Interventions sur "variant"

58 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

Il vise à supprimer la transformation du passe sanitaire en passe vaccinal. Un test négatif de moins de vingt-quatre heures garantit un moindre risque de propager le virus qu'un schéma vaccinal complet – c'est encore plus évident avec le variant omicron, et ce le sera peut-être avec les variants suivants. Même si l'on est vacciné, on peut transmettre le virus à son corps défendant, et atteindre, en bout de chaîne, des gens faibles ou présentant des comorbidités. Il nous paraît clair que le passe vaccinal a pour seul objectif la mise en œuvre d'une vaccination obligatoire. J'aimerais revenir sur la discussion qui vient d'avoir lieu. En c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

...tificat de rémission sera-t-il pris en compte dans le schéma vaccinal ou ferez-vous vacciner des personnes qui ont des anticorps parce qu'elles ont contracté le covid ? Il me faut une réponse claire, car le texte renvoie sur ce point à des dispositions réglementaires, de sorte que nous n'avons aucune assurance que ces dispositions seront effectivement mises en œuvre. Étant donné la circulation du variant omicron, d'ici quinze jours, toute la population française aura eu le covid. Il est important que ces personnes bénéficient de la liberté de circuler sur le territoire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...derniers à le faire. En revanche, si ces dispositions étaient inscrites dans la loi, vous seriez tenus de les appliquer et les gens pourraient exercer un droit de recours, y compris juridictionnel. Ce n'est pas le cas avec la rédaction que vous proposez. Vous avez rédigé ce texte de manière à réclamer de toute façon que les gens soient vaccinés. Il ne suffit pas qu'ils aient été contaminés par un variant ou par un autre pour qu'ils puissent bénéficier de votre passe vaccinal. Je dois tout de même rappeler que le passe vaccinal n'est pas une carte de membre de La République en marche ! Vous confondez un peu les choses !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul-André Colombani :

Il va dans le sens de l'exposé qu'a fait M. Chenu. En l'état actuel des connaissances sur le variant omicron, cela me paraît être une mesure de bon sens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

...ent. Monsieur le secrétaire d'État, vous n'êtes pas le membre du Gouvernement compétent sur cette question, mais votre esprit délié doit vous permettre de répondre aux questions que nous vous posons. J'en ai posé une sur l'efficacité relative des différents vaccins, car elle m'avait été posée dans ma circonscription. En voici une autre, à nouveau très factuelle : quelle est la part relative des variants delta et omicron dans les hospitalisations ? La question est simple : quelle est la part imputable aux différents variants dans les hospitalisations en soins intensifs ? Cette question m'a également été posée et je me dois de la relayer – autrement, je ne vois pas pourquoi nous nous réunissons en ce samedi après-midi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul-André Colombani :

Il vise à réserver le passe vaccinal aux personnes âgées de plus de 50 ans. Depuis le début de la pandémie, les plus de 50 ans représentent, selon les chiffres de Santé publique France, 98,5 % des décès. Retenir ce seuil éviterait de contraindre une large partie de la population. Nos amis italiens ont fait ce choix pour leur pays où le variant omicron circule, contamine et entraîne des hospitalisations dans les mêmes proportions que chez nous. Depuis le 27 décembre, l'accès aux transports publics italiens est conditionné au port d'un masque FFP2. Les dirigeants italiens ont choisi de se préoccuper de la santé publique et non d'une campagne électorale. Il convient de prendre les mesures les plus justes possible pour nos concitoyens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Valentin :

En première lecture, l'Assemblée nationale a permis une avancée, en relevant à 16 ans l'âge d'entrée en vigueur du passe vaccinal pour certaines activités sportives. Ensuite, les sénateurs ont eu la sagesse de fixer cet âge à 18 ans. Il convient de maintenir cette avancée. Même si, on le sait, le variant omicron est très contagieux, il est peu susceptible de prendre des formes graves chez les jeunes. Comme cela a été très bien dit, la pratique sportive doit rester accessible à tous les jeunes, quel que soit leur statut vaccinal, car elle est indispensable à leur bonne santé physique et mentale. Le sport est essentiel pour eux. C'est la mi-janvier, il faut s'assurer que les jeunes puissent accéde...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...libertés qu'elles impliquent ? Nous tentons de vous convaincre qu'il serait pertinent de prendre en compte les propositions concrètes que nous faisons : généralisation du remboursement des tests, dotation des publics fragiles et des professions à risque en masques protecteurs, ardente nécessité de vacciner l'humanité pour s'épargner tous les quatre mois le même débat sur l'apparition de nouveaux variants. Au lieu de cela, vous préférez imposer une mesure unique, le passe vaccinal, sans que l'État soit soumis à une quelconque obligation de résultat ou de moyens pour prendre soin des habitants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...u bon vouloir d'un gouvernement prompt aux coups politiciens, aux reconfinements et aux déconfinements, au gré des articles du Journal du dimanche (JDD) et des lubies du ministre des solidarités et de la santé, du Président de la République et du Conseil de défense ! De la rationalité, voilà ce dont nous avons besoin, bien que, je vous l'accorde, nous soyons très loin aujourd'hui, avec le variant omicron, des 50 cas pour 100 000 habitants. Reste que le Gouvernement utilise le passe sanitaire et le passe vaccinal non pas comme des outils de lutte contre l'épidémie sur une base scientifique, concrète et mesurable, mais comme des instruments de contrôle social, d'où l'ineptie des mesures qu'il propose. Au nom de sa propre logique, il ferait bien d'adopter notre amendement de repli.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

