Interventions sur "vendre"

64 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

Dans la mesure où il fallait parvenir à un circuit de distribution de masques le plus large possible, d'autres professionnels ont-ils pu bénéficier de votre sourcing pour en vendre. Dès lors qu'ils étaient vendus à prix coûtant, la question de la concurrence ne se posait pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Gaultier :

J'aimerais obtenir une précision et une confirmation. Vendez-vous toujours les masques à prix coûtant ? Par ailleurs, j'aimerais revenir sur la polémique apparue au mois d'avril. Nous avions alors auditionné le président de l'ordre des pharmaciens : les 21 000 pharmacies de France avaient interdiction de vendre des masques à la population et vous y avez été autorisé le 24 avril. Vous comprenez la position délicate dans laquelle se trouvaient les pharmaciens, qui ont dû essuyer de nombreuses critiques, voire des injures, sans avoir la possibilité, qui vous a été offerte dès le 24 avril, de vendre des masques. Enfin, vous dites avoir eu l'autorisation d'acheter des masques pour vos salariés, le 21 mars. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

...nt, même si les auditions que nous avons réalisées montrent qu'un cadre, une réglementation font parfois défaut – d'où l'intérêt de cette audition, qui nous permettra de mieux comprendre le fonctionnement d'Amazon et son mode d'intégration à la réglementation française. Mes premières questions concerneront les fournisseurs. Soit la bouteille d'eau que j'ai devant moi. Le fournisseur souhaite la vendre sur votre plateforme. Où l'accueillez-vous ? En France ? En Pologne ? Aux États-Unis ? Au Royaume-Uni ? Comment accueillez-vous les industriels de l'agroalimentaire qui souhaitent vendre à travers votre plateforme ? Sur le fondement de quelle réglementation négociez-vous les contrats avec eux – nous verrons ensuite ce qu'il en est pour le département DPH, droguerie, parfumerie, hygiène ? Enfin, s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

Je dois être un peu long à la détente tant la journée a été chargée mais je ne parviens pas encore à comprendre vraiment comment vous procédez avec les 40 % de produits restants. Je suis un homme de la terre et je vais me montrer très pragmatique. Je reviens sur la bouteille d'eau. Un producteur veut la vendre. Vous allez examiner la base de prix et ses conditions générales de vente. Si les prix sont trop élevés, lui direz-vous que vous ne voulez pas vendre ce produit ? Comment négociez-vous ? Y a-t-il des négociateurs et des box de négociations pour ces 40 % de produits ? Même si le volume est infime, il n'en reste pas moins qu'il est appelé à croître. Nous avons donc besoin de cadrer tout cela. Comm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMounir Mahjoubi :

...cial et fiscal. Sur le partage de la valeur, vous avez beaucoup parlé de la commission de 15 %, mais j'aimerais que vous nous disiez quel est le taux net réel si l'on additionne les frais d'abonnement et les coûts moyens de mise en relation et de mise en avant. C'est un chiffre que je n'ai pas réussi à trouver dans les données que vous rendez publiques. Combien vos clients, lorsqu'ils souhaitent vendre plus ou mieux, paient-ils en moyenne pour la mise en avant de leur produit ? Comme Google, vous leur proposez en effet de payer un peu plus pour être mis en avant. Cette pratique, vous ne l'avez pas inventée puisqu'elle existait déjà dans les centres commerciaux, mais elle y a été régulée. Le coût de ce service, qui fait partie de votre modèle d'affaires, peut représenter 1 % à 5 % du prix qui s'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

... arrière. Ce qui compte, à la fin, c'est le résultat de l'entreprise. Nous, nous voulons comprendre comment les prix sont construits. Vous ne pouvez pas chiffrer le prix de la mise en avant, vous dites qu'il peut aller de zéro à l'infini. Mais notre propos, c'est précisément d'encadrer les choses, notamment dans le secteur agroalimentaire, pour éviter les dérives qui empêchent les entreprises de vendre leurs produits. Si un petit producteur de fromages de chèvre fermiers est obligé d'investir 100 euros pour vendre dix fromages, c'est comme s'il en offrait quatre pour cinq achetés. Dans la mesure où nous cherchons à encadrer les pratiques, votre réponse, qui consiste à nous dire que le prix de la mise en avant est compris entre zéro et l'infini, n'est pas très satisfaisante.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

Je vais reformuler la question. Imaginons que vous ayez affaire à un gros industriel, du type Procter & Gamble, Lactalis ou Danone. Imaginons que votre équipe d'achat décide d'acheter des couches en Pologne et de les vendre en France – je parle toujours des 40 % de produits que vous achetez à des fournisseurs avant de les revendre, et non de la marketplace. C'est un cas de figure qui existe aujourd'hui. La facture est bien payée en Pologne, et pas en France, n'est-ce pas ? C'est bien Amazon Pologne qui rémunère l'industriel en Pologne ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Leguille-Balloy :

Amazon est une marketplace, autrement dit un revendeur mais, si je vous ai bien compris, vous seriez en réalité un distributeur. Selon vous, le choix de fixer le prix revient aux personnes qui passent par vos services pour vendre. Vous donnez l'impression d'oublier les règles de droit : étant celui qui met sur le marché, c'est vous qui êtes responsable en la matière. Pour ma part, ce ne sont pas sur les couches que je fais une fixation mais sur les produits agroalimentaires. Concernant le seuil de revente à perte, par exemple, la responsabilité incombe non au fournisseur qui vous demande de vendre mais à vous, même si vou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

