207 interventions trouvées.
...ent. Monsieur le secrétaire d'État, vous n'êtes pas le membre du Gouvernement compétent sur cette question, mais votre esprit délié doit vous permettre de répondre aux questions que nous vous posons. J'en ai posé une sur l'efficacité relative des différents vaccins, car elle m'avait été posée dans ma circonscription. En voici une autre, à nouveau très factuelle : quelle est la part relative des variants delta et omicron dans les hospitalisations ? La question est simple : quelle est la part imputable aux différents variants dans les hospitalisations en soins intensifs ? Cette question m'a également été posée et je me dois de la relayer – autrement, je ne vois pas pourquoi nous nous réunissons en ce samedi après-midi.
Il vise à réserver le passe vaccinal aux personnes âgées de plus de 50 ans. Depuis le début de la pandémie, les plus de 50 ans représentent, selon les chiffres de Santé publique France, 98,5 % des décès. Retenir ce seuil éviterait de contraindre une large partie de la population. Nos amis italiens ont fait ce choix pour leur pays où le variant omicron circule, contamine et entraîne des hospitalisations dans les mêmes proportions que chez nous. Depuis le 27 décembre, l'accès aux transports publics italiens est conditionné au port d'un masque FFP2. Les dirigeants italiens ont choisi de se préoccuper de la santé publique et non d'une campagne électorale. Il convient de prendre les mesures les plus justes possible pour nos concitoyens.
En première lecture, l'Assemblée nationale a permis une avancée, en relevant à 16 ans l'âge d'entrée en vigueur du passe vaccinal pour certaines activités sportives. Ensuite, les sénateurs ont eu la sagesse de fixer cet âge à 18 ans. Il convient de maintenir cette avancée. Même si, on le sait, le variant omicron est très contagieux, il est peu susceptible de prendre des formes graves chez les jeunes. Comme cela a été très bien dit, la pratique sportive doit rester accessible à tous les jeunes, quel que soit leur statut vaccinal, car elle est indispensable à leur bonne santé physique et mentale. Le sport est essentiel pour eux. C'est la mi-janvier, il faut s'assurer que les jeunes puissent accéde...
...ement avec la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République, le ministre des solidarités et de la santé pour faire le point sur les nombreux enjeux de la crise sanitaire. Dans les semaines qui viennent, nous nous réunirons encore afin d'aborder les problématiques très diverses soulevées par l'épidémie. Aujourd'hui, c'est l'actualité des variants successifs qui nous occupe et nous préoccupe. Nous devons aussi tenter de prendre du recul et de la hauteur. C'est pourquoi, avec la présidente de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, Laurence Maillart-Méhaignerie, j'avais saisi en septembre dernier l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques sur les interactions entre la qu...
...ociété basée à la fois en Chine et aux États-Unis qui mettrait sur le marché un médicament au premier trimestre 2022. Une demande d'autorisation a été déposée pour ce médicament auprès de l'Agence fédérale américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA), qui devrait donner une réponse dans le courant du mois de janvier. Il semblerait que ce médicament soit efficace sur la totalité des variants. Pourriez‑vous nous en dire un peu plus et préciser, si à l'échelon européen, des demandes d'autorisation ont été déposées ? Ma deuxième question porte sur les variants. On parle d'omicron, de delta et j'ai lu que d'autres variants circulent également, comme le variant lambda, qui serait d'origine péruvienne, ou mu, qui serait colombien. Ces variants circulent-ils en Europe ou sont‑ils cantonné...
Le vaccin protège, individuellement et collectivement – nous ne le répéterons jamais assez : il y a neuf fois moins d'entrées en réanimation et neuf fois moins de décès parmi les personnes vaccinées que chez celles qui ne le sont pas. Sans cette campagne de vaccination, la conjonction des variants delta et omicron aurait eu des conséquences bien pires que celles que nous connaissons. Néanmoins, la situation demeure délicate : depuis plusieurs jours, plus de 200 000 nouveaux cas sont détectés par jour et le taux d'incidence dépasse largement les 1 000 cas pour 100 000 habitants. Le vaccin, combiné aux autres outils à notre disposition, en particulier le respect des gestes barrières – por...
...libertés qu'elles impliquent ? Nous tentons de vous convaincre qu'il serait pertinent de prendre en compte les propositions concrètes que nous faisons : généralisation du remboursement des tests, dotation des publics fragiles et des professions à risque en masques protecteurs, ardente nécessité de vacciner l'humanité pour s'épargner tous les quatre mois le même débat sur l'apparition de nouveaux variants. Au lieu de cela, vous préférez imposer une mesure unique, le passe vaccinal, sans que l'État soit soumis à une quelconque obligation de résultat ou de moyens pour prendre soin des habitants.
Une deuxième vague, puis une troisième vague sont apparues et vous n'aviez rien vu arriver ; alors que le variant omicron déclenche une quatrième vague, vous commencez par affirmer que la France s'en est mieux sortie que tout le monde ! Vous avez semé un chaos indescriptible par votre imprévoyance – à tel point qu'à la Martinique, vous avez envoyé des charges de police à l'hôpital contre ceux qui n'étaient pas vaccinés.
