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Bonjour chers collègues. Mme Faucillon s'est trompée tout à l'heure en disant que nous étions dans la « boîte à rêves » du MEDEF. En effet, lors de leur audition par la commission des affaires sociales, les représentants du MEDEF ont pris soin – j'ai été très attentif – de préciser, à plusieurs reprises et en prenant des précautions oratoires, que l'objectif d'un patron n'était pas de licencier. Ce n'est pas ce qu'il veut ! C'est toujours un crève-coeur ! Une de nos collègues vient encore de le rappeler. Mais alors, avons-nous répondu, pourquoi donc tant d'acharnement à simplifier le licencie...
...era isolé, avec des possibilités de recours réduites. La manifestation de la désespérance qui risque d'être au rendez-vous si vous persistez, nous la connaissons : voyez GM&S ! Lorsque le juge n'est plus accessible ou que l'indemnisation est insuffisante, il reste une seule solution : la révolte. Contrairement à ce que vous pensez, en proposant des amendements destinés à sécuriser les relations sociales et à mieux protéger les salariés, nous cherchons à apaiser les relations sociales. En agissant comme vous le faites, vous prenez le risque du désordre social et du désordre économique qui ne manquera pas de l'accompagner.
Ce sujet a été débattu en commission des affaires sociales, avec M. Mignola et d'autres, et la ministre s'est exprimée à cette occasion. La commission a repoussé l'amendement mais, comme je l'ai fait hier, j'émets à titre personnel un avis favorable.