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Par ailleurs, il faut aussi s'assurer que l'ensemble de la filière est réellement favorable au maintien de cette taxe : l'an dernier, s'agissant de la taxe farine, on me disait que les professionnels souhaitaient la conserver, mais j'en avais rencontré beaucoup qui souhaitaient la supprimer ! Il convient donc de se méfier lorsque certains s'expriment au nom d'une filière dans son ensemble. Tant que le budget de l'INAO est maintenu à l'euro près, comme l'engagement en est pris, et sachant que la qualité de cette...
...us inclinerions, car une compensation est effectivement prévue. Mais si l'État abonde le budget de l'INAO à hauteur de 24,3 millions d'euros, c'est bien car celui-ci fournit une mission de service public ! J'avais pris soin de rappeler ses trois missions. Distribuer des agréments au nom de ministères relève bien d'une mission de service public ! Le fait que les 7 millions d'euros provenant de la taxe soient compensés ou non n'est même pas l'enjeu principal. L'ensemble des acteurs de la filières souhaitent garder leur modèle original, garant selon eux – vous ne pourrez le leur contester – de leur autonomie. Tout l'intérêt de ce modèle réside précisément dans la coopération entre l'État, avec ses fonctionnaires très spécialisés, et l'ensemble des filières concernées par les labellisations. Ces ...
Je suis très embêtée. J'appartiens à la majorité et je suis favorable à la suppression des petites taxes – nous avons pris cet engagement. Mais je suis également coprésidente du groupe d'études Vigne, vin et oenologie. Soixante-cinq députés ont cosigné cet amendement qui vise à défendre les filières – et pas uniquement nationales. Monsieur Saint-Martin, il s'agit des vignerons que nous rencontrons au quotidien dans nos circonscriptions.
Ce qui me gêne, c'est que la suppression a été proposée de manière unilatérale. À quel moment avons-nous discuté avec les filières ? Je vous propose donc que mon groupe d'études réfléchisse aux moyens de supprimer cette taxe l'année prochaine, en concertation avec les professionnels, tout en leur permettant de conserver leur autonomie en dépit de l'importante subvention de l'État, qui devra d'ailleurs être pérennisée au-delà de l'année de 2020. Notre majorité doit travailler en concertation, et non pas de manière unilatérale.
Il est défavorable. Il vise à abroger un alinéa qui définit une affectation ; ce n'est donc pas une suppression de taxe.
Le présent amendement vise à supprimer la redevance sur les gisements d'hydrocarbures en mer, non que nous considérions qu'il soit mauvais de les taxer dans l'absolu, mais parce qu'il s'agit d'une taxe totalement inefficace. L'amendement est donc cohérent avec l'objet principal de l'article. Le rendement de cette taxe est nul, d'autant que notre majorité a mis fin, lorsque M. Nicolas Hulot était ministre de la transition écologique et solidaire, à la recherche et à l'exploitation des hydrocarbures en mer. Je propose donc que nous l'alignions s...
Je propose une nouvelle suppression de taxe, en l'occurrence la redevance sur les gisements d'hydrocarbures liquides ou gazeux en mer, laquelle s'applique à tout titulaire de concession d'exploitation. Cette taxe à taux progressif, dans la limite de 12 %, est assise sur la production annuelle de ces hydrocarbures. Comme l'a dit mon collègue Laurent Saint-Martin, elle n'est pas applicable, puisque aucun gisement en mer n'est en exploitatio...
Comme je l'ai dit, monsieur le ministre, mon intention est sans rapport avec l'écologie. Je trouve la taxe parfaitement louable, mais je constate qu'elle n'a plus d'assiette. Si l'article 6 procède bien d'une logique de nettoyage, supprimons une taxe qui, par définition, ne peut plus être recouvrée.
Dans le cadre de notre réflexion sur le rendement des taxes, j'ai déposé un amendement de suppression de la taxe sur les spectacles, qui est perçue au profit de l'Association pour le soutien du théâtre privé – ASTP – , soit le théâtre privé parisien. Je ne dispose pas du chiffre, mais je crois qu'elle représente environ 50 000 euros.
Pardonnez-moi, j'étais sur un autre sujet. Le plafond d'affectation est de 8 millions d'euros, avec un montant prévisionnel de 6,3 millions. L'État s'engage à remplacer les recettes de la taxe par un financement grâce auquel l'ASTP gagnerait, si j'ai bien compris, près de 4 millions d'euros. J'ai entendu les craintes exprimées relativement à la compensation des recettes liées à la perception de cette taxe. Elle est aujourd'hui payée par 922 structures de producteurs et tourneurs et elle permet de financer le théâtre parisien. Dans la mesure où une rebudgétisation est prévue, la suppr...
