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Qu'en sera-t-il des horticulteurs et des centres équestres, laissés dans le flou lors de la première vague ? Quid des centres de loisirs en cette période de vacances ?
...organisant et usant les laboratoires, testant à tout va. J'ai vu et vécu l'échec de stop covid, le débordement des équipes chargées du contact et du traçage face à l'explosion de cas et les défaillances dans l'isolement des cas positifs, les étrangers entrant sur le territoire sans être testés et le bazar aux aéroports. Certes, le confinement pourrait briser l'épidémie, comme lors de la première vague, mais comme la vague, l'épidémie se brise sur ce qu'elle brise : tout ce qui est atteint est détruit. L'adage de Montherlant vaut aussi pour le confinement. L'unité nationale n'est pas l'absence de critiques, monsieur le Premier ministre : il faut savoir pourquoi et comment on en est arrivé là…
… à ces carences de masques, de tests, de respirateurs, de lits de réanimation, de personnels. Le reconfinement est par définition une solution ultime et donc un échec : c'est l'échec de votre gestion de la crise et parce que vous étiez, monsieur le Premier ministre, « M. déconfinement », cet échec est aussi le vôtre. Le pays devait être prêt pour la deuxième vague nous avait-on dit le 14 juillet dans une interview très officielle, deuxième vague d'ailleurs annoncée par le professeur Delfraissy, président du conseil scientifique, dès le 18 juin. Le reconfinement était disproportionné, devait être évité, selon les dires du Gouvernement et du Président de la République. Hier impensable, il est aujourd'hui nécessaire et il sera fait demain. On nous demande de...
... parler de demain, j'aimerais revenir sur les mois que nous venons de vivre. À partir des enseignements du passé et du présent, nous construirons un avenir plus fort. Nous le devons à celles et ceux qui sont touchés, parfois jusque dans leur chair, par cette crise. Je pense notamment aux personnels soignants qui luttent sans relâche, jour et nuit, et sont frappés de plein fouet par cette deuxième vague qui fragilise encore plus notre système de santé. Dans ce contexte très particulier, je pense aux enseignants et à leurs élèves. Connaissant l'impact désastreux du confinement sur les décrocheurs, je me réjouis que, cette fois, les établissements scolaires restent ouverts. Mais je m'interroge sur les conditions d'enseignement ; n'aurions-nous pas pu procéder à l'embauche massive de professeurs e...
Derrière les mots, entendez un voeu : qu'à la sortie de cette crise, il nous soit donné de saluer les membres des oppositions qui, à la veille de la deuxième vague épidémique, auraient fait preuve de lucidité, de courage et de responsabilité en accompagnant les mesures du Gouvernement pour protéger les Français.
Comme vous le savez, ces mêmes Français, depuis le début, sont les plus touchés par la pandémie. Nombre d'entre eux seront atteints par la deuxième vague qu'il nous faut affronter. Ils rencontrent des problèmes de santé plus importants, notamment en matière de diabète et de maladies cardiovasculaires, ce qui leur fait courir davantage de risques en cas d'exposition à la covid-19. Ils sont souvent logés dans des conditions difficiles : l'exiguïté des habitations rend problématiques le confinement ou l'isolement d'une personne contaminée. À Marseill...