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...ion par le petit bout de la lorgnette, et la solution envisagée présente bien plus d'inconvénients que d'avantages. L'inspection générale des finances a récemment réfléchi à la manière de rééquilibrer la fiscalité entre commerce traditionnel et e-commerce. Il s'agirait en particulier d'alléger la cotisation foncière des entreprises, la CFE, que paie l'e-commerce, par redéploiement à partir d'une taxe qui pourrait être créée sur le chiffre d'affaires – évidemment à fiscalité constante. Le problème devient urgent, car, si l'on ne fait rien, tout notre commerce traditionnel disparaître, et pas seulement en milieu rural, madame Louwagie : c'est vrai également à quelques pas du boulevard périphérique, dans les communes de banlieue. Aussi, monsieur le ministre, comptez-vous poursuivre cette réflexi...
La question posée par Mme Louwagie est très bonne mais l'outil proposé n'est clairement pas le bon. Nous avons déjà eu des discussions riches sur la question en commission. Il faut tout d'abord, me semble-t-il, soutenir fortement la proposition du ministre Le Maire de taxer le chiffre d'affaires des grands e-commerçants et acteurs numériques – ce serait une partie de la solution. Par ailleurs, il ne faut pas mélanger les sujets. De nombreuses zones rurales sont très dépendantes de la livraison à domicile : pensons aux personnes âgées. Nombre d'acteurs français, implantés en France, livrent en effet à domicile, activité qui a été pour eux la condition d'un regain d...
...madame de Montchalin. La réflexion touchant aux GAFAM – Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft – concerne davantage les impôts nationaux. Or il s'agirait ici d'apporter une réponse par le biais de la fiscalité locale, qui pèse de façon importante sur les commerces physiques dont l'activité s'étiole, petit à petit, au profit de l'e-commerce. Il nous faut donc trouver un moyen de remplacer les taxes de production auxquelles sont soumis les commerces locaux par d'autres impôts auxquels nous pourrions assujettir l'e-commerce. Je veux bien admettre que le dispositif que je propose n'est pas le bon ; je sais par ailleurs que sera prochainement lancée une réforme de la fiscalité locale. Aussi, vous l'aurez compris, s'agit-il ici d'un amendement d'appel qui n'a pour but que de susciter une réflex...
J'ai constaté que, dans ma circonscription, cohabitaient des petites maisons, survivance du Belleville ou du Ménilmontant d'autrefois, et de grands immeubles. Or il apparaît que la taxe de balayage est assise principalement sur la surface des voies, au droit de la façade de chaque propriété, sur une largeur égale à celle de la moitié desdites voies dans la limite de six mètres, sans qu'aucune différence ne soit faite selon la nature de l'immeuble concerné. C'est pourquoi les propriétaires d'une petite maison paient beaucoup plus que ceux qui habitent dans un immeuble. Nous prop...
...es hors des zones dites « AMII » – les zones moyennement denses pour lesquelles a été organisé un appel à manifestation d'intentions d'investissement. Aujourd'hui, la couverture du pays n'est pas totale. Chez nous, dans le Grand Est, nous avons un grand projet qui devrait aboutir en 2022 – peut-être faudra-t-il une ou deux années supplémentaires, car les travaux sont compliqués. En tout cas, les taxes ne sont pas une solution pour favoriser le développement des RIP hors des zones AMII, c'est-à-dire dans des territoires peu denses, ni pour parvenir à résorber la fracture numérique. Je maintiens mon amendement, qui vise à rendre les investissements dans le très haut débit un peu plus attractifs.
Il vise à étendre l'assiette de la taxe sur l'exploration des hydrocarbures. Conséquence de l'adoption de la loi du 30 décembre 2017 mettant fin à la recherche ainsi qu'à l'exploitation des hydrocarbures, cette taxe a vocation à accompagner la reconversion énergétique des territoires concernés. Un engagement avait été pris – en particulier à l'égard de la Guyane – pour que cette taxe puisse s'appliquer sur le plateau continental et da...
Il nous sera assez difficile, en deuxième partie du PLF, d'élargir l'assiette d'une taxe que nous avons supprimée en première partie de ce même texte. Je demande le retrait de l'amendement.
Monsieur le ministre, avec la suppression de la taxe d'habitation, on fait sauter toutes les liaisons entre les taux. Le danger réside dans un report d'une part croissante de la fiscalité sur les entreprises. Une protection existe déjà grâce à un taux de plafonnement, fixé à 3 % de la valeur ajoutée de l'entreprise, s'agissant de la CFE additionnée à la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises – CVAE. L'amendement vise à créer un nouveau pl...
J'ai dit que cet amendement est un amendement d'appel : je vais à présent le retirer. Mais, avant cela, je tiens à vous livrer une réflexion, monsieur le ministre. Votre thèse était défendable tant que la taxe d'habitation était payée en moyenne par 80 % des citoyens électeurs. Or les entreprises, elles, ne votent pas lors des élections – sinon avec leurs pieds, en quittant le territoire de la commune. Vous voyez bien, dans ces conditions, que la réforme de la taxe d'habitation pose un vrai problème de déstabilisation des assiettes...
