit un signe de soumission à l'homme – ou alors, je n'ai pas compris la religion catholique !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Je ne crois pas que porter une kippa soit un signe de soumission à la femme ou à l'homme. Voilà la différence ! Devant vous qui êtes féministe, madame Buffet, je tiens une fois encore à rendre hommage à toutes les femmes qui, dans le monde entier, se battent pour avoir le droit de ne pas porter le voile.