Interventions sur "sous-dense"

41 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala :

...s par son dogmatisme, n'est pas approprié au débat que nous voulions susciter. Il visait à proposer des mesures complémentaires à ce qui existe et aux solutions que vous prônez, et que nous avons saluées, et non vilipendées, contrairement à ce que vous avez fait. L'intérêt général, que nous défendons, impose de refuser – je vous le dis tout net à ce stade de la discussion – l'existence de zones sous-denses pour lesquelles vous ne promettez finalement rien de mieux que le renfort de médecins retraités qui prolongent leur carrière, ou, éventuellement, celui d'assistants médicaux ou d'autres professionnels de santé, qui exécutent des actes médicaux lorsque les médecins font défaut. Pour ces zones sous-denses, vous ne promettrez rien d'autre, en défendant demain les articles suivants, que des hôpitau...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Le présent amendement propose que parmi les critères de sélection retenus pour accéder en deuxième ou troisième année de médecine, pharmacie, odontologie ou en maïeutique figure le projet professionnel d'un étudiant qui s'engage à exercer en zone sous-dense. Nous cherchons tous des mesures pour lutter contre la désertification médicale : en voilà une simple et facile à mettre en place. S'opposer à cet amendement au motif que le choix ne peut se faire en début du cursus de formation serait incompréhensible. C'est même tout le contraire : plus on s'y prend tôt, plus on peut encourager les vocations, la construction de projets et, en définitive, l'attr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

... présente au Parlement un projet de réforme des études pleinement abouti et très clair. Enfin, pour ma part – je sais que les positions divergent dans tous les groupes à ce propos – , je souhaite que nous puissions revenir au cours de cette première lecture sur l'amendement de la majorité adopté en commission, contre l'avis du rapporteur, prévoyant pour les étudiants d'effectuer un stage en zone sous-dense. À mes yeux, il s'agit là d'une fausse bonne idée. S'il est essentiel de prévoir que les étudiants sortent des hôpitaux pour aller se former dans le cadre de la médecine de ville, ils ne doivent pas être bloqués au milieu de leurs études si, par exemple, l'offre de stage n'est pas assez importante sur le territoire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

...ommes favorables à cette évolution, le Gouvernement ne présente pas de manière claire et aboutie l'impact de son projet, s'agissant notamment de la future méthode d'évaluation qui se fondera sur le profil des étudiants et leur parcours. De plus, quels sont les besoins du territoire ? Soyons attentifs à ne pas bloquer les étudiants en plein milieu de leurs études avec le stage obligatoire en zone sous-dense, avant tout passage en troisième cycle, introduit par amendement en commission. Les offres de stages ne sont pas assez importantes sur l'ensemble du territoire, et il n'est pas question de créer des déséquilibres ou des disparités entre les formations. C'est bien le projet professionnel dans son ensemble qui doit être pris en compte, dans un souci de cohérence.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Je salue la fin des ECN, mais je m'inquiète d'un amendement déposé par M. le rapporteur Thomas Mesnier relatif aux stages dans les zones sous-denses. Mme Dufeu-Schubert, de la majorité, a déposé un autre amendement, de bon sens, afin de favoriser l'arrivée de médecins dans les zones sous-denses, notamment les zones rurales, telles que Saint-Gaudens, dans ma circonscription. Les collectivités territoriales s'y sont mobilisées avec les médecins du secteur, pour créer une maison et y accueillir les stagiaires et les internes. De nombreuses str...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-France Lorho :

Envoyer des étudiants en médecine suivre des stages en zone sous-dense, plus communément appelés déserts médicaux, n'est pas adapté. L'intégralité des syndicats étudiants, au premier rang desquels l'ANEMF – Association nationale des étudiants en médecine de France – , s'y sont opposés. Cette opposition résulte de plusieurs facteurs. Tout d'abord, cette mesure constitue un prémisse de la coercition à l'installation. On ne vous force pas à vous installer dans un déser...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Si l'objectif de cette disposition votée contre l'avis des rapporteurs en commission paraît louable, il me semble important de revenir dessus car, dans ces zones sous-denses, nous manquons de maîtres de stage. Il semble également très difficile de vouloir envoyer des étudiants dans ces lieux de stage compte tenu de l'organisation des formations dans les facultés. Enfin, même si l'impulsion a été donnée, depuis deux ans, pour développer encore davantage la maîtrise de stage, ce qui nous permettra de faire en sorte que 100 % des étudiants de deuxième cycle passent, en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Que se passerait-il si nous ne votions pas ces amendements ? Il y aurait demain deux possibilités : soit les étudiants devraient redoubler, à défaut de stages disponibles en zone sous-dense, soit on devrait accepter un encadrement de moins bonne qualité. Pour ces raisons, je suis tout à fait favorable à ces amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

J'ai demandé la parole à double titre. D'abord parce que l'amendement suivant, dont je suis l'auteur, tombera si ces amendements sont acceptés ; j'en dirai donc quelques mots. Ensuite, parce que je trouve que prendre argument du manque de maîtres de stage pour ne plus permettre aux étudiants de découvrir les zones sous-denses, où ils pourraient s'installer ultérieurement, est une erreur fondamentale. J'ai, pour ma part, la chance d'habiter une ville qui compte 16 maîtres de stage pour 20 000 habitants : c'est l'une de celles où le nombre de maîtres de stage rapporté à la population est le plus élevé. Pourquoi ? Parce que les médecins qui enseignent au CHU de Lille ont décidé de former des maîtres de stage dans le te...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAudrey Dufeu :