... PME, il y a des entreprises de taille intermédiaire et il y a des multinationales. Mais en dehors du fait que cette centrale CWT est un centre de profit facile… Vous vous rendez compte, à 20 personnes, le chiffre d'affaires que vous générez sans avoir finalement rien fait de concret ! Parce que c'est pratiquement du vent ce que vous vendez. Enfin, ce que vous proposez, puisque vous n'avez rien à vendre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

Sur la proportionnalité de la facturation, sur le fait que ce soit disproportionné. Concrètement, vous savez que c'est disproportionné, vous proposez des services à prix d'or, en clair vous proposez du vent à prix d'or. Qu'est-ce que vous avez à répondre à cette objection d'un bon nombre des industriels que nous avons reçus ? Est-ce que quelqu'un qui veut vendre chez Super U ou chez Carrefour est obligé de passer par la centrale internationale ? Est-ce qu'un industriel, une multinationale, peut vendre ses produits chez Carrefour et chez Système U, sans acheter vos « pseudo services » ? Si je suis une multinationale et que je vous dis que j'ai ma stratégie pour vendre à l'international, que je n'ai pas besoin de vos services… Il peut refuser ? Qu'est-ce q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

Non ! Que se passe-t-il si je veux vendre des produits chez Carrefour et Système U sans acheter vos fichus services ? Qu'est-ce qu'il se passe ? La négociation s'arrête, on arrête de vendre ? Vous déréférencez ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

...e problème, Monsieur l'industriel, vous ne voulez pas des services, je ne vous donne pas de data sharing et je ne vous fais pas de réunion catégorielle. Est-ce que vous pouvez dire officiellement : oui, Messieurs les industriels, nous n'avons pas besoin de vous, vous n'avez besoin de nous. Si vous ne le souhaitez pas, n'achetez pas nos services, il n'y a pas de problème. Vous pourrez continuer de vendre en magasin Carrefour dans les pays divers. Pouvez-vous nous expliquer cela ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

Est-ce que les négociations avec votre centrale d'achat, c'est la condition pour un fournisseur pour vendre chez Carrefour et Système U ? Est-ce qu'il peut vendre chez Carrefour et Système U sans avoir négocié, signé un accord avec vous ? Oui ou non ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCendra Motin, Vice-présidente :

Vous venez de nous déclarer que finalement, n'importe quel industriel peut aller vendre directement ses produits dans n'importe quel pays à Carrefour – parce que c'est le seul qui est à l'international, Système U ne l'est pas vraiment encore – sans passer par vous. Et pourtant, quand on reçoit la Direction d'Envergure, on nous explique très clairement que pour 70 grands industriels dans l'agroalimentaire et 12 dans le non-alimentaire – si j'ai bonne mémoire – ils ne passent que par ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristelle Dubos, rapporteure de la commission des affaires économiques :

Avis défavorable. Le projet de loi ne prévoit pas de modifier les caractéristiques des logements que les bailleurs peuvent vendre. Compte tenu du versement d'aides publiques, il n'est pas opportun de supprimer totalement la condition d'ancienneté. Pour ce qui est des conditions d'habitabilité et de performance énergétique, il convient de protéger des acheteurs souvent fragiles afin d'éviter que l'accession à la propriété ne se traduise par le développement de l'habitat privé dégradé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

...int-Denis, qui est à 85 % en quartier prioritaire de la politique de la ville, et je n'ai pas bien dormi. Je vous demande vraiment de réfléchir à la décision que vous avez prise hier d'autoriser les ventes en bloc dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville à des sociétés qui sont dans un premier temps des sociétés de HLM, mais qui seront ensuite libérées de toute contrainte pour vendre à des personnes morales ou physiques. Vous avez pris la décision historique de fabriquer massivement dans ces quartiers de nouvelles copropriétés dégradées, décision qui va multiplier par deux, par trois, par dix les cas comme ceux de la Grande Borne de Grigny et du Chêne pointu de Clichy-sous-Bois. Vous endossez ainsi une responsabilité majeure, dont je ne suis pas certain que vous mesuriez la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

...truire parce qu'elles n'ont pas de foncier – ce qui n'est pas toujours vrai d'ailleurs. Vous nous dites qu'on les obligera à réinvestir, mais je n'y crois pas. J'ai cité, à titre d'exemple, Fontenay-sous-Bois, Vincennes et Saint-Mandé, sans mettre en cause les maires de Vincennes et de Saint-Mandé, qui sont, je pense, d'accord avec moi. Si des organismes de HLM dressent une liste du patrimoine à vendre dans ces territoires, ils vendront dans un premier temps à Vincennes et à Saint-Mandé, et pas à Fontenay. Et s'ils doivent reconstruire, ils le feront plutôt à Fontenay-sous-Bois qu'à Vincennes ou à Saint-Mandé, pour des raisons liées à la disponibilité foncière et au prix des terrains. Ainsi, on accroîtra un peu plus la ségrégation sociale et territoriale, alors qu'elle est déjà béante et la ca...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Le projet, tel qu'il est conçu, répond certainement aux besoins de certains territoires qui ont développé de beaux projets et ont besoin de ce développement. Mais les amendements de notre collègue Peu n'excluent pas la possibilité de vendre dans des communes qui connaissent des difficultés en matière de mixité et satisfont les taux fixés par la loi SRU. Cela demeurerait possible dans un quartier comme celui de Borny, qui comprend beaucoup de logements aidés. Ces amendements visent à empêcher ces ventes dans les communes qui ne remplissent pas les conditions de la loi SRU. Restons sur cette position. Il faut aussi accompagner les ac...