Interventions sur "soin"

591 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

...rd'hui Hauts-de-France, qui est une région en difficulté sanitaire, avec un taux de mortalité parmi les plus élevés de France, ne perçoive pas de crédits par habitant à la hauteur de ce qu'elle devrait avoir. Par conséquent, je souhaite que l'on revoie la manière dont les crédits du FIR sont répartis entre les agences régionales de santé, en fonction de la démographie régionale et, surtout, des besoins de santé recensés sur le territoire. J'ai présenté cet amendement en commission ; M. le rapporteur général m'a répondu que cela était prévu réglementairement. Peut-être est-ce le cas, mais ce n'est pas appliqué ! La situation dans les Hauts-de-France est dramatique, avec une précarité très importante. Or les fonds sont extrêmement faibles. Je voudrais que ces modalités de répartition soient ins...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

L'amendement que nous venons d'adopter prévoit, en outre, une fongibilité des crédits du FIR, notamment pour organiser la permanence des soins. Votre amendement est totalement satisfait par l'état du droit, monsieur Vercamer. Que cela n'aille pas assez loin à votre goût, dont acte, mais l'amendement que nous venons d'adopter permettra de renforcer le dispositif. Nous allons progresser. Tout cela ne relève pas de la loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

Il s'agit d'un autre « marronnier ». Il vise à relancer la réflexion sur les objectifs régionaux de dépenses d'assurance maladie, de sorte que chaque région dispose des crédits correspondant à ses besoins. Cela revient à ce que j'ai défendu dans l'amendement précédent, mais s'agissant de l'assurance maladie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Nous avons déjà débattu de la question en commission. Santé publique France et d'autres instituts de santé publique apportent déjà toutes les données nécessaires sur ce sujet, qui est extrêmement important. Nous partageons pleinement vos objectifs, madame Obono, d'autant plus que la prévention est le maître-mot de la politique de santé du Gouvernement, mais il n'y a pas besoin que celui-ci remette un rapport au Parlement sur la question. Nous pourrons, si vous le souhaitez, travailler ensemble sur le sujet. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

J'avais déposé le même amendement en commission, mais le rapporteur général m'avait dit que sa rédaction était incomplète. J'ai donc revu celle-ci avec soin. Le présent amendement, donc, vise à consacrer au niveau législatif le principe de libre affectation des résultats par le gestionnaire d'un EHPAD. Je n'en dis pas davantage, puisque je m'étais longuement expliqué sur le sujet en commission, mais cet amendement me paraît réellement bienvenu.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...ys. Ce budget repose sur un objectif national de compression des dépenses d'assurance maladie, qui n'augmentent que de 2,3 % alors que la croissance naturelle est estimée à 4,5 %. Cela correspond à près de 4,2 milliards d'euros d'économies et de restrictions sur la santé. Ces restrictions seront insupportables pour la population de notre pays et pour les personnels qui agissent dans les lieux de soins. Il faut rompre définitivement avec l'austérité des politiques sociales dans les pays européens et en France.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Cet amendement vise à rapprocher les dépenses de soins de ville des dépenses relatives aux établissements de santé, tarifées à l'activité. Le Gouvernement proposait d'augmenter de 800 millions d'euros l'écart entre les dépenses de soins de ville et les dépenses des établissements de santé. Nous proposons de rapprocher ces dépenses, sans modifier le total des dépenses de l'ONDAM. Cette mesure permettrait d'éviter d'augmenter l'écart déjà existant e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...ier s'avère particulièrement exigeant, surtout si l'on considère le niveau d'inflation que le Gouvernement prévoit, de 1,2 %, après plusieurs années d'une inflation nulle. La rigueur des budgets hospitaliers contraint les hôpitaux à réaliser des progrès de productivité tels que l'on peut être inquiet, et nous le sommes, de l'évolution des conditions de travail des personnels et de la qualité des soins. Madame la ministre, le Gouvernement veut diminuer le nombre d'agents publics, mais les actes augmentent de 2 % par an en volume dans les hôpitaux. Il nous paraît important de connaître vos projets en matière d'emploi public à l'hôpital. Les parlementaires – je crois que le rapporteur général sera d'accord avec moi – votent l'ONDAM sans pouvoir mesurer les conséquences de leur vote sur l'inten...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