Elle aurait présenté un véritable risque si elle avait concerné les étudiants de troisième cycle, mais elle concerne essentiellement les étudiants de deuxième cycle, qu'il s'agit d'inciter à découvrir la pratique de la médecine en zone sous-dense. J'ai été assez étonnée d'entendre ma collègue dire que l'article contient les prémices de la coercition. Fort heureusement, les étudiants auront encore devant eux tout leur internat de troisième cycle, qu'ils pourront effectuer dans un centre hospitalier universitaire. Il est important, selon moi, d'ouvrir l'esprit des étudiants en médecine, et de les inciter à découvrir ce que peut être la pra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Merci, madame la députée. Vous avez très bien expliqué ce qu'il en est. Pour ma part, je suis perplexe : vous parliez d'éloignement, madame la ministre, en arguant que les zones rurales sont très loin des facultés. Mais les zones sous-denses ne se trouvent pas seulement dans les territoires ruraux, elles comprennent aussi des banlieues de grandes villes, comme nous en sommes tous convenus. On parle aussi de coercition, mais à chaque fois l'argument change, si bien que l'on comprend que la raison est ailleurs. Dites-nous donc où est réellement le problème, cela nous permettra d'avancer et de gagner du temps. Vous écrivez vous-même d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran :

Le sujet est important : il s'agit de la découverte du milieu rural et du milieu péri-urbain, de la découverte de cette médecine complexe en zone sous-dense, qui est une médecine à part entière. C'est un sujet éminemment important, et nous avons raison, collectivement, de souhaiter donner à un maximum de futurs médecins la possibilité de découvrir cet exercice. Pour ma part, je voterai l'amendement du rapporteur pour deux raisons essentielles. La première tient à un problème qui a été rappelé : appliquer l'article dans sa rédaction actuelle supposer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran :

...de bonnes conditions au cours de ces trois mois de découverte du milieu libéral, s'ils se retrouvent dans un milieu déjà saturé de travail, avec des médecins complètement débordés, qui nous demandent seulement de les aider à pouvoir continuer à travailler dans de bonnes conditions, et à épargner du temps médical et du temps de soins ? Encore une fois, il faut développer les stages dans les zones sous-denses : il est extrêmement important de faire découvrir et la médecine libérale, et la médecine libérale des territoires sous-dotés à tous les futurs médecins, mais pas sous la forme d'une obligation. Ce n'est pas un problème de coercition, c'est un problème de faisabilité et de réalisme

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoachim Son-Forget :

Je trouve dommage de renoncer à cette disposition. Très franchement, on peut tout à fait organiser ce rythme. On sait que, pour les externes, certains cours ne sont pas obligatoires, et que l'on peut organiser des déplacements de quelques jours ou quelques semaines dans les zones sous-denses pour des étudiants en médecine sans leur faire manquer des enseignements obligatoires. En outre, les stages en CHU sont, eux aussi, déjà surchargés : les étudiants y sont déjà trop nombreux – ceux qui ont été étudiants en médecine le savent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

L'obligation d'effectuer un stage en zone sous-dense est une fausse bonne idée. Tout d'abord, nous devons disposer de maîtres de stage répartis sur l'ensemble du territoire, tant dans les zones sous-denses que dans les zones normales. En outre, nous devons laisser aux doyens des facultés de médecine la possibilité d'orienter les étudiants là où ces maîtres de stages sont disponibles. Ces stages obligatoires, qui dureront entre six mois et un an, po...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Tamarelle-Verhaeghe :

Nous voudrions tous trouver enfin une réponse adéquate pour apaiser la tension et résoudre les crises en zone sous-dense, mais toutes les idées ne sont pas bonnes. Celle-ci ne l'est pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Tamarelle-Verhaeghe :

Je le répète, ce stage obligatoire en zone sous-dense n'est pas réalisable. Il faudrait qu'un nombre suffisant de médecins soient capables d'accueillir ces jeunes, qui sont même des tout jeunes n'ayant suivi qu'une ou deux années de formation et qui n'ont donc pas encore la compétence nécessaire pour profiter vraiment de ce stage en médecine générale. Il existe des stages de troisième cycle, dont un prochain amendement vise justement à évaluer la co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

J'ai bien écouté tout ce qui vient d'être dit. Mme Tamarelle-Verhaeghe nous a parlé de faisabilité, mais j'ai bien peur que si un amendement n'impose pas de stage en zone sous-dense, rien ne sera fait pour inciter les médecins exerçant dans ces zones à devenir maîtres de stage. Lorsqu'une mesure n'est pas considérée comme faisable, rien n'est fait pour lever les obstacles et elle n'est jamais mise en oeuvre. Je rappelle que l'entrée en vigueur de ces dispositions a été reculée d'un an et que les externes n'auront donc l'obligation d'effectuer ce stage que dans deux ou trois...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

En effet, si nous ne prenons aucune mesure pour faire bouger les lignes et si nous disons d'emblée que ce n'est pas possible, nous n'y arriverons pas. On constate effectivement un manque de médecins, non seulement dans les zones sous-denses, mais aussi dans certaines administrations, en médecine scolaire ou dans d'autres services. Si nous ne faisons pas en sorte de montrer aux étudiants, dès le début de leur formation, en quoi consiste l'exercice de la médecine en milieu rural, en zone de montagne ou en zone sous-dotée, je ne sais pas comment nous pourrons y attirer ces étudiants quand ils auront les moyens de s'y installer ! Cette...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Je souhaite prolonger le débat que nous venons d'avoir. Nous mesurons bien qu'il y a des besoins à combler en matière de médecine générale dans les zones sous-denses. Tout à l'heure, il a aussi été question de médecine scolaire. Un sujet a été assez peu abordé : c'est celui de la médecine du travail. Là aussi, nous constatons un déficit important de médecins du travail dans l'ensemble du pays. Mme la ministre a parlé de parcours différenciés : je peux entendre cette nécessité, mais il est également nécessaire d'essayer de faire découvrir à tous les praticien...