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Hélas, vous êtes en train de rater complètement la vaccination des Français. C'est une faillite sur les commandes, les acquisitions, la production, l'acheminement, la diffusion et même l'exécution. Et comme si cela ne suffisait pas, le Président de la République a décidé, le 15 mars dernier, de suspendre le vaccin AstraZeneca vingt-quatre heures avant l'avis de l'OMS, soixante-douze heures avant celui de l'Agence européenne du médicament. En prenant une...
Bien sûr que c'est vrai. Chaque jour sur le terrain, nous le constatons. Chaque jour, nos médecins, nos pharmaciens, nos infirmiers notent des annulations de rendez-vous vaccinaux un peu partout quand le nom AstraZeneca est évoqué. Le Président de la République entretient un immense flou sur l'avancée de la vaccination. Il a inventé les rendez-vous vaccinaux sans doses.
Dès lors, comment vous croire quand vous n'avez de cesse de nous annoncer une énième accélération de la vaccination ? Comment vous croire quand vous nous dites que nos voisins sont tous aussi mauvais que nous dans la gestion de la crise sanitaire ? La Grande-Bretagne vaccine quatre fois plus vite que nous – 40 % de la population anglaise a déjà reçu une première dose de vaccin, contre seulement 10 % pour la population française. Elle a même distribué des autotests aux enseignants et aux élèves, contrair...
En janvier dernier, nous avons demandé des vaccinodromes. À l'époque, votre ministre de la santé disait y être hostile, avant que vous ne changiez de pied en annonçant leur ouverture en avril.
Nous ne sommes pas comptables de vos échecs pour ce qui concerne les masques, les tests salivaires, les lits de réanimation et les vaccins. Vous nous demandez aujourd'hui de voter sur des décisions qui ont été prises hier, mais quel conseil municipal, quel conseil départemental quel conseil régional se permettrait de voter sur des décisions qui ont déjà été adoptées et édictées ?
Tout le monde l'a compris ici, et je crois que tout le monde est en train de le comprendre l'extérieur. Nous ne sommes pas ici pour valider vos échecs successifs, mais pour proposer une stratégie de vaccination claire, efficace et transparente, pour donner aux Français un nouvel horizon, et non pas un mirage de plus, comme ce que nous avons entendu hier et ce matin. En responsabilité, nous ne prendrons donc pas part au vote, en vous renvoyant, avec l'ensemble des oppositions, à votre isolement et en vous laissant assumer seul la Bérézina sanitaire de la politique dont vous portez l'entière et uniq...
..., au printemps et à l'été dernier, de procéder à ces gratifications – mais également dans le secteur privé grâce à la prime Macon que nous avons réactivée et prolongée, il est important que, sur la base des documents uniques et des critères de pénibilité, nous puissions saluer, accompagner et récompenser ceux qui sont les plus exposés. C'est là notre première proposition. Pour ce qui concerne la vaccination, vous avez bien fait de choisir de travailler dans l'ordre, en fixant des priorités. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, monsieur le ministre de la santé, on voit bien qu'il y a moins de tensions, moins d'entrées dans les services de réanimation pour les plus âgés, les plus fragiles et ceux qui sont porteurs de comorbidités. Adoptons la même démarche consistant à définir des priorités,...
Ce sont eux, et pas nous, qui décideront de la tenue des élections. Il s'agit d'un double scrutin. Il faudra vacciner les assesseurs. Au fond, si nous décidions in fine de reporter ces élections au mois d'octobre, …
… la démocratie française n'en serait pas déstabilisée et nous ne mettrions pas en compétition les Français les uns avec les autres dans la stratégie vaccinale.
Le 3 décembre dernier, vous annonciez que 15 millions de personnes seraient vaccinées avant le printemps, monsieur le Premier ministre. Non pas à la fin du premier semestre mais au printemps qui commence, comme chacun sait, à la fin mars. Eh bien, la fin mars, nous y sommes, et 8 millions de personnes sont vaccinées ou ont reçu une première dose quand vous en aviez annoncé, je le répète, 15 millions. Le 1er mars, le Président de la République parlait pourtant de tenir « quatre ...
