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...lan génétique, car ceci va permettre de comprendre la synthèse de certaines protéines et d'éclairer l'une des formes d'interaction entre ces micro‑organismes et le corps humain. Il apparaît ainsi que 600 000 gènes composent le génome « moyen » du microbiote, soit 25 fois plus que dans notre propre génome. Le microbiote n'est pas composé uniquement de bactéries, mais compte aussi des archées, des virus, des champignons, qui tous cohabitent à l'intérieur de notre corps. La colonisation du corps par ces micro‑organismes s'effectue au moment de la naissance, puis cette communauté évolue tout au long de la vie de l'individu sous l'influence de différents facteurs, parmi lesquels les maladies, les interactions sociales, l'alimentation, l'activité physique et le milieu de vie. Chacun de ces paramètr...
...tervenants d'avoir accepté notre invitation afin de nous éclairer, et à travers nous l'ensemble de la représentation nationale et des Français. Je précise que cette audition est publique, diffusée en direct sur le site de l'Assemblée nationale et que nous rendrons compte de nos échanges. Comme l'a indiqué notre collègue Florence Lassarade, de nombreuses questions se posent quant à l'évolution du virus. Pouvons-nous aujourd'hui faire la prospective de cette évolution ? Existe-t-il des modélisations permettant de mieux la comprendre ? Allons-nous passer d'une pandémie à une installation endémique du virus dans nos sociétés ? Dans quelle mesure et comment de nouveaux variants pourraient-ils émerger ? Le variant Omicron va-t-il être l'occasion de passer cette situation difficile ou bien faut-il s'...
– Si j'ai bien compris, vous dites que les modifications représentées en bleu marine, dont chacune prise séparément était identifiée comme plutôt handicapante pour le virus, sont en fait avantageuses lorsqu'elles sont combinées ?
– Merci beaucoup. Monsieur Lina, peut-être allez-vous essayer de nous rassurer. Je trouve en effet ces exposés très préoccupants, car ils mettent l'accent sur le caractère imprévisible de l'évolution du virus, donc de la pandémie. J'ai ainsi noté que des mutants échappant à l'immunité pouvaient continuer à émerger et qu'il fallait, pour essayer d'y faire face au mieux, mettre en œuvre une bonne surveillance génomique en France et dans le monde. Or les cartes que Mme Débarre nous a présentées montrent précisément que cette surveillance n'est pas homogène à l'échelle du monde, et en vérité qu'elle est l...
– Merci beaucoup. Les interventions qui se sont succédées sont à la fois remarquablement pédagogiques et assez vertigineuses, autour des mots-clés que sont l'incertitude, la variabilité et la nécessaire vigilance. Pourriez-vous évoquer les variations du paramètre R0 observées au cours de la pandémie en population générale non vaccinée – je parle donc du R0 intrinsèque au virus ? Les simulations présentées par Samuel Alizon et Mircea Sofonea ont bien montré la difficulté de prédire les développements de l'épidémie, du fait notamment, lors de l'émergence de nouveaux variants, de la superposition, de la rencontre ou de la compensation des différentes courbes et oscillations. Vos exposés donnent le sentiment que les prédictions sont beaucoup plus régulières que ce qui a é...
– Le virus ayant déjà été performant dans l'exploration de voies permettant d'accroître sa transmission, avec des spicules de mieux en mieux présentées, des mutations facilitant l'attachement, peut-on imaginer qu'il ait déjà atteint la « meilleure » configuration possible, si bien que la contagiosité n'aurait pas de raison d'augmenter, ou peut-on envisager que d'autres mécanismes viennent encore accroître l...
...par moments vertigineuse, aussi bien du fait des informations scientifiques très détaillées que l'on a rarement l'occasion de discuter dans un cadre parlementaire – je pense à la configuration de certaines protéines, aux mécanismes de modélisation ou encore aux évolutions induites par certaines mutations –, que par l'ampleur des incertitudes qui pèsent sur la suite de l'épidémie et l'évolution du virus lui-même. Bien malin qui serait capable de prédire l'avenir. Il apparaît néanmoins que tout discours prétendant que nous sommes sortis de la pandémie serait farfelu : rien aujourd'hui ne permet d'étayer de tels propos. Malgré ces nombreuses incertitudes, nous disposons aujourd'hui d'une vision plus claire de la panoplie des réponses envisageables et des différents réflexes qu'il conviendra d'avo...
Deux ans ! La crise du coronavirus n'est pas une parenthèse dont nous sortirons du jour au lendemain, aussi longtemps que vous ne traiterez pas ses causes à la racine. Collègues, ce que nous vivons pourrait bien préfigurer les bouleversements sociaux que nous connaîtrons lors d'événements climatiques extrêmes. Le jour viendra peut-être où une partie de la population devra être confinée à cause d'une tempête ou d'un risque d'inonda...
Il est pourtant de notoriété publique que nous ne viendrons pas seuls à bout du virus. Garantir un accès universel au vaccin relève de l'intérêt général humain.
Nous l'avons dit à plusieurs reprises, mais il faut nous répéter : l'objectif est la vaccination la plus large possible. Pourquoi ? Parce que nous savons que c'est elle qui nous protège des formes graves de la maladie et qui limite la propagation du virus.
