Interventions sur "versement"

323 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Lacroute :

Cet amendement a pour objet de supprimer la référence aux aires urbaines de 50 000 habitants pour le versement mobilité afin que les syndicats mixtes de type SRU puissent financer ces nouvelles compétences.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Cesarini :

Dans les EPCI très étendus, les entreprises des communes situées loin de la ville centre et de son réseau de transports en commun paient le versement mobilité pour des infrastructures qui ne les servent pas, ni leurs salariés. Cet amendement répond à cette injustice qui est le sujet de nombreuses tensions dans certaines grandes intercommunalités, en permettant la mise en place de taux différenciés du versement mobilité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Lacroute :

Toujours à propos du versement additionnel, possible pour un syndicat mixte de type SRU, cet amendement prévoit que la modulation du taux de versement mobilité additionnel sur le périmètre des EPCI qui le composent peut également être motivée par l'existence d'un service régulier de transports publics. Il ne me semble pas juste fiscalement d'imposer un versement mobilité additionnel aux entreprises qui ne sont pas desservies p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

L'amendement CD37 vise à garantir que la réduction du taux de versement mobilité prenant en compte la densité démographique n'aura pas d'incidence pour les territoires les moins peuplés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon :

Mme Marie-Noëlle Battistel, première signataire de l'amendement CD388, tire argument de son expérience de terrain. Dans les zones de faible densité, il existe une inquiétude légitime qu'une réduction du taux de versement mobilité n'entraîne une baisse de l'offre. C'est le sens de cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

... amendement rétablit l'article 2 bis, introduit par le Sénat et supprimé en première lecture par l'Assemblée nationale. Il attribue une partie du produit de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) au financement des services de mobilité dans les territoires peu denses. En effet, le projet de loi entend donner la faculté aux communautés de communes d'instituer un versement mobilité. Ce prélèvement ayant pour assiette la masse salariale, ses rendements seront limités dans les zones où l'activité économique est faible et les entreprises peu implantées. Pour éviter cette fracture territoriale, nous devons repenser notre approche ; c'est tout le sens de cet amendement qui permettra aux communautés de communes isolées de proposer des alternatives à l'utilisation de la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Elimas, rapporteure, :

a exposé aux membres les axes qu'elle souhaitait explorer pour analyser ce qui constitue la famille au XXIe siècle. Elle souhaite notamment aborder la question des conséquences de l'ouverture de nouvelles voies de filiation, notamment pour les familles monoparentales, de l'évolution des allocations familiales entre universalité et versement des allocations dès la première naissance, le coût de la politique familiale, étendue à l'ensemble des étapes de la vie et notamment au soutien aux aidants, ainsi que l'évolution de la démographie française.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

L'article 2 bis a été ajouté au projet de loi initial par un amendement du rapporteur adopté au Sénat. Tous les territoires ne sont pas logés à la même enseigne : certains ont des grandes entreprises, d'autres non. Les premiers peuvent bénéficier du versement transport, désormais appelé versement mobilité, contrairement aux territoires dépourvus d'entreprises. L'amendement proposé au Sénat, devenu un article, est très important car il a pour objet de reverser une part de la TICPE – taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques – aux communautés de communes n'ayant pas de grandes entreprises susceptibles de payer le versement transport....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon :

Je suis inquiet et vous seule, madame la ministre, pouvez m'empêcher de l'être. Nous avons eu cette nuit un débat passionnant sur le versement mobilité et sur le financement de cette compétence que nous souhaitons confier à des territoires de proximité. Chacun est d'accord sur le fait qu'il ne faut pas pérenniser la situation actuelle, à savoir l'absence d'autorité organisatrice de transport dans certains territoires, car elle ne permet pas d'atteindre les objectifs que nous avons fixés pour l'accompagnement de celles et ceux qui n'ont ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Pichereau :

La question du financement des autorités organisatrices est en effet centrale puisqu'il y va de l'efficacité même de cette loi dans l'ensemble de notre territoire. Je rappelle l'objectif de ce texte : qu'il n'y ait plus de zones blanches sur le territoire national. Pour ce qui concerne les autorités organisatrices disposant d'un service de transport régulier déjà organisé, le versement mobilité permet de financer ces services de mobilité. Nous en avons déjà assez parlé hier. Ce versement est autant loué que critiqué, ce qui permet sans doute de dire que l'équilibre est plutôt correct. Je rappelle simplement, en réponse à des propos entendus hier, que le versement mobilité ne s'applique qu'aux entreprises de onze salariés et plus. Autrement dit, le boulanger qui n'emploie que d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Cattelot, rapporteure pour avis de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Le débat porte sur l'opportunité de trouver des solutions pour financer de façon solidaire les mobilités dans les territoires ruraux ou à base fiscale réduite. L'article 2 bis introduit par le Sénat attribue une fraction de la TICPE aux communautés de communes en complément du versement mobilité lorsque le rendement de celui-ci est inférieur au rendement moyen constaté pour les plus grosses autorités organisatrices de la mobilité. L'adoption d'un tel mécanisme dans une loi ordinaire contrevient directement à la loi organique relative aux lois de finances, la LOLF ; c'est pourquoi la commission des finances de l'Assemblée nationale a adopté un amendement de suppression de cet ar...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon :

