Interventions sur "venir"

79 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Je voudrais revenir sur certains propos qui ont été tenus tout à l'heure, et notamment sur l'idée que notre hémicycle fonctionnerait en vase clos. C'est vous, madame Dubost, qui avez fait cette remarque. Je vous propose donc un petit tour de la presse internationale. On ne pourra pas me reprocher d'être en vase clos, puisqu'on passera les frontières.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Souvenez-vous donc : lorsque M. Castaner a été élu délégué général d'En marche, il a été dit, nous avons lu dans toute la presse qu'il devait avoir un poste de ministre afin de disposer d'un salaire ! Nous sommes bien dans le cadre d'un emploi fictif ! Le Premier ministre, lui, en refusant de venir, fait un bras d'honneur aux députés, à notre président, à tous les groupes, au Parlement ! Ce qu'il dit, c'est qu'il n'est pas concerné, que c'est une affaire qui concerne la rive droite, c'est-à-dire Beauvau et l'Élysée. Quant au ministre de l'intérieur, il est complètement bloqué, tétanisé, car il va être examiné par une commission d'enquête. Que le ministre de l'intérieur soit obligé de compa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Habib :

Mme la présidente de la commission des lois, à qui je veux rendre hommage, car elle agit avec compétence et dans le respect de nos textes, ne peut pas réunir la commission d'enquête, et c'est normal puisqu'elle n'a pas encore reçu de réponse du ministère de la justice. Je vous interpelle, monsieur le président, et vous demande d'inviter immédiatement le ministre de l'intérieur à venir éclairer l'Assemblée nationale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Latombe :

Je tiens à dire, de façon très posée, très calme, et sans revenir sur le fond, qu'on peut certes avoir des débats, mais que ce qui s'est passé à la fin de la dernière séance est inacceptable. Un député a insulté le président Fesneau et a tenu des propos injurieux. M. le président du groupe Les Républicains, je vous demande de faire en sorte que cela ne se reproduise pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

...usque-là, les choses étaient à peu près en ordre. Nous vous avons dit que la logique du fonctionnement des institutions républicaines et d'une démocratie voudrait qu'un ministre qui peut s'exprimer vienne le faire : la ministre présente étant garde des sceaux et évoluant dans un ensemble d'affaires soumises à la justice, elle ne peut le faire. Voilà pourquoi il nous faudrait quelqu'un qui puisse venir parler. Cela, c'était hier soir, mais entre hier soir et ce matin, les choses se sont aggravées, pas ici, mais dans la vie réelle. Un certain nombre de policiers, membres des états-majors de la police, ont été mis à pied. Vous êtes sans doute tous assez connaisseurs du fonctionnement de l'État pour savoir qu'il est rare que les hauts fonctionnaires dérogent au devoir de service et d'obéissance, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Vous avez raison, monsieur le président : je m'y soumets. Un responsable politique doit venir devant l'Assemblée. Vous devez savoir, mes chers collègues, car vous en avez le droit, que nous avons demandé à la présidence de l'Assemblée que la séance soit suspendue aussi longtemps qu'un membre du Gouvernement ne sera pas venu pas nous libérer de cette crise – une crise n'étant rien d'autre que l'enfermement dans un rôle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

...savoir que le président du groupe La République en marche a fait de même. Ils n'ont pas davantage été entendus que l'opposition. Le Gouvernement, je le pense, sur instruction du Président de la République – je n'imagine pas qu'il puisse en être autrement – , a décidé de faire un bras d'honneur au Parlement, en passant outre ses demandes, dont il n'a manifestement rien à faire, puisqu'il refuse de venir devant lui rendre compte de cette affaire. Nous n'avons pas à céder parce que notre demande est conforme, je le répète, à l'article 20 de la Constitution, qui précise que le Gouvernement « est responsable devant le Parlement ». Le ministre d'État, ministre de l'intérieur, ou le Premier ministre doit venir s'exprimer. C'est tout ce que nous demandons. Comme tous les autres présidents de groupe, j...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Il doit venir, car il n'est pas possible de rester en dehors des institutions. Alors que nous sommes tous alimentés par les organes de presse, le Premier ministre se terre, comme s'il n'était « pas vu pas pris ». Ce n'est pas possible. Face à une telle crise, il doit assumer ses responsabilités, et le Président de la République les siennes. Il n'y a aucune autre voie de sortie que la Constitution, le règlement...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