Le niveau de connaissance du sujet est impressionnant… Nous parlons d'une taxe qui rapporte 6,5 millions d'euros, et non pas 50 000 euros. Notons que la proposition de compensation s'élève à 8 millions – c'est intéressant. Nous faisons face au dogmatisme et à l'incohérence. Nous sommes tous d'accord pour supprimer des taxes à faible rendement, mais cela ne signifie pas qu'il faille toutes les supprimer en agissant n'importe comment. La faiblesse du rendement est un faux a...
En tant que rapporteure spéciale du budget de la culture, je partage évidemment l'objectif de soutien à la création en France. Toutefois, la suppression de cette taxe permettra de beaucoup mieux aider le théâtre privé. En effet, elle sera supprimée au profit d'une subvention qui est supérieure d'1,5 million aux recettes de la taxe affectée – vous m'accorderez que le montant est bien plus avantageux. Monsieur le ministre, pourriez-vous confirmer votre engagement de compenser la suppression de la taxe par une subvention de 8 millions ? Deuxièmement, soit la sup...
Il s'agit de différer à 2022 la suppression de la taxe sur les spectacles allouée à l'ASTP, qui est trop brutale et risque de déstabiliser le secteur.
Je reprends le fil de mon propos : je propose deux sous-amendements. Le premier, le no 3011, tend à reporter la suppression de la taxe à 2022. En effet, le fonds de soutien de l'ASTP est un dispositif assurantiel, où les risques sont mutualisés, dont l'adaptation sera complexe. Ce report donnera deux ans à l'association pour se préparer. Le deuxième sous-amendement, le no 3014 rectifié, vise à accompagner ces transformations. Il a pour objet la remise d'un rapport au Parlement, qui permettra de s'assurer que le remplacement de ...
Je suis favorable aux deux propositions de Dominique David : reporter la suppression de la taxe à 2022 – la date semble raisonnable – et demander la remise d'un rapport. Je suis donc favorable aux sous-amendements no 3011 et 3014 rectifié. Je préfère le sous-amendement no 3011 au sous-amendement no 3089 pour des questions de rédaction. Le sous-amendement no 3056 me gêne un peu, madame Dumas : il repousse la suppression à 2080 après Jésus-Christ. C'est un peu tard – vous excuserez, j'espère...
Permettez-moi d'appuyer le propos de ma collègue Frédérique Dumas. Adopter l'amendement no 2574 rectifié serait une erreur et reviendrait à remettre en question l'existence d'un dispositif dont l'efficacité est largement reconnue par la Cour des comptes et d'autres. La suppression annoncée de la taxe menace l'existence même de l'ASTP, en lui faisant perdre son mode d'intervention principal. N'oublions pas que les théâtres concernés ne sont pas seulement parisiens, même s'ils le sont majoritairement.
N'oublions pas non plus que la taxe est la pierre angulaire du système de mutualisation des risques du théâtre privé. Le succès des uns compense les échecs des autres et les grosses recettes de certaines productions permettent d'encourager la prise de risque artistique : l'ASTP dépend des contributions des théâtres à la taxe pour couvrir les risques. Il y a là une logique qui n'est pas compatible avec celle de la subvention, où le ...
Je souhaite rappeler que l'amendement dont nous débattons, qui n'est accompagné d'aucune étude d'impact ou évaluation, a été déposé par le rapporteur général. Je ne pouvais donc pas le supprimer. En proposant de repousser la suppression de la taxe à 2080, je souhaitais simplement souligner son incohérence. Je trouve incroyable que certains prennent la parole pour contredire de part en part la Cour des comptes. L'avis de la Cour des comptes ? Ce n'est pas grave, on s'en fiche. Certains semblent vivre dans Matrix, un monde alternatif. La Cour des comptes a souligné que cette taxe était dynamique, qu'elle préservait la diversité culturelle ...
Je comprends bien que l'ASTP finance les théâtres privés, notamment leur rénovation, par une taxe sur la billetterie du théâtre privé – ce qui ne me pose nullement problème. J'entends aussi que cette association est marquée par des dysfonctionnements, et qu'elle privilégie la région parisienne sur les autres régions. Ce type de problème est fréquent avec les taxes affectées. Il nous faut veiller à ce que la politique culturelle irrigue tous les territoires de la République, ce qui n'est pas l...
L'auteure de cet amendement est notre collègue Ericka Bareigts. L'article 6 du projet de loi de finances pour 2020 prévoit la suppression de taxes dites à faible rendement. Il prévoit également la possibilité pour La Réunion, la collectivité de Corse, les collectivités territoriales de Guyane et de Martinique et le département de Mayotte, de majorer le montant de la taxe sur les certificats d'immatriculation des véhicules afin de compenser la suppression de la taxe sur les permis de conduire – prévue à l'alinéa 31 du même article. Le produ...