...gences débordés… Tous ces dysfonctionnements méritent d'être corrigés très rapidement et avec détermination. Prenant acte de l'engorgement du secteur hospitalier, vous misez tout sur le virage ambulatoire, sorte de solution miracle qui consiste trop souvent à renvoyer les gens plus vite chez eux après une intervention, mettant parfois en péril leur sécurité. Vous demandez aux familles de prendre soin de leurs proches en assurant les soins de surveillance postopératoire. Ces soins font l'objet de modules dans les formations des soignants, infirmières et aides-soignantes. Pensez-vous que cette formation soit obsolète, étant donné que vous demandez à tout un chacun d'assurer ces soins ? Le virage ambulatoire ne peut donc pas être l'unique réponse aux impératifs de santé de notre temps, surtout ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

L'ONDAM est fixé à 2,2 % pour l'hôpital et à 2,4 % pour les soins de ville, du fait des engagements pris par le gouvernement précédent en faveur de la médecine de ville, sur lesquels nous ne revenons évidemment pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

... une augmentation des dépenses de santé. Ainsi, pour la santé des Françaises et des Français, nous dépenserons 4,6 milliards d'euros de plus en 2018 qu'en 2017 – ça aussi, c'est factuel ! Par ailleurs, l'ONDAM pour 2018 est supérieur de 400 millions d'euros à l'ONDAM pour 2017 – là encore, c'est factuel ! Voilà pour les chiffres. S'agissant de votre proposition sur l'évaluation de la qualité des soins hospitaliers, monsieur Vallaud, je ne vais pas me déjuger : j'ai rédigé et même défendu, il y a environ une demi-heure, un amendement visant à faire évoluer les critères d'évaluation de la qualité des soins en faisant davantage appel, dans la construction des indicateurs, aux retours des patients et du personnel hospitalier. Il n'y a donc pas de sujet : nous allons travailler en ce sens. La com...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Vidal :

Je veux juste dire quelques mots sur les soins ambulatoires, qui ne visent certainement pas à mettre les patients dehors plus tôt que prévu. Le virage ambulatoire est d'abord un bénéfice de l'amélioration des techniques de chirurgie. Il répond également à un besoin des patients qui, chaque fois qu'il n'est pas nécessaire de rester à l'hôpital, préfèrent dormir chez eux. Il permet enfin d'offrir beaucoup plus de postes de jour au personnel ho...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle de Vaucouleurs :

Je suis d'accord avec certains propos de Mme Fiat, concernant notamment l'attention qu'il convient de porter aux soins ambulatoires et la nécessité de bien suivre les patients hospitalisés dans ce cadre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

