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Le projet de loi, particulièrement son article 2, vise à proroger la possibilité de recourir au fameux passe sanitaire qui nous a permis, dès cet été, de retrouver une vie sociale et des moments de convivialité. Les uns et les autres ont pu le constater dans leur circonscription. Quel message devons-nous envoyer ? Comme l'a dit M. Gouffier-Cha, nous devons continuer cette campagne de vaccination et convaincre les derniers récalcitrants pour sortir durablement de la crise sanitaire. Le groupe Agir ensemble reste cependant particulièrement attentif au contrôle et à l'encadrement du recours à ces outils. La rédaction adoptée par la commission étant imparfaite, il nous semble important d'ajouter des critères et de prévoir le contrôle du juge – je pense au taux de vaccination, au taux de pos...
Je veux l'en remercier. Il a obtenu de haute lutte en commission que l'obligation du passe sanitaire soit levée dans les départements qui comptent moins de 50 cas de covid pour 100 000 habitants, ce qui nous paraît une mesure juste. Un certain nombre de questions vous ont été posées ici, monsieur le ministre, notamment par notre collègue Anne-Laure Blin. Allez-vous ajouter au dispositif la vaccination à partir de 5 ans ? Une troisième dose sera-t-elle imposée pour l'obtention du passe sanitaire ? Celui-ci sera-t-il obligatoire pour aller voter ? Ces questions sont simples, elles méritent des réponses simples !
...ême, ici, argumentiez contre sa prolongation. Et aujourd'hui, c'est passe sanitaire généralisé, avec la possibilité d'y recourir sans même demander l'avis du Parlement jusqu'au 31 juillet 2022 ! Vous l'aviez justifié par le fait qu'il permettait d'étendre la couverture vaccinale, et vous ne cessez maintenant de nous dire que vous êtes satisfaits de cette extension – tout en sachant bien que ni la vaccination ni le passe sanitaire ne garantissent l'immunité. Vos contradictions sont incommensurables, tout le monde le voit ! Le passe sanitaire se traduit par des restrictions de libertés considérables qui ne se justifient pas en matière de politique de santé. Il s'agit ici d'un amendement qui émanait d'un député de votre propre majorité et que nous soutenons, car il proposait de conditionner le recours ...
...t, vers le 20 juillet. Surtout, on voit dans cet avis un échec de cette stratégie, que nous avions annoncé ici même en juillet. En effet – je cite toujours l'avis –, un nombre encore trop important de personnes à risque, en particulier des personnes âgées de plus de 75 ans, restent non vaccinées, plus que dans d'autres pays ; la France était en juillet le dernier pays d'Europe de l'Ouest pour la vaccination des plus de 80 ans, et nous le restons, après tous ces mois de passe sanitaire, loin derrière l'Espagne, le Portugal, la Norvège, l'Irlande, le Danemark, l'Italie, la Suède et la Belgique ; mais nous avons en revanche réussi l'exploit de doubler la proportion de 18-29 ans vaccinés, c'est-à-dire que ceux qui n'en meurent jamais ou presque, ceux qui font le plus souvent des formes légères, sont mai...
Ont-ils été formellement consultés ? Ont-ils expressément considéré que ce dispositif était utile pour l'organisation de leur mission ? Dans mon territoire, des campagnes de vaccination ont visé les jeunes adolescents des collèges et des lycées. Des mots ont été glissés dans les carnets de correspondance ou sur Arsène 76, l'espace numérique de travail des collèges de Seine-Maritime, à l'adresse des parents. Puis la vaccination s'est organisée selon un protocole bâti avec les ARS, soit dans un centre de vaccination situé à proximité, soit dans des bus qui se sont déplacés dans le...
En arrière-plan, le projet Pfizer de vaccination des enfants de cinq à onze ans vient d'être lancé aux États-Unis, et l'on donne les pleins pouvoirs pour cela jusqu'en juillet 2022 ? Je ne sais pas si vous imaginez la gravité de ce qui vient d'être voté sans scrutin public.