…voire décèdent de ce virus, un trop grand nombre d'entre eux n'étant pas vaccinés. Les députés du groupe Agir ensemble voteront contre la motion de rejet préalable par esprit de responsabilité.
et d'arrêter de traiter les citoyens d'outre-mer comme des sous-Français. Allez-vous retrouver la raison pour faire face à ce virus ou faut-il une journée de grève du personnel de santé et du peuple que vous opprimez par vos choix ? Là aussi, ne soyez pas bornés et votez cette motion de rejet préalable !
...que la première des sécurités est évidemment la santé. Il n'est jamais facile de restreindre les libertés ; c'est un équilibre que nous devons trouver. L'an dernier, comme déjà en 2020, nous avons dû restreindre la liberté de tous nos concitoyens à travers les confinements et les couvre-feux. Depuis le mois de janvier 2021, nous disposons de vaccins qui, s'ils n'ont pas empêché la transmission du virus par les personnes contagieuses, ont en revanche permis d'éviter les formes graves de la maladie, celles qui amenaient à l'hôpital, en réanimation ou au cimetière. Aujourd'hui, 90 % de nos concitoyens éligibles à la vaccination ont choisi celle-ci ; 10 % ont refusé. Actuellement, le virus circule beaucoup et les patients en réanimation sont nombreux – plus de 4 000, je l'indiquais tout à l'heure,...
...ue, notamment vers la catégorie des plus de 80 ans, celle qui connaît le plus fort taux de non-vaccinés – pas tant par refus du vaccin qu'en raison de difficultés à y accéder. Comme le montre l'étude de l'INSERM, c'est du moins le cas de 40 % d'entre eux. Votre politique est d'autant moins compréhensible que, nous le voyons bien, vous êtes en train de changer de stratégie : vous laissez filer le virus, vous allégez les mesures de distanciation à l'école et les dispositions relatives à l'isolement. M. Véran a lui-même dit qu'il pensait que nous parviendrions à l'immunité collective parce que le variant omicron est moins dangereux. Pourquoi, dans ces conditions, voulez-vous imposer cette balafre à l'État de droit et aux libertés qu'est le passe vaccinal ?
Le 16 mars 2020, le Président de la République annonçait le confinement dans notre pays. Depuis, nous sommes sortis de ces mesures particulièrement difficiles, mais la crise est toujours là avec de nouveaux variants, delta et omicron, à cause desquels plus de 300 000 de nos concitoyennes et concitoyens sont contaminés chaque jour par le virus, et plus de 20 000 sont hospitalisés. Cette crise nous impose d'agir, de prendre des décisions difficiles et courageuses, alors que, nous le savons, nos concitoyens sont lassés. Nous devons pourtant le faire, et c'est la raison pour laquelle nous soutenons ce projet de loi, qui tend à améliorer les outils pour gérer la crise sanitaire et pour accélérer encore la campagne vaccinale, à laquelle le...
Il y a, selon vous, d'un côté les bons citoyens, responsables, qui méritent toute votre considération, parce qu'ils sont vaccinés. Et puis, il y a les non-citoyens, les irresponsables, qui pourtant respectent la loi et qui ne sont pas vaccinés. Or tous, sans exception, peuvent être infectés ; tous, sans exception, peuvent transmettre le virus. Qui peut encore dire qu'une personne triplement vaccinée mais qui n'est pas porteuse du virus ne constitue pas un danger pour les autres ? Qui peut affirmer, haut et fort, que notre ministre de la santé n'a contaminé personne et n'a envoyé personne à l'hôpital ? Qui peut l'affirmer ? Évidemment, personne. Il faut le redire haut et fort : si le vaccin – ou ce que l'on appelle un vaccin – offre u...
Que vous soyez surpris, monsieur le secrétaire d'État, un soir de janvier 2020, est déjà inconcevable : gouverner c'est prévoir. Mais que, deux ans plus tard, vous n'ayez toujours pas pris les mesures permettant de contrer les effets désastreux du virus sur le fonctionnement de notre société relève d'une dangereuse incompétence. Il est admis que le vaccin n'empêche ni le transport ni la transmission du virus. En ce sens, le passe sanitaire relevait déjà d'une incohérence frappante. Le passe vaccinal est une aberration sanitaire. Au lieu de contraindre la pandémie, vous permettez sa diffusion incontrôlée. Le vaccin ne suffit pas : il faut organi...
...vaccination, qui empêche les formes graves, mais ne freine en rien les contaminations. Il serait plus pertinent de recentrer la vaccination sur les publics les plus fragiles, plutôt que d'imposer une vaccination à l'ensemble des enfants et des adolescents qui, à de très rares exceptions près, ne font pas de forme grave. Le passe vaccinal n'empêchera pas plus que le passe sanitaire la diffusion du virus, contrairement à une vraie politique de dépistage massif, dans le temps de traitement de la maladie. Je vous demande, monsieur le secrétaire d'État, la suppression de l'article 1er .
La modification du passe sanitaire en passe vaccinal n'est ni proportionnée ni adaptée. Elle n'est pas proportionnée car elle réduit trop largement les libertés des non-vaccinés par rapport au bénéfice réel que l'on pourrait attendre d'une plus grande vaccination alors que le virus circule. Surtout, elle n'est pas adaptée car les effets d'une plus grande vaccination n'interviendront, pour les non-vaccinés, qu'à la mi-février alors que le pic épidémique du variant omicron sera passé. Ce n'est donc pas une mesure efficace à court terme.