Interventions sur "ticket"

74 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Blin, rapporteure :

...par ces amendements. La première modification proposée consiste à reprendre une disposition réglementaire du code de l'éducation. Autrement dit, ce que vous proposez – pour éviter une adoption conforme – est faisable à droit constant. Du reste, 190 organismes ne sont-ils pas d'ores et déjà agréés par les CROUS ? La seconde modification est plus étonnante encore. Alors que certains s'opposent au ticket restaurant étudiant au motif qu'il profiterait à la restauration privée, favoriserait la malbouffe et échapperait à tout contrôle, vous proposez de lui substituer un dispositif flou, qui consiste en la distribution de coupons alimentaires ou de titres-restaurants par le biais d'une aide alimentaire… Pourtant, la mesure que nous proposons est non seulement simple à mettre en œuvre mais aurait, en ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Ravier :

Je soutiens notre rapporteure, car nous assistons là à un jeu de postures politiques ; je le regrette. On peut très bien faire coexister le système de conventionnement, dont on voit clairement les limites, et le dispositif du ticket restaurant, qui a été étudié, adopté par le Sénat, et qui présente une certaine solidité législative. Il existe, en matière de restauration universitaire, des inégalités territoriales, et ce sont les étudiants en situation de précarité qui en pâtissent le plus. Le dispositif que vous proposez ne permet pas de corriger les inégalités entre les étudiants précaires. L'adoption des amendements revi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabienne Colboc :

...aillage territorial mérite d'être amélioré, qui garantit un repas de qualité à tarif modéré ; en second lieu, dans les zones blanches, une aide financière qui est déjà proposée – les étudiants en difficulté peuvent la solliciter auprès des CROUS. Des bons d'achat ou des cartes ont été distribués pendant la crise sanitaire. Face à une pluralité de difficultés dans une multitude de territoires, le ticket restaurant ne peut constituer la seule réponse.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatricia Mirallès :

L'article 5 bis F complète les dispositions de l'article L. 541-15-9 du code de l'environnement non pour interdire purement et simplement les tickets de caisse, les tickets de carte bancaire et les bons de promotion ou de réduction, mais simplement pour promouvoir leur impression à la demande à partir du 1er janvier 2022. C'est donc le caractère systématique de leur impression qui est interdit, ni plus ni moins. Une entrée en vigueur par paliers est envisagée pour permettre une montée en puissance progressive du dispositif, laquelle sera acc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatricia Mirallès :

Contrairement à ce qui a pu être indûment indiqué, les tickets de caisse ne constituent pas une facture, mais une preuve d'achat, qui n'est pas obligatoire pour les ventes de biens meubles qui sont l'essentiel de celles concernées par le dispositif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Beauvais :

L'article 5 bis F vise à interdire l'impression systématique des tickets de caisse et de carte bleue dans les surfaces de vente. Outre les conséquences économiques et sociales de ces mesures sur les fournisseurs des commerçants et l'absence totale d'étude d'impact, les adaptations techniques nécessaires pour s'y conformer, en particulier pour les plus petits commerçants, pourraient s'avérer très coûteuses, notamment en cas de remplacement du matériel de caisse. De p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Beauvais :

De surcroît, il lui faudra imprimer lui-même son ticket. Si l'idée de cet article est intéressante pour réduire la consommation de papier, les difficultés d'adaptation qu'il soulève et ses conséquences juridiques sur la protection des consommateurs invitent à la prudence. C'est pourquoi nous demandons la suppression de cet article.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Sarles :

… et que la mesure proposée est superfétatoire, c'est franchement dommage. Si le consommateur veut son ticket, il l'aura ; s'il veut une garantie, il l'aura. Que pouvons-nous faire de plus ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Beauvais :

Nous ne disposons d'aucune étude d'impact sur le changement de matériel nécessaire pour les commerçants. De plus, si vous ne voulez pas de tickets et si le dispositif est généralisé, le consommateur devra lui-même imprimer son ticket de caisse puisqu'il sera envoyé par mail – la consommation de papier ne diminuera donc pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Maillart-Méhaignerie :

Nous avons décidé qu'au plus tard le 1er janvier 2022, sauf demande contraire du client, l'impression et la distribution systématiques de tickets de caisse dans les surfaces de vente seraient interdites. Je m'étais pour ma part interrogée sur ce qu'il en serait de la garantie, de la preuve de la vente… Notre collègue Mirallès a apporté des réponses. Pour ce qui est des études d'impact, elles étaient prévues par une proposition de loi dont nombre de dispositions ont été introduites par voie d'amendements dans le présent texte. Le travail ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Beauvais :

