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… ceux qui n'y arrivent pas seuls. Si la solidarité doit jouer en faveur des actifs, la loi doit aussi prendre en compte le fait que nos aînés, les parents des actifs qui n'ont pas pu toujours cotiser le nombre d'années suffisant pour bénéficier d'une retraite décente, doivent aussi être soutenus. Un pays qui accepte que des personnes âgées ne parviennent pas à se chauffer ou à se nourrir correctement n'a pas compris ce qu'était la solidarité.
Les retraités les plus modestes bénéficieront, à ce titre, d'une revalorisation de l'allocation de solidarité aux personnes âgées – l'ASPA – , de 100 euros par mois.
...s, madame la présidente de la commission, monsieur le rapporteur général, monsieur le rapporteur pour avis, chers collègues, la loi de financement de la Sécurité sociale, votée par le Parlement chaque année, a pour but de fixer les objectifs de dépenses sociales et de santé en fonction des prévisions de recettes. C'est dire l'importance des choix qui traduisent les grandes priorités en matière de solidarité et d'accès aux soins pour nos concitoyens. Et quel enjeu, avec 498,3 milliards d'euros de dépenses prévues pour 2018, mais avec seulement 496,1 milliards de recettes. Chaque année, la Cour des comptes nous rappelle le besoin de réduire le déficit et, si les gouvernements successifs s'y emploient et si les résultats s'améliorent, l'absence ou l'insuffisance de véritables réformes structurelles ne...
...vos efforts pour les parents isolés et les familles nombreuses modestes, et nous devons bien évidemment mener le combat contre la précarité et le renoncement aux soins, et pour la dignité de chacun. Mais pourquoi relancer dans ce contexte le débat sur les allocations familiales, dont certaines familles ne pourraient plus bénéficier en raison de leurs revenus ? Nous sommes attachés au principe de solidarité, commun à l'ensemble de la protection sociale, selon lequel chacun cotise selon ses revenus et reçoit selon ses besoins – famille, maladie, retraite et chômage. Nous défendrons toujours cet acquis historique, fondement de notre pacte de protection sociale, qui ne saurait être remis en cause. Permettez-moi de m'interroger sur l'augmentation de la CSG et de défendre ici nos retraités qui, avec 1 2...
...it de l'État tout en finançant quelques cadeaux fiscaux. À la fin du quinquennat, ce sont 25 milliards d'euros qui pourraient ainsi être siphonnés, alors qu'ils permettraient de créer des milliers de places de crèches, d'augmenter le taux d'encadrement dans les EHPAD, de réduire leur coût pour les résidents ou encore de revaloriser sérieusement des prestations sociales comme le RSA – le revenu de solidarité active – ou la prime d'activité. Tel est, madame la ministre, notre sentiment au seuil de l'examen de ce projet de loi de financement. Pour leur donner une réalité, il ne suffit pas de répéter indéfiniment, d'écho en écho, les mots « égalité » ou « justice », qui deviennent toujours plus ironiques à mesure que les inégalités s'aggravent. Madame la ministre, votre texte, en dépit de vos déclarati...
...ale de la nouvelle législature. Celui-ci est le premier socle important pour notre projet social. Tout ne sera pas fait en 2018, mais les premières étapes que nous franchissons aujourd'hui permettront déjà des améliorations dans la vie de nos concitoyens. Nous saluons la démarche qui vise à tendre vers l'objectif de réduction du déficit budgétaire tout en s'engageant sur des réformes majeures de solidarité nationale. Je pense bien sûr à toutes ces mesures d'importance : la prévention sanitaire, l'accompagnement des familles les plus fragiles, le soutien financier aux personnes en situation de handicap et aux personnes âgées les plus modestes, avec notamment le minimum vieillesse. Je pense aussi aux soins infirmiers de nuit en EHPAD ainsi qu'aux dispositions qui permettront une égalité de traitement...
Ce budget vise tout simplement à renforcer la solidarité nationale, qui s'est distendue, et à permettre qu'elle perdure, quelles que soient les contraintes budgétaires. C'est un pari pour le futur car, comme nous l'enseigne Camus : « La vraie générosité envers l'avenir consiste à tout donner au présent. »
Peut-on accepter aujourd'hui, dans notre pays, que les plus fragiles de nos anciens vivent dans la précarité ? Nous ne l'acceptons pas. C'est la raison pour laquelle nous allons revaloriser l'allocation de solidarité aux personnes âgées de 100 euros par mois d'ici à 2020, pour la porter à plus de 900 euros.
...té d'accès aux soins et que les enfants vivant en milieu précaire n'ont pas accès aux mêmes soins que les autres, alors nous, législateurs, devons mettre en oeuvre une politique vaccinale forte et lutter contre cette asymétrie d'accès aux soins. C'est pourquoi la fraternité doit guider notre politique et l'orienter vers une législation rendant la vaccination obligatoire. Nous devons promouvoir la solidarité collective car c'est l'essence même de notre République. Liberté, égalité, fraternité, pour un PLFSS 2018 fort, ambitieux et rassembleur !
… stratégie en matière de prévention, avec la généralisation de la couverture vaccinale et une hausse forte du prix du tabac ; aide aux plus fragiles et choix des solidarités, avec la hausse du minimum vieillesse ou encore une politique familiale priorisant l'aide aux familles monoparentales et aux familles nombreuses. Ce PLFSS démontre une ambition et une volonté gouvernementales assumées de traduire dans les textes les promesses d'Emmanuel Macron. Je veux illustrer cette volonté réformatrice de justice sociale et d'efficacité économique à travers deux exemples con...
Madame la ministre, monsieur le ministre, madame la présidente de la commission, monsieur le rapporteur général, chers collègues, solidarité, soutien aux plus fragiles, pouvoir d'achat, réforme du RSI, prévention et santé publique : le PLFSS pour 2018 met en oeuvre les engagements pris par Emmanuel Macron devant les Français. Ce budget est à la fois ambitieux, responsable et solidaire. La politique familiale du Gouvernement fait du soutien aux familles les plus fragiles l'une de ses grandes priorités.
Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le ministre, madame la présidente de la commission, monsieur le rapporteur général, chers collègues, la dernière enquête de la DRESS – la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques du ministère des solidarités et de la santé – confirme l'attachement des patients à leur médecin traitant : 88 % des patients s'estiment satisfaits de la qualité des soins. On peut penser que le même sondage donnerait des résultats inverses s'agissant de l'accès aux soins, non seulement en milieu rural mais aussi en milieu périurbain, notamment dans des régions sous-dotées comme le Centre ou la Picardie, où le ratio est de...
...i à la croisée des chemins. Nous avons voté, cet après-midi, la première partie du projet de loi de finances pour 2018, le premier du quinquennat d'Emmanuel Macron et de cette majorité, et nous entamons maintenant les débats en séance sur le premier projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Ce dernier texte suit la même logique : celle des engagements tenus, de la responsabilité, de la solidarité et de la transformation. Que voulons-nous faire ? Rester dans l'immobilisme, continuer à maintenir une partie des Français dans la précarité, faire peu ou pas assez, manquer d'audace ? Nous, nous voulons une France prospère et de progrès ; nous voulons que la France offre une chance à chacun ; nous voulons faire plus pour ceux qui ont moins. Et surtout, nous voulons tenir nos promesses. Le prése...