Bien sûr que si ! Même si vous attribuez la taxe sur le foncier bâti au bloc communal, cela ne compensera qu'une partie des 21 ou 22 milliards d'euros de taxe d'habitation que vous lui ôtez. En effet la taxe sur le foncier bâti ne représente que 14 milliards d'euros.
Cet amendement de ma collègue Nathalie Sarles vise tout simplement à verdir la taxe d'aménagement.
...u'augmenter depuis, à une vitesse de 1,36 % en moyenne par an. Le premier axe du plan biodiversité, présenté le 4 juillet 2018, est intitulé « Reconquérir la biodiversité dans les territoires ». L'action 10, incluse dans ce premier axe, vise un objectif « zéro artificialisation nette ». Par cet amendement, nous voulons aider le Gouvernement à atteindre cet objectif, en supprimant l'abattement de taxe d'aménagement bénéficiant aux locaux commerciaux et aux parkings – lesquels sont de grands consommateurs de terrains artificialisés.
Avis défavorable. Pour reprendre un argument que j'ai déjà donné en commission, je rappelle que la taxe d'aménagement n'est pas nécessairement liée à l'artificialisation des sols ; en effet elle est également perçue pour des opérations de réhabilitation et de reconstruction de bâtiments. Je n'en reste pas moins attaché à l'objectif « zéro artificialisation nette » des sols.
Ces deux amendements ont pour objet d'exonérer de l'octroi de mer les services et les administrations de l'État chargées des missions régaliennes de sécurité et de défense. Comme vous le savez, l'octroi de mer est une taxe applicable en Guyane, à la Guadeloupe, à la Martinique, à Mayotte et à La Réunion. Elle pèse sur les importations et les livraisons de biens. Elle entraîne un surcoût important sur les dépenses d'équipement et d'investissement des services de l'État chargés des missions de défense, de sécurité intérieur et de gestion de crise en outre-mer. Les principaux matériels et équipements que ces services ...
Par cet amendement, nous revenons sur la question de la taxe de séjour. Il a pour objet de demander au Gouvernement de remettre au Parlement un rapport avant le 1er septembre 2019 afin d'établir l'utilisation concrète des recettes perçues par les communes et les EPCI – établissements publics de coopération intercommunale – par le moyen de la taxe de séjour et de la taxe de séjour forfaitaire. Ce rapport détaillerait le fléchage de cette taxe, notamment l'...
...s, laquelle avait adopté, à ce sujet, une mesure rejetée ensuite dans l'hémicycle. Le rapporteur général s'est déclaré favorable, à titre personnel, au présent amendement, mais la commission, elle, a émis un avis défavorable. Il s'agit d'inciter les conducteurs de camping-car à fréquenter les aires de stationnement adaptées ou, si l'on préfère, de combattre le stationnement sauvage à travers une taxe remboursable pour les conducteurs vertueux, ceux qui fréquentent les aires de stationnement réglementées. L'été, ce sont en effet 3 000 camping-cars qui circulent sur l'île chaque jour, avec les sérieux problèmes que cela implique : ces véhicules, il faut le dire, ne sont manifestement pas adaptés aux particularités des routes corses. Mais là n'est pas l'objet de l'amendement. Celui-ci vise les ...
...re de fiscalité locale, dont relève la question des camping-cars, et de ne pouvoir en débattre dans le cadre du PLF. Au reste, nul n'est besoin de s'appuyer sur la Constitution en cette matière puisque, je le rappelle, la Corse, en vertu du statut que lui confère la loi du 22 janvier 2002, peut bénéficier d'adaptations législatives et réglementaires de ce type. En l'espèce, nous parlons d'une écotaxe comportementale, fondée sur une spécificité réelle et constatée : ce sont en effet 28 000 camping-cars par an qui circulent en Corse, et 3 300 par jour en période de pointe, l'été. La topographie de cette île-montagne, et ses 5 000 kilomètres de routes sinueuses, empêchent le pouvoir de police de lutter efficacement contre ce problème environnemental. Compte tenu aussi du manque à gagner pour la ...
Je suis triste de contredire mes amis corses, mais, outre que le terme d'« écotaxe » me pose un problème de principe, les camping-caristes constituent un public de touristes, un public familial, qui est désireux de découvrir nos paysages et qui fait vivre l'économie locale. Souvent, aussi, il se rend dans des endroits très reculés, où les autres touristes ne vont pas. Je ne crois donc pas que nous devions le décourager. Ma crainte est qu'une telle taxe ne donne d'autres idées,...
Cet amendement vise à rendre éligibles les associations foncières pastorales – AFP – , qui sont des établissements publics, au fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée, le FCTVA. Ces associations sont essentielles pour la mise en valeur des territoires de montagne et la revitalisation du monde rural, de par les regroupements fonciers qu'elles opèrent – avec l'installation de jeunes agriculteurs, notamment – , tout particulièrement en Corse, où la question de la disponibilité du foncier en faveur du développement d'activités agricoles est ...
Cet amendement tend à permettre aux municipalités d'augmenter de 10 % le tarif plafond de la taxe de séjour lorsqu'au moins 25 % du produit de cette taxe est affecté aux actions de protection de la biodiversité et à la gestion des espaces naturels de la commune.