30 interventions trouvées.
Le congé de proche aidant est un premier pas vers la prise en compte des évolutions de la société. Néanmoins, le caractère non indemnisé de ce congé en fait un renoncement financier lourd et introduit une inégalité entre les aidants familiaux. Nous souhaitons donc faire appel à la solidarité des employeurs pour permettre l'indemnisation de ce congé.
Traitant d'un sujet de société qui fait consensus, ce texte fait appel à la fraternité et à la solidarité. Or nous glissons depuis quelque temps dans un faux débat, où l'on parle de régression sociale, d'effets induits malsains et où l'on questionne le dialogue social. Estimer qu'il est impossible de discuter de ce sujet au sein de l'entreprise, dans une forme de proximité, c'est ne pas faire confiance aux acteurs de terrain !
Nos échanges ont montré que cette proposition de loi seule ne pouvait suffire. Il faut sans doute trouver un équilibre entre le rôle des pouvoirs publics et ce que l'on peut demander à la solidarité entre salariés. Les propos liminaires ont souligné combien les aidants demandaient à être reconnus par la société. Une proposition de loi rédigée par vos soins, monsieur le rapporteur, vise à améliorer les droits à la retraite des aidants. C'est le sens de cet amendement qui prévoit la remise d'un rapport sur cette question. Il s'agit, encore une fois, de trouver un équilibre entre l'action des ...
Je ne suis pas défavorable aux propositions qui traitent de la retraite des aidants. Comme vous l'avez rappelé, monsieur Bricout, j'ai déposé une proposition de loi qui va en ce sens, cosignée d'ailleurs par un membre de votre groupe. Pour autant, votre demande de rapport est satisfaite par les annonces de Mme la ministre des solidarités et de la santé, qui souhaite mettre un certain nombre de dispositifs à l'étude, et par la « mission flash » confiée à notre collègue Dharréville. Avis défavorable sur l'amendement no 8. En revanche, je suis favorable au travail de fond, proposé par l'amendement no 2, sur la fiscalité de la PCH reversée aux aidants, ainsi que sur les droits d'assurance vieillesse ouverts aux parents d'enfants ha...
La loi de 2015 relative à l'adaptation de la société au vieillissement a permis des avancées significatives, qui demeurent malheureusement insuffisantes. Je rejoins mes collègues : l'appel à la solidarité des salariés peut faire débat. Si la solidarité ne s'exerce pas dans l'entreprise, la personne qui y a fait appel peut être placée dans une situation désagréable. Une fois encore, il convient de trouver un équilibre, avec le rôle des pouvoirs publics. Lors de la discussion générale, les intervenants ont évoqué le mal-être des aidants et l'isolement qu'ils ressentent parfois. Sur fond de devoir d...
Je vous ai écoutés attentivement, chers collègues. Sur un tel sujet, je ne comprends pas que vous en arriviez à douter de la capacité des salariés à s'entendre entre eux et à faire preuve de solidarité. Ce n'est pas ainsi que j'entends la démocratie.
Nous avons la chance de bénéficier, dans notre pays, d'une espérance de vie qui ne cesse de s'allonger, mais aussi de pouvoir bien vieillir, grâce aux nombreux dispositifs qui permettent d'accompagner au mieux les personnes âgées. Je rends hommage à ceux qui font preuve de solidarité, les aidants et tous ceux qui accompagnent une personne confrontée à des difficultés particulières. Nous voterons cette belle avancée
qui fait appel à la solidarité au sein de l'entreprise, mais nous émettrons toutefois une légère réserve. J'ai confiance dans le dialogue qui peut se nouer dans le milieu de l'entreprise, mais il arrive qu'il puisse s'engager difficilement, surtout s'il y mêle la vie privée. Il ne faudrait pas que des aidants puissent se sentir frustrés de ne pas avoir reçu les marques d'une telle solidarité. Nous devons trouver une solution ...
Cependant, nous voulons rester positifs et ne pas nous exclure de cette modalité altruiste. En revanche, nous souhaitons rester réalistes et ne pas accréditer l'idée que l'affaire est réglée. Le vieillissement de la population est un fait sociétal qui appelle des réponses nouvelles et adaptées, où la question de la solidarité doit prendre une autre dimension. C'est pourquoi nous nous abstiendrons. Notre vision doit être beaucoup plus large et nous devons chercher rapidement les moyens de répondre à cette situation. Nous avons de nombreuses propositions à vous soumettre.