Je n'ai pas grand-chose à ajouter, si ce n'est que l'envoi du ticket par mail pose un problème concernant les données informatiques. Des fichiers ne risquent-ils pas de circuler d'un commerce à l'autre ? Vous donnez votre adresse électronique pour qu'on vous envoie un ticket de caisse, et cette adresse pourra également servir pour qu'on vous envoie des publicités déguisées pour d'autres produits. Cette question me paraît importante.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

... de la commission des affaires économiques du 19 novembre 2019 : j'ai pu constater que la rapporteure pour avis, ici présente, se posait les mêmes questions que nous. Je ne suis pas sûr que depuis, on nous ait apporté toutes les réponses que nous attendions. Quand j'entends dire que tous les commerçants – y compris les petits commerçants – auraient des logiciels leur permettant d'éditer ou non un ticket de caisse, je m'inscris en faux. Démontrez-moi qu'ils sont tous équipés, car il me semble que vous vous avancez beaucoup en l'affirmant. Je me permets de rappeler qu'il y a deux ans environ, beaucoup d'entre eux ont déjà dû investir dans un système de caisse leur coûtant quelque 1 500 euros. Quand nous avons évoqué, lors d'une discussion précédente, la vente en vrac, il a été question de protége...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatricia Mirallès :

Dès lors que l'édition ou non du ticket relève de la décision du client, il n'y a pas de problème. Nous voulons que tous les Français adoptent ce geste quand, le midi, ils vont chercher leur sandwich et leur boisson pour moins de 10 euros. Car au-delà du ticket, monsieur Descoeur, se pose la question du bisphénol contenu dans le papier thermique. Il y va donc de la santé publique. Une fois encore, je ne demande pas que le ticket soit ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Beauvais :

Cet amendement fera sans doute plaisir aux députés de la gauche de l'hémicycle, et peut-être même à tous. Nous souhaitons, à l'alinéa 2, substituer aux mots : « de caisse », les mots : « d'offre promotionnelle, de réduction, de fidélité et autres publicités ». Lors d'un passage en caisse, il est régulièrement remis au client un grand nombre de tickets comportant des offres promotionnelles, des bons de réduction, des points de fidélité ou encore de la publicité. Dans la plupart des cas, ces offres sont limitées dans le temps ou conditionnées à un minimum d'achat et perdent donc tout intérêt pour le client. Afin de limiter la production de ces documents, il convient donc d'en interdire la distribution à compter du 1er janvier 2022. C'est donc u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Auconie :

Comme le disaient mes collègues Descoeur et Beauvais, alors que les commerçants se sont récemment équipés de matériels coûteux pour être aux normes, on va leur demander d'adresser les tickets de caisse par mail, ce que la très grande majorité d'entre eux ne sont pas en mesure de faire. C'est une réalité. Madame la secrétaire d'État, madame la rapporteure, je ne cherche pas à vous donner des leçons ou à améliorer les statistiques de mes interventions en séance. Des milliers de commerçants sont en difficulté parce que la conjoncture est compliquée, que les mouvements sociaux vident le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

...taient que l'on pouvait installer 1 000 cafés en milieu rural. Le fait est que les petits commerces en milieu rural réalisent des chiffres d'affaires qui n'autorisent pas ce type de contrainte. Vous pouvez penser le contraire ; pour ma part, je pense que notre responsabilité est de veiller à ne pas ajouter de contraintes à un secteur d'activité déjà en difficulté. Quant à la faculté d'envoyer le ticket de caisse par mail, soyez conscients qu'elle laissera de nombreux clients en dehors de ce dispositif. C'est une évidence !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYolaine de Courson :

La question n'est pas du tout d'envoyer des mails. Dans sa caisse, le commerçant a déjà le ticket virtuel, dont il a besoin pour sa comptabilité. Il n'aura qu'à demander si le client en veut ou non une impression sur papier. Il n'y a aucune obligation d'envoyer un mail : ce n'est pas du tout ce que prévoit l'article !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatricia Mirallès :

Il faut laisser à chacun le temps de s'adapter J'ai rencontré beaucoup de commerçants, et notamment un fleuriste qui n'édite pas, sauf si on le lui demande, les tickets d'un montant inférieur à 25 euros – l'édition d'un ticket de caisse n'étant aujourd'hui obligatoire qu'au-delà de 25 euros.