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Il y a cinquante-cinq ans, Konrad Adenauer et Charles de Gaulle signaient le traité de l'Élysée, point d'orgue des relations franco-allemandes, pierre angulaire de la construction européenne, qui a permis de nombreux progrès entre nos États voisins. Aujourd'hui – sur ce point, je partage le diagnostic de M. Coquerel – , cette édification marque le pas. Dans ses frontières, l'Europe voit la montée des extrêmes, le repli sur soi, la hausse des nationalismes, le Brexit – autant de ...
...estag. Nous organiserons le travail commun des représentants de chacune de nos commissions, nous régulariserons nos échanges, nous harmoniserons nos procédures législatives et nous améliorerons notre coopération aux niveaux européen et international. Les parlementaires qui soutiennent cette résolution demandent instamment à leurs gouvernements respectifs d'élaborer durant l'année 2018 un nouveau traité complétant, améliorant et perfectionnant le traité de l'Élysée de 1963. Aujourd'hui, la discussion a lieu au niveau franco-allemand, mais ce projet ne s'arrête pas là : il a pour vocation de s'étendre à tous nos voisins européens qui le souhaiteront. Cette résolution doit être le moteur d'un dessein plus grand pour que l'Europe existe aux yeux de tous. L'heure est venue pour nous d'agir : marquo...
... leur parle pas des liens franco-allemands, il leur dit de regarder ensemble vers l'Afrique, cette Afrique qui a faim. Nous devons aujourd'hui dire à la jeunesse du monde de regarder du côté du changement climatique, de toutes les paysanneries du Sud qu'il faut nourrir, de la Méditerranée qui doit être une nouvelle frontière ; non un mur, non un cimetière, mais une passerelle. Voici l'horizon du traité que nous devons bâtir : une nouvelle frontière pour l'humanisme, qui est la forme moderne du courage, et dont nous sommes les derniers héritiers en Occident.
Monsieur le président de l'Assemblée nationale, monsieur le président du Bundestag, monsieur le ministre d'État, madame la ministre, mes chers collègues – allemands et français – , le 22 janvier 1963, le général de Gaulle et le chancelier Adenauer signaient, dans les salons feutrés de l'Élysée, le traité de coopération et d'amitié franco-allemand. C'était un geste historique de réconciliation, alors que la France et l'Allemagne s'étaient déchirées pendant un siècle. L'enjeu était immense, le désir de paix également, tout autant d'ailleurs que la volonté de prendre ses distances – du moins pour la France – vis-à-vis des États-Unis. Pour le général de Gaulle, farouchement attaché à la souveraineté...