Cet amendement s'inscrit dans la logique de l'article 5 et prévoit de proroger certains aménagements en matière de santé au travail qui concernent, d'une part, la participation des services de santé au travail à la lutte contre la propagation de la covid-19, notamment par des actions de communication et de prévention, de dépistage et de vaccination, et, d'autre part, les prérogatives des médecins du travail vis-à-vis des personnes infectées ou pouvant être placées en activité partielle, en lien avec le II de l'article 5.
...orter le virus et donc contaminer d'autres personnes. Première conséquence, déjà soulignée : une hausse des contaminations exercerait une très grosse pression sur notre système hospitalier. Au moment du pic épidémique à La Réunion, des déprogrammations de soins ont eu lieu ; elles n'étaient pas acceptables et ne le seraient plus du tout. Il faut protéger nos populations, d'autant que les taux de vaccination sont relativement modérés.
...ce qu'il aurait une mortalité prévisible plus importante que d'autres patients ». Même en réanimation, les patients arrivaient dans des états tellement graves que près de la moitié décédaient. Voilà la réalité du système de santé en outre-mer – hier encore, ma collègue Caroline Fiat a reçu des appels à la réserve sanitaire pour la Guadeloupe. Et on sait, en plus, que la population y a un taux de vaccination extrêmement faible. Ce que vous êtes en train de faire est dangereux ; c'est tout le contraire d'une politique sanitaire conséquente.
...ertes, les compétences ne sont pas toujours les mêmes : en Nouvelle-Calédonie, la compétence santé relève du territoire doté d'un gouvernement particulier, contrairement à la Guadeloupe et à la Martinique où elle est du ressort du département et de l'agence régionale de santé (ARS). Mais il y a des caractéristiques communes : le côté insulaire pour nombre de territoires d'outre-mer et des taux de vaccination très inférieurs à ceux de l'hexagone – on est à peine au-dessus de 40 % en Guadeloupe et les chiffres sont similaires en Martinique où la vaccination n'avance pas. On ne peut pas ajouter du doute à une forme de confusion et à un défaut de confiance. Saisissez cette main tendue, mettez ceinture et bretelles avec l'exigence d'un test négatif, ce serait une belle occasion de sécuriser la situation....
Il vise à rendre le passe sanitaire obligatoire uniquement pour les plus de 18 ans. Je m'étonne beaucoup quand je vois que la France, alors qu'elle a du retard en matière de vaccination des personnes fragiles et âgées, se précipite pour vacciner les adolescents de 12-18 ans, notamment dans les collèges. C'est extrêmement inquiétant, compte tenu du fait que des vaccins ont été suspendus, notamment dans les pays nordiques. Je pense au vaccin Moderna, suspendu pour les moins de 30 ans ou les moins de 18 ans dans différents pays, et totalement en Islande. En un mot, on note de plus...
La priorité, c'est la vaccination des plus fragiles. Il serait temps qu'une commission d'enquête se penche sur la vaccination des jeunes et sur ses effets indésirables pour savoir exactement ce qu'il en est. L'amendement propose de reporter l'obligation du passe à 18 ans et d'arrêter de faire pression sur les plus jeunes, souvent bloqués dans leurs activités sportives et confrontés à énormément de contraintes dans leur vie quoti...
En votant la loi du 5 août 2021 relative à la gestion de la crise sanitaire, nous avions repoussé l'application du passe pour les 12-17 ans au 30 septembre, car ils avaient été intégrés beaucoup plus tardivement que les autres au processus de vaccination. Aujourd'hui, 75 % d'entre eux ont reçu au moins une dose. Bien sûr, les 25 % restant peuvent tout de même, moyennant un test qui demeure gratuit pour les mineurs, participer à des activités. Ces mineurs propagent le virus comme des adultes ; il n'y a donc pas de raison sanitaire de les exempter du passe. Je vous rappelle que, par la loi du 5 août, nous avions par ailleurs simplifié la vaccinatio...
Je vais essayer de ne pas répéter ce qui a déjà été dit, notamment par mon excellent collègue Gosselin, mais je voudrais ajouter un argument. On nous avait présenté le passe sanitaire comme une façon pour le Gouvernement de ne pas imposer la vaccination aux Français, en disant que chacun serait ensuite libre – et comptable – de son choix. J'entends bien un tel argument : en effet, quand on est majeur, on fait le choix de se faire vacciner ou non, et on en assume les conséquences. Mais un mineur de 12 ans, lui, n'assume pas les conséquences de son propre choix ! Il assume celles du choix de ses parents. Cela a été rappelé : il y a toute une géné...