…nous savons, en effet, que vous êtes capables de faire pire ! Nous discutons aujourd'hui d'un passe vaccinal alors que le taux d'incidence est extrêmement élevé et qu'il s'agit peut-être de la dernière vague – comme l'a dit Olivier Véran lui-même dans Le Journal du dimanche. Dès lors, deux questions simples se posent : la circulation du variant omicron permettra-t-elle, comme l'a dit M. le ministre, d'obtenir l'immunité collective ? Si c'est le cas, quel est alors l'intérêt du passe vaccinal ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Pouvez-vous nous répondre, madame la ministre déléguée ? Quel est l'intérêt du passe vaccinal si le variant omicron nous permet d'atteindre l'immunité collective, comme l'a annoncé Olivier Véran dans Le Journal du dimanche ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Le passe vaccinal ne permettra pas de vacciner davantage de Français d'ici au 15 février puisque le passe sanitaire s'applique déjà, avec les rappels et les restrictions que nous connaissons, et que 90 % des Français sont déjà vaccinés. Le passe vaccinal ne changera pas grand-chose à l'équation. Quant au variant omicron, il se propage à la vitesse de la lumière : plus de 250 000 cas sont enregistrés chaque jour, soit un véritable raz-de-marée et un niveau de circulation du virus jamais atteint – je ne reprendrai pas la litanie du Gouvernement. Madame la ministre déléguée, je vous repose mes questions. La vague omicron nous permettra-t-elle d'atteindre l'immunité collective ? Quelle est alors l'utilité d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

Pour prolonger l'intervention de mon collègue Ugo Bernalicis, je rappelle qu'Olivier Véran n'est pas le seul à affirmer que le variant omicron permettra d'atteindre l'immunité collective. Le docteur Robert Malone, l'un des précurseurs des vaccins à ARN messager, a exprimé une opinion similaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

De même, l'État d'Israël a décidé de surseoir à certains rappels vaccinaux au motif que la dangerosité du variant omicron est moindre et que l'immunité collective pourrait être atteinte grâce à lui. De quelles données scientifiques le Gouvernement dispose-t-il pour nous imposer le passe vaccinal ? Si ce dispositif est justifié par des raisons sanitaires, quelles sont ces raisons ? À ce stade, aucune explication cohérente ne nous a été apportée. M. le ministre des solidarités et de la santé s'emploie à faire...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

Madame la ministre déléguée, quelles sont les données scientifiques sur lesquelles vous vous appuyez pour justifier le passe vaccinal ? Des voix s'élèvent pour dire que l'immunité collective pourrait être atteinte grâce au variant omicron. Dès lors, pourquoi réduire aujourd'hui les délais entre les rappels ? Ils sont passés de six à trois mois alors qu'on nous disait que deux doses suffiraient pour être immunisé. Peut-on encore parler de vaccin quand un rappel est nécessaire tous les trois mois et peut-être même deux demain ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Quand je vous entends dire, madame la ministre déléguée, qu'il faut s'adapter en permanence aux nouveaux variants du virus – c'est aussi ce que nous dit M. le rapporteur –, je me dis qu'il aurait été pertinent de ne pas adapter seulement le contrôle des populations, mais d'agir de même pour l'outil de santé publique qu'est l'hôpital.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Quant aux anticorps monoclonaux, on sait qu'ils ne fonctionnent pas sur le variant omicron. Par conséquent, que faut-il faire ? Une dernière chose, mes chers collègues : quand on sait qu'il y a eu jusqu'à 250 000 personnes positives en un jour – notre collègue du groupe Les Républicains, Marc Le Fur, l'a très bien dit tout à l'heure –, expliquez-moi pourquoi elles sont aussi peu à entrer en réanimation ? Je vous invite à faire une règle de trois : vous verrez que j'ai complète...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...écise et exacte, mieux elle sera acceptée. C'est pourquoi je propose d'ajouter un indicateur, celui du taux de mortalité, pour juger de la gravité de la situation sanitaire et de l'éventuelle poursuite de l'obligation de recourir au passe vaccinal. Ne disiez-vous pas, monsieur le rapporteur, que le seul critère du taux d'incidence ne pouvait suffire ? En nous référant au taux de mortalité, si le variant omicron se révèle moins dangereux que les autres, nous pourrons diminuer les mesures contraignantes.