...ent de cette compétence est sans doute la clé de voûte de ce texte. Lorsqu'on cherche à aller plus loin, plus vite, sur la question des mobilités et à répondre à un certain nombre d'enjeux locaux, il faut non seulement transférer une compétence, mais également les moyens de l'exercer et d'atteindre les objectifs dont nous débattons depuis l'article 1er. Hier soir, lors de notre discussion sur le versement mobilité, dont chacun reconnaît aujourd'hui qu'il ne peut à lui seul couvrir l'ensemble des dépenses nécessaires pour atteindre les objectifs du transfert de la compétence mobilité, vous nous avez dit qu'il ne fallait surtout pas augmenter le versement mobilité, parce que cela risquerait de pénaliser les entreprises. Or voilà que vous nous annoncez qu'il faudra finalement recourir à la CFE, alors...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

...sion de l'article 2, nous soutenons la proposition du Sénat. Néanmoins, j'ai pris bonne note des propos de Mme la ministre sur la piste de financement que pourrait constituer la CFE et sur la déliaison des taux. Je m'interroge face à une situation où le serpent se mord un peu la queue. Nous ne cessons de proposer un ajustement raisonné, raisonnable – Jean-Paul Lecoq l'a encore dit hier soir – du versement mobilité, qui remplace le versement transport, aux collectivités territoriales, y compris à l'échelle des métropoles – il serait assis sur un système de péréquation au bénéfice des territoires et des communautés de communes investis de compétences nouvelles en matière de mobilités. Une telle logique nous semble pouvoir être défendue. Votre proposition concernant la CFE, d'une certaine façon, nous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Sermier :

...t, et c'est plutôt dans les zones urbaines qu'il existe des services de transports collectifs. Dans nos territoires ruraux, c'est un peu le « payez plus pour voyager moins ». Il n'est donc pas possible de prétendre que la solidarité entre les territoires ne doit pas jouer. Le Sénat a travaillé son texte : l'affectation d'une fraction de la TICPE concerne les collectivités intercommunales dont le versement mobilité est plus faible que la moyenne faute d'entreprises contributrices. C'est un dispositif très mesuré, qui promeut la solidarité entre territoires et qui, en plus, permet d'avoir une offre de transports collectifs. Je ne vous mets pas en cause, madame la ministre, et je crois que vous avez fermement défendu ce dossier ; mais vous avez perdu face à Bercy, et c'est cela qui nous inquiète. Au...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Je l'ai vu dans vos yeux suite à l'intervention d'Hubert Wulfranc ! Pourquoi donc n'avez-vous pas accepté la possibilité d'augmenter le versement transport et pourquoi acceptez-vous que les mêmes, localement, décident d'augmenter la CFE en renonçant à la liaison des taux ? Comme vous le savez, car nous nous sommes retrouvés un jour ensemble dans ce bel espace, les grands ports maritimes sont exonérés de CFE. Ne serait-ce que si l'on considère ces grands territoires, ces grands ports, leur activité et le nombre de salariés qu'ils représent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Madame la ministre, j'ai le regret de vous contredire car, pour le coup, c'est vous qui embrouillez les choses. Qui introduit dans le projet de loi le versement mobilité ? C'est vous ! Comment cela s'appelle-t-il ? Cela s'appelle créer de la fiscalité ! Vous le rebaptisez : il s'appelle versement transport, vous l'appelez versement mobilité…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Ce n'est pas parce qu'il a changé de nom qu'il est modifié, j'en suis d'accord. Mais vous en modifiez bel et bien le périmètre. Car, madame la ministre, vous modifiez bien le périmètre de ce versement mobilité par rapport à ce qui existe aujourd'hui sur le versement transport, n'est-ce pas ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Mais c'est cela même, ne dites pas le contraire ! Permettre à des collectivités de prélever le versement mobilité revient à augmenter les impôts. Vous pouvez tourner autour du pot, c'est exactement ce que cela signifie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

...oi le contraire, je n'ai aucun problème avec la contradiction ! Démontrez le contraire ! Vous nous dites aujourd'hui qu'il ne faut pas discuter de fiscalité locale parce que c'est compliqué – j'en conviens – et qu'il faut réserver cela pour la loi de finances. Mais, dans ce cas, soyez cohérents jusqu'au bout et ne dites pas aujourd'hui à des collectivités locales qu'elles peuvent bénéficier d'un versement mobilité qu'elles peuvent appliquer à des entreprises, car c'est créer un droit nouveau. C'est leur ouvrir la possibilité nouvelle d'augmenter les impôts !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

...lluent, soit reversée aux collectivités locales qui financent les réseaux de transport, qu'il s'agisse de transports en commun, d'aires de covoiturage ou de tout autre dispositif pouvant être mis en place. C'est une mesure de bon sens, et vous venez nous dire aujourd'hui qu'il ne faut pas parler de fiscalité locale alors que c'est vous qui, dans cet article, permettez aux collectivités d'avoir un versement mobilité autre. Donc, soit vous dites que l'on n'en parle pas du tout et vous ne l'inscrivez pas dans un article, soit vous n'utilisez pas cet argument pour nous empêcher de maintenir cet article.