Interventions sur "stock"

26 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlbane Gaillot :

Faute d'avoir été anticipée, la constitution des stocks a été menée dans l'urgence. Les entreprises françaises auxquelles on avait enjoint de se lancer dans la production de masques au plus fort de la crise peinent déjà à trouver des acheteurs. Elles ont été plus de 400 à breveter des masques et à investir pour répondre à la demande de nos concitoyens. Or des stocks entiers de masques grand public en tissu, fabriqués dans les usines françaises, ne so...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Firmin Le Bodo :

...ponsabilité au début de l'épidémie, les entreprises françaises ont fourni un effort considérable pour produire rapidement des masques de qualité, en adaptant leurs systèmes de production. Certaines ont complètement redéployé leurs chaînes de production et, en un temps record, conçu des modèles très efficaces. Cette reconversion massive et rapide fut un succès, tant et si bien qu'aujourd'hui leurs stocks sont de plus en plus élevés, et qu'elles ont des difficultés à les écouler. La question qui se pose désormais est : pourquoi ce stock ? Parce que le jetable rassure, parce qu'il est facile et parce qu'il est devenu un mode de consommation. C'est ainsi qu'une pharmacie que je connais bien a vendu 10 000 masques jetables, contre seulement 550 masques lavables. Cette différence nous fait réfléchir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Brulebois :

Pour débattre loyalement de la gestion des masques, j'estime qu'il est important de se remémorer quelques épisodes. En 2008, l'État achète trop de masques ; on crie au scandale. Si l'on garde des masques pour rien, cela coûte trop cher et l'on crie encore au scandale. En 2011, le Gouvernement répartit le stock et décide que les employeurs privés et publics, comme les hôpitaux et les services d'urgences, seront eux-mêmes responsables de l'équipement de sécurité de leur personnel, y compris du stock tactique de masques. Qui s'en souvient ? Personne. On détruit des masques périmés et moisis ; à nouveau, c'est un scandale. La polémique est facile mais stérile. Qu'y a-t-il de surprenant dans le fait que le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

La gestion du stock de masques est au coeur des discussions depuis le début de l'épidémie de covid-19. À de nombreuses reprises a été soulevée la question des difficultés que la France a eues pour fournir des masques, ne serait-ce qu'au personnel soignant. Derrière cette question, il y a celle des responsabilités. De 2007 à 2016, nous le savons, c'est l'EPRUS qui était chargé de la gestion des stocks sanitaires str...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Lainé :

Permettez-moi de regretter, chers collègues du groupe Socialistes, que ce débat, dont vous avez demandé l'organisation, ne porte pas plus largement sur la période de 2012 à 2020, l'année 2012 marquant le début de la décroissance des stocks de masques et, pur hasard sans doute, l'arrivée au pouvoir de la majorité socialiste. Nous pouvons également regretter que la grande clairvoyance affichée aujourd'hui par l'opposition ne se soit pas manifestée avant que la crise survienne. La ficelle est donc un peu grosse… Mais sortons des polémiques stériles, et assumons notre responsabilité : eu égard à l'épreuve que nous avons traversée, il ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Thill :

En mai 2019, le Haut Conseil de la santé publique avait conclu, dans un rapport relatif aux stocks de masques, que la France aurait besoin de 1 milliard de masques en cas de pandémie. Pourquoi personne ne s'est-il préoccupé de cette conclusion visionnaire ? Pourquoi personne n'a-t-il agi en conséquence dans les mois qui ont suivi ? Par trois fois, les 21, 22 et 24 janvier 2020, le professeur Jérôme Salomon, directeur général de la santé, avait conseillé le port du masque afin de réduire le r...