Ne pas prendre part au vote, c'est vous redire que nous ne comprenons pas que vous n'ayez pas mis en place une organisation commando pour la vaccination, parce que la vaccination, c'est la seule bonne nouvelle de l'année 2020 et qu'elle fonctionne. Dès le 9 juillet 2020, dans un avis, le Conseil scientifique pressait le Gouvernement d'établir une stratégie vaccinale nationale et proposait une série de recommandations en ce sens. Le 13 octobre, notre collègue Boris Vallaud était le premier parlementaire à interroger le Gouvernement sur sa str...
Comment être rassurés quand nous avons vu, début novembre, que plusieurs pays mettaient en place des centres de vaccination alors que, dans le nôtre, rien n'était prêt ? Certes, il y a des retards de livraison des doses, lesquels touchent tous les pays européens.
Mais pourquoi avoir attendu début mars pour ouvrir la vaccination le week-end ?
Pourquoi avoir attendu la mi-mars pour lancer une campagne de vaccination que vous dites sans cesse accélérer ? Résultat des courses : en France, 13 % de la population a reçu au moins une dose contre plus de 30 % aux États-Unis
où 90 % de la population aura accès à un vaccin à partir du 19 avril – nous en sommes tellement loin ! Dès lors, comment voulez-vous que nous croyions le Président de la République quand il annonce que, d'ici à la fin de l'été, tous les Français de plus de 18 ans qui le souhaitent pourront être vaccinés ? Comment le croire ?
...nfinement. Certaines mesures prises récemment vont dans le bon sens et nous avons tout de suite soutenu le repas à 1 euro pour les étudiants, ainsi que les chèques psy, mais elles restent très insuffisantes face à l'ampleur de la crise qui frappe la jeunesse. Ne pas prendre part au vote, c'est vous dire aussi nos exigences, celles qui ne figurent pas dans votre déclaration. Je commencerai par la vaccination des enseignants : il y a deux semaines, monsieur le Premier ministre, nous vous l'avions déjà demandée. Alors je vous le demande encore une fois : proposez à tout le personnel éducatif qui le souhaite d'être vacciné avant la reprise des cours en présence, soit le 26 avril soit le 3 mai.
...us demandons donc de nous indiquer comment vous allez créer 5 000 places nouvelles en trois semaines. Troisième demande : nous voulons avoir chaque semaine une comparaison entre le nombre de nouvelles contaminations et celui projeté le 28 janvier. Quatrième demande : l'instauration immédiate d'un revenu minimum jeunesse pendant toute la durée de la crise sanitaire. Enfin, pour la production de vaccins, nous voulons à court terme la publication de votre plan de production par type de coopération avec les industriels. Au-delà, vous devez soutenir la levée des brevets et considérer le vaccin comme un bien commun universel. Monsieur le Premier ministre, quand on prive nos concitoyens de leurs libertés, comme c'est le cas depuis un an, la contrepartie est une exigence de résultat.
La période d'incertitude sanitaire que nous vivons, pardon, que nous subissons depuis plus d'un an mérite mieux que l'intervention d'Emmanuel Macron d'hier soir. Entre deux mea culpa de circonstance, la vague promesse d'un calendrier quelque peu élastique ou l'énumération des conditions de rendez-vous de vaccination, le Président de la République avait, pour l'occasion, endossé le costume d'un fonctionnaire d'une ARS. Pour les esprits logiques, cette intervention, qui reflète le maladif équilibre du « en même temps », a ouvert davantage de questions qu'elle n'a apporté de réponses. Comment se fait-il que lorsqu'on parle d'une maladie, la question des traitements, que certains pays prescrivent en kits, ...
...uré un moratoire immédiat et impératif sur la réduction des capacités hospitalières dans tout le pays et que des hôpitaux récemment fermés comme le Val-de-Grâce rouvrent immédiatement. Parce que nous avons le devoir d'éviter les décès différés liés aux déprogrammations, nous devons disposer au plus vite des 12 000 places que M. Véran avait promises au pays en juillet dernier. Enfin une stratégie vaccinale française doit suppléer sans attendre le fiasco bruxellois. L'OMS elle-même dénonce l'inacceptable lenteur de la vaccination en Europe. Alors, diversifions nos sources d'approvisionnement de vaccins et développons enfin une production nationale. L'objectif est naturellement de vacciner au plus vite l'ensemble des Français qui le souhaitent, les chiffres donnés triomphalement ce matin par le Pr...