... d'une population est vaccinée. Les 5 % restants sont protégés du fait que la rougeole ne se propagera pas parmi les personnes vaccinées. Pour la poliomyélite, le seuil est d'environ 80 %. » S'agissant de la covid-19, les experts de l'OMS ont d'abord estimé qu'il faudrait atteindre des seuils de 50 à 60 %, voire 70 %, de la population ayant développé des anticorps soit naturellement, soit par la vaccination. Avec l'apparition des variants, les spécialistes indiquent désormais qu'il faut atteindre un taux de 80 % d'immunité pour atteindre l'immunité collective et stopper l'épidémie. Dans certains départements, nous avons dépassé les 80 % de personnes immunisées, mais les situations sont très contrastées. Pour cette raison, je demande que la politique du Gouvernement soit territorialisée, en fonction ...
...xemple lorsqu'un gamin de 15 ans veut participer à un match de football. Ce n'est pas parce que les Français ont subi, à contrecœur, ce dispositif qu'il faut continuer ! Votre raisonnement est absurde, monsieur le rapporteur. Tout à l'heure, un député de la majorité disait que je ne m'appuyais sur rien, mais ce n'est pas vrai ! Pourquoi le comité de vaccinologie britannique a-t-il déconseillé la vaccination des mineurs ? Pourquoi des pays nordiques suspendent-ils les vaccins pour les mineurs ? Parce qu'ils entraînent des effets secondaires qui n'ont pas encore été étudiés, et il suffit d'aller sur le site de l'Union européenne pour l'observer. Peut-être serait-il temps de faire preuve de prudence, s'agissant de nos enfants ! Si tant de Français sont inquiets face à cette obligation vaccinale de fai...
Le sujet a été évoqué tout à l'heure et le ministre a en partie répondu. L'amendement demande la remise d'un rapport concernant la vaccination des moins de 12 ans. J'ai compris que le laboratoire Pfizer demanderait une autorisation à l'ANSM, sans doute avant la fin de l'année. C'est plutôt une bonne chose ; j'espère que nous aurons très vite la possibilité de vacciner les mineurs de moins de 12 ans afin de freiner davantage la propagation de l'épidémie tout en permettant à nos enfants de renouer avec une forme de normalité. J'estime pou...
..., par la loi du 5 août dernier relative à la gestion de la crise sanitaire, les départements ont reçu la possibilité de vacciner sous certaines conditions les enfants de plus de 12 ans qui sont placés. L'article 1er précise ainsi que « Lorsqu'un mineur âgé d'au moins 12 ans est confié au service de l'aide sociale à l'enfance, le président de la collectivité chargée de ce service peut autoriser sa vaccination si les titulaires de l'exercice de l'autorité parentale, invités à donner cette autorisation, n'ont pas répondu pendant un délai de quatorze jours à compter de cette invitation. » Certains parents d'enfants placés s'inquiètent de voir une nouvelle fois leurs droits bafoués par les services de la protection de l'enfance qui pourraient prendre la décision de faire vacciner des enfants sans demande...
Il ne s'agit pas ici d'une adaptation, mais d'une politique incohérente ! Monsieur le ministre, les exemples que j'ai cités sont authentiques. La preuve, vous citez vous-même l'Angleterre, Singapour et Israël, des pays dans lesquels le taux de vaccination est très élevé et où pourtant l'épidémie est repartie.
Je reconnais que le vaccin peut protéger des formes graves du virus, mais la vaccination des enfants et des adolescents est problématique, et vous serez responsables devant l'histoire de ses effets secondaires ! Les adolescents ne risquent pourtant rien avec ce virus. De grâce, gardez vos leçons pseudo-scientifiques, qui mêlent des arguments tous aussi faux les uns que les autres ! On a le droit de penser différemment de vous et c'est d'ailleurs le cas de nombreux experts dans le mo...