...elle-ci soit contestable : il est parfaitement légitime que l'Assemblée nationale, particulièrement les groupes d'opposition, demande que le Gouvernement, en dehors de Mme la garde des sceaux qui ne peut pas s'exprimer sur un tel dossier, vienne assumer sa responsabilité politique. Il aurait été préférable qu'il vienne hier, afin de nous permettre de poursuivre nos travaux. Il a décidé de ne pas venir : la majorité le soutient, tandis que l'opposition ne peut accepter son refus de s'exprimer. Ce blocage, qui n'est pas celui du fonctionnement de l'Assemblée nationale, est un blocage politique, dû à une posture. Si je regrette qu'un membre du Gouvernement ne se soit toujours pas déplacé – c'est une erreur – , je ne souhaite pas, toutefois, la venue du ministre d'État, ministre de l'intérieur, p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

...oncernait un directeur de cabinet, si, dimanche, un autre impliquait un individu travaillant au coeur du pouvoir, je veux que la commission d'enquête entende tout le monde. Madame la présidente de la commission, puisque la commission des lois se réunira lundi, sous sa forme de commission d'enquête, pour travailler sur la liste des personnes à auditionner, je souhaite que l'on puisse vous faire parvenir par écrit – on ne pourra pas tous être présents – la liste des personnes à entendre. Il faut entendre tout le monde. Nous n'accepterions pas que, sous prétexte de rapidité, on oublie quelqu'un. Pour autant, la commission d'enquête n'est pas l'hémicycle. Ce que je veux attester, c'est que nous sommes convenus de laisser la commission d'enquête travailler, pour poursuivre les travaux de l'Assemblé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

C'est vrai, mais il n'a pas le pouvoir de convoquer un membre du Gouvernement, contrairement à la Chambre des communes, au Bundestag ou aux Cortes, devant lesquels un membre du Gouvernement ne peut pas refuser de venir s'expliquer. Cette situation illustre la nécessité dans laquelle nous nous trouvons de revaloriser le Parlement, le blocage actuel dont celui-ci est victime étant la conséquence d'une constitution qui ne donne pas suffisamment de responsabilités à notre assemblée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...res, on ne peut pas se brancher sur BFM pour obtenir des informations sur des faits qui mettent en cause le fonctionnement de la République. Je réitère donc cette exigence en souhaitant qu'elle soit satisfaite dans la journée. Et qu'on ne nous oppose pas l'insuffisance du nombre de députés ! Celle-ci ne vous empêche pas de poursuivre la révision constitutionnelle, qui porte pourtant atteinte à l'avenir même du Parlement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

La continuité du Parlement, que nous représentons par notre présence ici, n'interdit pas au ministre de venir s'expliquer devant nous, par respect pour la République et les députés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

...'étouffement. La commission d'enquête travaillera là-dessus. Mais à partir du moment où le ministre de l'intérieur savait, il avait l'obligation de saisir la justice et d'en informer le procureur, aux termes de l'article 40 du code de procédure pénale. A priori, cela n'a pas été fait. Dès lors, sa responsabilité personnelle et son honneur sont en cause. Sans délai, le ministre de l'intérieur doit venir expliquer son action et sa gestion du temps dans cette affaire ; car sa personne, sa mission, sa responsabilité et son honneur sont désormais en cause.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Straumann :

... très intéressant, et nous devons avancer dessus. Malheureusement, il se trouve pollué par une affaire sans précédent depuis le début du quinquennat. Je vois que la majorité est gênée, puisque 10 % seulement des députés du groupe La République en marche sont présents. Les autres ont préféré rester au lit ce matin. Je ne comprends pas pourquoi le ministre de l'intérieur ne prend pas une heure pour venir s'expliquer, avant 11 heures, de sorte que nous poursuivions sereinement nos débats, une fois l'incident clos.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Ce n'est pas raisonnable et, plus le temps passe, plus il sera difficile de venir ici pour nous fournir des explications. C'est, en réalité, un très mauvais calcul. L'agenda de Gérard Collomb était a priori, selon les informations publiques, complètement libre aujourd'hui – il faut cependant aussi qu'il soit entendu par la commission d'enquête désignée. Celui du Premier ministre indique un déplacement en région, mais sans doute aurait-il pu, compte tenu de la situation, surse...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

...stallé, entendez-le ! Depuis le début, malgré nos désaccords politiques, nous prenons la parole des membres du Gouvernement pour la vérité, mais nous nous apercevons progressivement que l'affaire Benalla n'est qu'une suite de mensonges. Vous avez raison, arrêtons de perdre du temps, nous avons du travail devant nous. Mais la seule manière digne, à la hauteur de la représentation nationale, d'y revenir au plus vite, c'est que Gérard Collomb vienne nous consacrer une heure, que nous l'écoutions et que nous lui posions quelques questions.