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...s abordons maintenant cet amendement relatif à l'énergie, ce n'est pas de mon fait ; c'est le service de la séance qui l'a classé à cet endroit de la liasse. C'est l'occasion de revenir sur une question majeure pour nos concitoyens. Le prix du gasoil a augmenté de 30 % en un an pour nos compatriotes. Un automobiliste qui fait chaque semaine un plein de 50 litres de gasoil paye ainsi 198 euros de taxes supplémentaires sur une année. Cette hausse se ressent plus particulièrement sur les territoires ruraux. Le monde rural supporte cet effort 1,5 fois plus que le monde citadin. Ce n'est pas moi qui dis cela, c'est votre collègue Matthieu Orphelin, pourtant très engagé sur les questions environnementales. Cela devrait vous parler, mes chers collègues. Plus précisément, la flambée du prix des carb...
Je voudrais compléter les propos de Marc Le Fur. Il faut reconnaître qu'à Paris l'on n'a pas forcément conscience de ce que vivent nos concitoyens en matière de taxes sur les carburants et de la réalité de leur ras-le-bol. Je vais prendre un exemple très simple. Vous êtes forcément rentrés dans vos circonscriptions le week-end passé, …
Les Français ne le savent pas, bien que ce soit assez surprenant et que cela aille à l'encontre du bon sens le plus élémentaire : en France, il existe des taxes sur les taxes. Ainsi, on paie de la TVA non simplement sur le prix du pétrole mais également sur la TICPE ; le taux de TVA en vigueur s'applique en effet au prix du pétrole augmenté de la TICPE, ce qui semble inaudible par nos compatriotes. L'idée, pour atténuer le coût de l'énergie, serait de ne plus prélever de taxe sur la taxe. Mes chers collègues, comme le disait très justement Mme Dalloz t...
...en bourse. En effet, ces derniers, depuis l'abandon de l'ISF, ne font plus l'objet d'une taxation au titre du patrimoine, au contraire de la résidence principale, qui continue à en faire l'objet, au titre de l'IFI. Il est vrai que cette taxation est très légèrement atténuée par un abattement de 30 %, mais il n'empêche que la résidence principale continue à être taxée. L'idée est donc de cesser de taxer les résidences principales en les faisant bénéficier d'un abattement non plus de 30 % mais de 100 %.
... jamais la fiscalité n'a été aussi défavorable aux espaces naturels et au foncier non bâti. Avec l'impôt sur la fortune immobilière, l'IFI, la classe d'actifs la plus rentable, à savoir les placements financiers, devient la moins fiscalisée, alors que les moins rentables, comme la terre ou la forêt, sont soumises à l'impôt. La taxation du foncier non-bâti est très élevée puisqu'on lui applique la taxe foncière sur les propriétés non bâties, la taxe pour frais de chambres d'agriculture, les DMTO, ainsi que divers droits annexes plus, pour ceux dont le patrimoine dépasse un certain montant, l'IFI. Vous comprenez que ce n'est ni audible ni compréhensible. En raison donc de cette taxation très forte du foncier non bâti, je soumets cet amendement à la sagacité de nos collègues, afin qu'une certain...
Il concerne la taxe d'habitation pour les résidences secondaires. Une certaine logique prévalait jusqu'à présent, avec l'application de cette taxe sur les résidences principales et les résidences secondaires. Or, à un horizon assez proche, la taxe d'habitation aura disparu en totalité pour les résidences principales, mais pas pour les résidences secondaires. De plus, pour ces dernières, la taxe peut faire l'objet d'...
...it un taux de vacance parmi les plus élevés du pays et qui a réussi à inverser progressivement la tendance. Malgré cette avancée, Béziers reste au-dessus de la moyenne nationale pour son taux de vacance. Il est donc primordial d'encourager et de renforcer cette dynamique. C'est pourquoi je propose de favoriser le retour des commerces dans les centres-villes par des mesures fiscales telles qu'une taxe pour la revitalisation des centres-villes. L'idée est de mettre en oeuvre des dispositifs dissuasifs pour les zones périurbaines dont les centres-villes connaissent des taux de vacance commerciale supérieurs à 10 %. Cette mesure est essentielle si l'on souhaite maintenir la vie sociale de nos villes petites et moyennes.
Je veux ici mettre en exergue une difficulté pouvant résulter de la disparition de la TH, la taxe d'habitation. Celle-ci doit disparaître par tiers progressifs, en quelque sorte, pour 80 % des contribuables, mais elle subsistera, en tout cas jusqu'en 2022 – si j'ai bien compris les engagements pris à ce sujet – , pour 20 % d'entre eux. Or rien n'interdit à une commune d'augmenter sensiblement cette taxe, ce qui soulève une vraie difficulté : une taxe d'habitation qui augmenterait pour une fra...