...ise sanitaire. Vous adressez soixante pages de consignes aux enseignants la veille de la rentrée, en ne leur laissant aucun délai pour se les approprier, y réfléchir et, le cas échéant, les améliorer ou les amender. La crise sanitaire se résoudra par l'intelligence collective et par l'implication et la participation du plus grand nombre dans l'élaboration des solutions. Alors que l'apparition du variant omicron était signalée dès le mois de novembre, ce n'est que le 27 décembre que vous avez convoqué le Conseil des ministres ; la commission des lois s'est ensuite réunie entre Noël et le jour de l'an, pour discuter d'un texte dont on finit par se demander à quoi il sert, sinon à restreindre encore les libertés. Nous étions contre le passe sanitaire, parce qu'il était une illusion : le vaccin n'a...
Personne, parmi nous, ne prétend que le vaccin est inutile ; et personne, parmi nous, ne fait autre chose qu'affirmer qu'il est lui-même vacciné. Pourtant, vous nous accusez : quelle hypocrisie, alors que vous refusez l'ouverture des brevets des vaccins, ce qui permettrait à la planète entière de se vacciner ! Tant qu'il y aura des brevets, des variants continueront à apparaître. C'est une contradiction totale que de faire l'apologie des vaccins, et d'en refuser l'accès à des milliards d'êtres humains, par pure cupidité, pour satisfaire Big Pharma.
Nous étions hier contre le passe sanitaire, et nous sommes aujourd'hui contre le passe vaccinal, car il est 100 % inefficace. Aujourd'hui, 91 % des personnes éligibles sont vaccinées, et vous en faites un titre de gloire. Admettons. Mais à quoi cela sert-il, si, comme le dit M. Véran, le nouveau variant occasionne 500 000 contaminations par jour ?
Si l'OMS affirme que les vaccins sont efficaces à 60 % contre les contaminations par le virus initial – ce qui laisse 40 % de vaccinés contaminables –, elle ajoute qu'ils ne sont efficaces qu'à 40 % contre le variant delta, et dans des proportions encore plus faibles contre le variant omicron. Cela prouve que le vaccin ne peut être qu'un élément d'une stratégie globale. Ce qui compte, c'est tout le reste.
...u bon vouloir d'un gouvernement prompt aux coups politiciens, aux reconfinements et aux déconfinements, au gré des articles du Journal du dimanche (JDD) et des lubies du ministre des solidarités et de la santé, du Président de la République et du Conseil de défense ! De la rationalité, voilà ce dont nous avons besoin, bien que, je vous l'accorde, nous soyons très loin aujourd'hui, avec le variant omicron, des 50 cas pour 100 000 habitants. Reste que le Gouvernement utilise le passe sanitaire et le passe vaccinal non pas comme des outils de lutte contre l'épidémie sur une base scientifique, concrète et mesurable, mais comme des instruments de contrôle social, d'où l'ineptie des mesures qu'il propose. Au nom de sa propre logique, il ferait bien d'adopter notre amendement de repli.
…nous savons, en effet, que vous êtes capables de faire pire ! Nous discutons aujourd'hui d'un passe vaccinal alors que le taux d'incidence est extrêmement élevé et qu'il s'agit peut-être de la dernière vague – comme l'a dit Olivier Véran lui-même dans Le Journal du dimanche. Dès lors, deux questions simples se posent : la circulation du variant omicron permettra-t-elle, comme l'a dit M. le ministre, d'obtenir l'immunité collective ? Si c'est le cas, quel est alors l'intérêt du passe vaccinal ?
Pouvez-vous nous répondre, madame la ministre déléguée ? Quel est l'intérêt du passe vaccinal si le variant omicron nous permet d'atteindre l'immunité collective, comme l'a annoncé Olivier Véran dans Le Journal du dimanche ?
Le passe vaccinal ne permettra pas de vacciner davantage de Français d'ici au 15 février puisque le passe sanitaire s'applique déjà, avec les rappels et les restrictions que nous connaissons, et que 90 % des Français sont déjà vaccinés. Le passe vaccinal ne changera pas grand-chose à l'équation. Quant au variant omicron, il se propage à la vitesse de la lumière : plus de 250 000 cas sont enregistrés chaque jour, soit un véritable raz-de-marée et un niveau de circulation du virus jamais atteint – je ne reprendrai pas la litanie du Gouvernement. Madame la ministre déléguée, je vous repose mes questions. La vague omicron nous permettra-t-elle d'atteindre l'immunité collective ? Quelle est alors l'utilité d...
Pour prolonger l'intervention de mon collègue Ugo Bernalicis, je rappelle qu'Olivier Véran n'est pas le seul à affirmer que le variant omicron permettra d'atteindre l'immunité collective. Le docteur Robert Malone, l'un des précurseurs des vaccins à ARN messager, a exprimé une opinion similaire.
De même, l'État d'Israël a décidé de surseoir à certains rappels vaccinaux au motif que la dangerosité du variant omicron est moindre et que l'immunité collective pourrait être atteinte grâce à lui. De quelles données scientifiques le Gouvernement dispose-t-il pour nous imposer le passe vaccinal ? Si ce dispositif est justifié par des raisons sanitaires, quelles sont ces raisons ? À ce stade, aucune explication cohérente ne nous a été apportée. M. le ministre des solidarités et de la santé s'emploie à faire...
Madame la ministre déléguée, quelles sont les données scientifiques sur lesquelles vous vous appuyez pour justifier le passe vaccinal ? Des voix s'élèvent pour dire que l'immunité collective pourrait être atteinte grâce au variant omicron. Dès lors, pourquoi réduire aujourd'hui les délais entre les rappels ? Ils sont passés de six à trois mois alors qu'on nous disait que deux doses suffiraient pour être immunisé. Peut-on encore parler de vaccin quand un rappel est nécessaire tous les trois mois et peut-être même deux demain ?