...es sur les changements de vocation et encore moins sur les burn-out. En revanche, j'ai une certitude : toutes et tous ici, nous avons reçu des témoignages de la part des soignants, des patients et des familles ; dans toutes les circonscriptions françaises, tous les personnels soignants du public et du privé souffrent. Il y a trois mois, notre groupe vous a interpellée en rappelant les quatorze besoins fondamentaux non respectés. Vous avez ouvert une mission flash sur la condition d'accueil des personnes âgées dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes – les EHPAD – , ce qui nous avait conduits à penser que notre interpellation avait fonctionné. En outre, une mission d'information va commencer début décembre. Toutefois, aucun moyen supplémentaire ni aucune avancée e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Madame la ministre, votre projet de médecine ambulatoire est incomplet, voire dangereux. En effet, vous demandez aux proches des patients de gérer le transport et de prodiguer les soins de surveillance post-opératoires. Vous connaissez pourtant les dangers de ces pratiques : comment pouvez-vous avoir l'idée de les généraliser ? Par souci de faire des économies, vous déplacez un problème. Les services de soins de proximité sont déjà mis à mal, voire inexistants : qui prodiguera alors les soins post-opératoires ? De plus, vous poussez les 15 % de Français n'ayant pas de mutuelle ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...r « à la masse des intéressés la gestion de leur propre institution, de manière que la sécurité sociale soit le fait non d'une tutelle paternaliste ou étatiste, mais de l'effort conscient des bénéficiaires eux-mêmes ». C'est bien là tout le sens de la cotisation salariale, qui est le salaire pour la vie. Elle est le maillon essentiel de cet adage : de chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...la spéculation : il faut donc une ambition renouvelée pour la Sécu. Or nous n'en trouvons pas trace. Nous voulons la défendre comme un bien commun, un outil populaire à l'abri des puissances d'argent et un moteur puissant de la solidarité entre toutes et tous, face aux défis que nous impose, si inégalement, l'existence. Pour cela, il faut afficher les objectifs : aller vers un remboursement des soins à 100 % par l'assurance maladie, avoir un service public hospitalier fort, un pôle public du médicament, une médecine de proximité et une politique de prévention qui soient à la hauteur des enjeux et des besoins. Or, parce que nous n'avons pas mis en place les politiques publiques adéquates, des actionnaires viennent ponctionner sur ce budget une part de leurs dividendes. Ce projet de loi de f...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

...is, mes chers collègues, après l'examen du budget de l'État la semaine dernière, voici venu le moment d'examiner le premier projet de loi de financement de la Sécurité sociale du quinquennat. D'emblée, madame la ministre, je vous le dis : vous nous trouverez toujours à vos côtés chaque fois qu'il s'agira de mieux maîtriser les dépenses de santé, à condition que cela ne nuise pas à la qualité des soins dont nous avons la chance de bénéficier. Vous nous trouverez également à vos côtés chaque fois qu'il s'agira de mieux maîtriser les dépenses de protection sociale, à condition que les Françaises et les Français, notamment ceux qui en ont le plus besoin, continuent de bénéficier d'une protection aujourd'hui encore très performante. Nous aurons l'occasion de revenir à ces questions au cours de n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Elimas :

...opos, la réforme de la CSG, telle qu'elle est prévue, se traduira-t-elle par une baisse du pouvoir d'achat pour 40 % des agriculteurs ? La hausse de la CSG qu'ils devront supporter ne sera-t-elle donc pas intégralement compensée ? Ce n'est pas acceptable. Par ailleurs, le groupe Modem soutiendra les initiatives prises par le Gouvernement pour répondre aux défis auxquels est confrontée l'offre de soins, notamment l'urgence dans les territoires sous-médicalisés. À ce titre, il conviendrait d'envisager un plus grand développement de la télémédecine. Celle-ci doit reposer sur un projet médical qui réponde à des priorités ainsi qu'aux besoins de la population d'un territoire et des professionnels de santé, tout en s'intégrant au sein d'un parcours de soins. Nous souhaitons qu'aucun frein réglement...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

...ng de ces dernières années. Drastiques, parce que des taxations successives ont frappé les classes moyennes et les retraités, et que des principes majeurs comme l'universalité des allocations familiales ont été remis en cause. Déséquilibrées, parce qu'elles ont été notamment focalisées sur le secteur des médicaments, sans que soient menées des réformes de structure majeures autour de l'offre de soins dans les territoires, ou de l'articulation entre la médecine de ville et l'hôpital. Ce projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2018 ne donne pas d'impulsion forte. Ainsi, il n'opère pas dès 2018 la baisse du coût du travail pourtant attendue par nos entreprises, afin de retrouver les marges de compétitivité qui leur sont indispensables dans le cadre de la concurrence internatio...